Rencontre dans leur magnifique et luxueux tour-bus, sur un peu près tous les sujets et dans une très bonne ambiance générale. Bonne lecture !
[Par Eternalis]
1 – Salut Jens ! Comment vas-tu ? Comment se passe le début de la tournée ?
Jens Ludwig : Très bien merci ! Nous avons déjà joué en Allemagne, en Angleterre et les fans ont toujours été fantastiques, avec beaucoup de dates sold out (ndlr : ce sera le cas ce soir-là également à Bordeaux). Nous avons fait notre première date française hier à Lyon et l’ambiance été également excellente. C’était notre premier…non notre second show avec Masterplan et c’est vraiment cool de jouer avec eux, tout comme Freedom Call ou nos amis de Unisonic. Tout se passe vraiment bien pour nous.
2 – Parfait ! Parlons un peu de « Space Police » maintenant. Les retours sont excellents, que ce soit de la presse ou des fans et c’est effectivement l’un des meilleurs Edguy depuis vos débuts. Je suppose que tu es heureux de cette situation ?
Bien sûr. Quand tu fais de la musique, tu voudrais toujours refaire des choses différemment, changer des éléments, modifier ceci ou cela mais au moment où tu le fais, tu crois toujours que c’était la meilleure chose à faire. Je pense sincèrement que cet album est parmi nos plus réussis et aboutis et la presse ainsi que les fans vont en ce sens.
Notre maison de disque est de toute façon derrière nous et même si ils ne feraient pas certaines choses, ils savent mettre en valeur notre travail. Nous sommes maintenant en tournée et c’est là qu’on réalise l’accueil de l’album, de titres comme « Defenders of the Crown » ou « Space Police » qui passe très bien le cap de la scène. Les gens l’aiment et les autres peuvent écouter les anciens (rires).
3 – Quel était votre état d’esprit pendant le processus de création ? Il est déjà plus ambitieux que « Tinnitus Sanctus » et « Age of the Joker » …
Plus ambitieux je ne sais pas. En revanche, il est certain que « Age of the Joker » a un feeling très particulier, très roots et que nous voulions uniquement aller droit au but avec ce disque. Le son est aussi différent, très cru, sans effets et naturel, ce qui a pu surprendre certains de nos fans.
Nous nous sommes alors dis que nous devions produire un album plus puissant, plus frais et spontané sans nous mettre aucune barrière ni nous imposer de concept. C’est cette spontanéité que j’aime sur « Space Police ».
4 – J’ai effectivement la sensation que vous avez fait exactement ce que vous vouliez sur cet album, comme lors de vos débuts. Aviez-vous peur de la réaction des fans si vous restiez à stagner ?
Peur non mais nous devions travailler pour nous renouveler. L’état d’esprit dans le groupe est vraiment de se dire « J’aime cette idée, peut-être pas la maison de disques ou les fans mais moi je l’aime, je décide donc je le fais ». C’est vraiment ça l’idée qui nous a animé lors de la composition.
Nous ne voulions pas que quelqu’un d’autre que nous intervienne là-dedans. Si jamais une idée est mauvaise, nous ne pourrons que nous en vouloir car on nous aura probablement prévenu (rires). Il était important d’être maitre du début à la fin de l’album, comme pour « Hellfire Club » ou « Rocket Ride ». Nous pouvons tous faire des erreurs mais nous préférons prendre le risque d’en faire plutôt que de regretter de ne pas avoir osé.
5 – Le son de l’album est vraiment énorme, surement une des meilleures productions que vous ayez jamais eu. Qu’est-ce qui a changé ?
Rien du tout (rires). Même studio, même producteur, même équipe.
Comme je te disais, sur « Age of the Joker », la production était vraiment vraiment basique et organique car nous voulions aller à l’encontre des groupes avec des sons très lourds et compressés. Nous voulions restés dans cette esprit mais un brin plus puissant et surtout en testant des nouveaux sons pour que cela complète parfaitement le nouveau matériel. Nous ne voulions pas ressembler à Rammstein mais offrir aux titres le son qui lui aille à chaque fois le mieux. Il en résulte un résultat bien plus heavy que sur « Age of the Joker ».
6 – Du coup, chaque chanson a été produite indépendamment ?
En fait, nous avons des pré-productions identiques pour chaque titre et lorsque nous travaillons sur les arrangements et le rendu final, Sascha nous donne son avis pour la direction sonore afin que chacun soit unique et parfaitement adapté.
C’est différent d’un mastering standard au Finnvox par exemple. Si tu prends « Hellfire Club », toutes les chansons ont exactement le même son, qui est excellent d’ailleurs et colle à l’album mais c’est un bloc compacte et ça ne respire pas vraiment.
7 – Dans les commentaires du earbook de « Space Police », Tobias explique que vous n’étiez pas d’accord pour « Do me Like a Caveman » car
Jens Ludwig : Très bien merci ! Nous avons déjà joué en Allemagne, en Angleterre et les fans ont toujours été fantastiques, avec beaucoup de dates sold out (ndlr : ce sera le cas ce soir-là également à Bordeaux). Nous avons fait notre première date française hier à Lyon et l’ambiance été également excellente. C’était notre premier…non notre second show avec Masterplan et c’est vraiment cool de jouer avec eux, tout comme Freedom Call ou nos amis de Unisonic. Tout se passe vraiment bien pour nous.
2 – Parfait ! Parlons un peu de « Space Police » maintenant. Les retours sont excellents, que ce soit de la presse ou des fans et c’est effectivement l’un des meilleurs Edguy depuis vos débuts. Je suppose que tu es heureux de cette situation ?
Bien sûr. Quand tu fais de la musique, tu voudrais toujours refaire des choses différemment, changer des éléments, modifier ceci ou cela mais au moment où tu le fais, tu crois toujours que c’était la meilleure chose à faire. Je pense sincèrement que cet album est parmi nos plus réussis et aboutis et la presse ainsi que les fans vont en ce sens.
Notre maison de disque est de toute façon derrière nous et même si ils ne feraient pas certaines choses, ils savent mettre en valeur notre travail. Nous sommes maintenant en tournée et c’est là qu’on réalise l’accueil de l’album, de titres comme « Defenders of the Crown » ou « Space Police » qui passe très bien le cap de la scène. Les gens l’aiment et les autres peuvent écouter les anciens (rires).
3 – Quel était votre état d’esprit pendant le processus de création ? Il est déjà plus ambitieux que « Tinnitus Sanctus » et « Age of the Joker » …
Plus ambitieux je ne sais pas. En revanche, il est certain que « Age of the Joker » a un feeling très particulier, très roots et que nous voulions uniquement aller droit au but avec ce disque. Le son est aussi différent, très cru, sans effets et naturel, ce qui a pu surprendre certains de nos fans.
Nous nous sommes alors dis que nous devions produire un album plus puissant, plus frais et spontané sans nous mettre aucune barrière ni nous imposer de concept. C’est cette spontanéité que j’aime sur « Space Police ».
4 – J’ai effectivement la sensation que vous avez fait exactement ce que vous vouliez sur cet album, comme lors de vos débuts. Aviez-vous peur de la réaction des fans si vous restiez à stagner ?
Peur non mais nous devions travailler pour nous renouveler. L’état d’esprit dans le groupe est vraiment de se dire « J’aime cette idée, peut-être pas la maison de disques ou les fans mais moi je l’aime, je décide donc je le fais ». C’est vraiment ça l’idée qui nous a animé lors de la composition.
Nous ne voulions pas que quelqu’un d’autre que nous intervienne là-dedans. Si jamais une idée est mauvaise, nous ne pourrons que nous en vouloir car on nous aura probablement prévenu (rires). Il était important d’être maitre du début à la fin de l’album, comme pour « Hellfire Club » ou « Rocket Ride ». Nous pouvons tous faire des erreurs mais nous préférons prendre le risque d’en faire plutôt que de regretter de ne pas avoir osé.
5 – Le son de l’album est vraiment énorme, surement une des meilleures productions que vous ayez jamais eu. Qu’est-ce qui a changé ?
Rien du tout (rires). Même studio, même producteur, même équipe.
Comme je te disais, sur « Age of the Joker », la production était vraiment vraiment basique et organique car nous voulions aller à l’encontre des groupes avec des sons très lourds et compressés. Nous voulions restés dans cette esprit mais un brin plus puissant et surtout en testant des nouveaux sons pour que cela complète parfaitement le nouveau matériel. Nous ne voulions pas ressembler à Rammstein mais offrir aux titres le son qui lui aille à chaque fois le mieux. Il en résulte un résultat bien plus heavy que sur « Age of the Joker ».
6 – Du coup, chaque chanson a été produite indépendamment ?
En fait, nous avons des pré-productions identiques pour chaque titre et lorsque nous travaillons sur les arrangements et le rendu final, Sascha nous donne son avis pour la direction sonore afin que chacun soit unique et parfaitement adapté.
C’est différent d’un mastering standard au Finnvox par exemple. Si tu prends « Hellfire Club », toutes les chansons ont exactement le même son, qui est excellent d’ailleurs et colle à l’album mais c’est un bloc compacte et ça ne respire pas vraiment.
7 – Dans les commentaires du earbook de « Space Police », Tobias explique que vous n’étiez pas d’accord pour « Do me Like a Caveman » car
tu souhaitais une approche plus moderne alors qu’il voulait un côté old school. Es-tu frustré par la version finale du morceau ?
Frustré non…mais la mienne était mieux (rires).
J’avais une connexion spéciale avec ce titre et Tobi une vision totalement différente de la mienne. Nous avons beaucoup discuté pour arriver à un compromis mais je pense que le morceau n’est exactement comme aucun de nous deux ne l’imaginait au début. J’avais une image précise de ce que devait être « Do me Like a Caveman » et nous avons travaillé ensemble pour arriver à un mix de nos deux images mentales du titre.
Il faut parfois accepter de voir ses idées modifiées et j’aime le résultat final du morceau mais il m’arrive néanmoins de me dire « Hum, si nous avions fait comme ça, peut-être que… ». Mais nous ne le saurons jamais (rires).
8 – Dans ces cas-là, comment vous décidez-vous ? Quand arrivez-vous à la conclusion « C’est la voie à prendre pour ce titre, c’est le bon choix pour le titre » ?
Au feeling simplement. On le sent. On en discute ensemble simplement et il faut que cela convienne à tout le monde. Parfois, quand on cale et que l’on ne parvient pas à trancher, Sascha est là pour intervenir en tant que choix extérieur, et dire ce qu’il en pense.
9 – As-tu déjà pensé à créer ton projet solo pour toutes ces idées que tu n’exploites pas avec Edguy ?
J’ai du matériel de côté c’est sûr. Peut-être un jour, il faut que je prenne mon temps mais c’est une idée (sourires).
10 – Tu es le guitariste soliste de Edguy et au Hellfest 2012, j’avais parlé avec Dirk qui disait ne pas aimer faire de solo. Est-ce vrai ?
Tous les guitaristes de metal aiment jouer des solo (rires). C’est surtout que depuis le tout début, je suis responsable des solo, que j’adore ça et que je travaille beaucoup dessus.
Dirk joue quand même des soli et on le reconnait immédiatement car son jeu est complètement du mien qui est assez particulier car il n’y a pas toujours beaucoup de notes. On sait immédiatement qui de lui ou de moi joue lorsqu’un solo débute et parfois, pour varier les couleurs, il est plus intéressant de le faire à deux. Il y a un long passage soliste par exemple sur « Defenders of the Crown » où il n’aurait pas été intéressant de faire du shred pendant deux minutes donc nous travaillons à deux pour rendre ce moment unique. Cela dépend des morceaux ensuite, parfois je travaille seul et parfois nous discutons pour le meilleur passage possible.
11 – Tobi aime écrire des titres épiques et ici nous avons « The Eternal Wayfarer ». Quelle est l’histoire de ce titre ? Je le trouve plus mélancolique et aventureux qu’un « The Piper Never Dies », « The Pharaoh » ou « Speedhoven »…
Tu trouves ? (ndlr : oui). Intéressant (rires). Je ne sais pas si c’est une chanson mélancolique mais il est certain que c’est un titre très différent de « Mandrake » ou « Sacrifice » par exemple, avec beaucoup de changements de rythmes et de parties différentes. C’est vraiment un morceau intéressant et sortant de notre registre habituel.
12 – Pour cette tournée, vous jouez avec vos confrères de Unisonic, Freedom Call ou Masterplan comme ce soir. Est-ce uniquement votre choix ?
Ce n’est pas un choix guidé par Nuclear Blast ou quelqu’un d’autres, nous voulions vraiment jouer avec eux. Ensuite, ce sont les tourneurs locaux qui décident qui sera le mieux pour le marché français, pour le marché allemand, anglais, japonais, etc…
Nous avons essayé d’avoir le meilleur package pour les fans, qu’ils soient aussi satisfaits de la première partie et que ça s’accorde au maximum avec nous. Et les retours sont très positifs pour toutes nos premières parties !
13 – Concernant Nuclear Blast, tout va bien entre vous ? Vous avez toujours de grosses tournées, des éditions limitées, vous êtes dans les magazines du monde entier…
Oui, c’est vraiment parfait. Ils ne sont pas toujours d’accord avec nos choix mais finissent toujours par céder et à faire ce que l’on veut (rires). Ensuite, nous échangeons et donnons beaucoup d’idées pour les éditions limitées et c’est eux qui tranchent pour savoir si c’est faisable ou pas. Certaines éditions coutent vraiment chères et ils veulent être certains que ce sera vendu ensuite, surtout avec les gens qui téléchargent ou ne s’intéressent pas à posséder une bonne version avec un son correct et non pas tout pourri (rires).
Ils se battent vraiment pour sortir ce type de produit (ndlr : il montre l’earbook bleu) et ça a quand même plus de gueule qu’un fichier. Ils créés de la qualité et c’est une récompense qu’ils nous fassent confiance sur ces projets, qu’ils pensent que nous sommes capable de les
Frustré non…mais la mienne était mieux (rires).
J’avais une connexion spéciale avec ce titre et Tobi une vision totalement différente de la mienne. Nous avons beaucoup discuté pour arriver à un compromis mais je pense que le morceau n’est exactement comme aucun de nous deux ne l’imaginait au début. J’avais une image précise de ce que devait être « Do me Like a Caveman » et nous avons travaillé ensemble pour arriver à un mix de nos deux images mentales du titre.
Il faut parfois accepter de voir ses idées modifiées et j’aime le résultat final du morceau mais il m’arrive néanmoins de me dire « Hum, si nous avions fait comme ça, peut-être que… ». Mais nous ne le saurons jamais (rires).
8 – Dans ces cas-là, comment vous décidez-vous ? Quand arrivez-vous à la conclusion « C’est la voie à prendre pour ce titre, c’est le bon choix pour le titre » ?
Au feeling simplement. On le sent. On en discute ensemble simplement et il faut que cela convienne à tout le monde. Parfois, quand on cale et que l’on ne parvient pas à trancher, Sascha est là pour intervenir en tant que choix extérieur, et dire ce qu’il en pense.
9 – As-tu déjà pensé à créer ton projet solo pour toutes ces idées que tu n’exploites pas avec Edguy ?
J’ai du matériel de côté c’est sûr. Peut-être un jour, il faut que je prenne mon temps mais c’est une idée (sourires).
10 – Tu es le guitariste soliste de Edguy et au Hellfest 2012, j’avais parlé avec Dirk qui disait ne pas aimer faire de solo. Est-ce vrai ?
Tous les guitaristes de metal aiment jouer des solo (rires). C’est surtout que depuis le tout début, je suis responsable des solo, que j’adore ça et que je travaille beaucoup dessus.
Dirk joue quand même des soli et on le reconnait immédiatement car son jeu est complètement du mien qui est assez particulier car il n’y a pas toujours beaucoup de notes. On sait immédiatement qui de lui ou de moi joue lorsqu’un solo débute et parfois, pour varier les couleurs, il est plus intéressant de le faire à deux. Il y a un long passage soliste par exemple sur « Defenders of the Crown » où il n’aurait pas été intéressant de faire du shred pendant deux minutes donc nous travaillons à deux pour rendre ce moment unique. Cela dépend des morceaux ensuite, parfois je travaille seul et parfois nous discutons pour le meilleur passage possible.
11 – Tobi aime écrire des titres épiques et ici nous avons « The Eternal Wayfarer ». Quelle est l’histoire de ce titre ? Je le trouve plus mélancolique et aventureux qu’un « The Piper Never Dies », « The Pharaoh » ou « Speedhoven »…
Tu trouves ? (ndlr : oui). Intéressant (rires). Je ne sais pas si c’est une chanson mélancolique mais il est certain que c’est un titre très différent de « Mandrake » ou « Sacrifice » par exemple, avec beaucoup de changements de rythmes et de parties différentes. C’est vraiment un morceau intéressant et sortant de notre registre habituel.
12 – Pour cette tournée, vous jouez avec vos confrères de Unisonic, Freedom Call ou Masterplan comme ce soir. Est-ce uniquement votre choix ?
Ce n’est pas un choix guidé par Nuclear Blast ou quelqu’un d’autres, nous voulions vraiment jouer avec eux. Ensuite, ce sont les tourneurs locaux qui décident qui sera le mieux pour le marché français, pour le marché allemand, anglais, japonais, etc…
Nous avons essayé d’avoir le meilleur package pour les fans, qu’ils soient aussi satisfaits de la première partie et que ça s’accorde au maximum avec nous. Et les retours sont très positifs pour toutes nos premières parties !
13 – Concernant Nuclear Blast, tout va bien entre vous ? Vous avez toujours de grosses tournées, des éditions limitées, vous êtes dans les magazines du monde entier…
Oui, c’est vraiment parfait. Ils ne sont pas toujours d’accord avec nos choix mais finissent toujours par céder et à faire ce que l’on veut (rires). Ensuite, nous échangeons et donnons beaucoup d’idées pour les éditions limitées et c’est eux qui tranchent pour savoir si c’est faisable ou pas. Certaines éditions coutent vraiment chères et ils veulent être certains que ce sera vendu ensuite, surtout avec les gens qui téléchargent ou ne s’intéressent pas à posséder une bonne version avec un son correct et non pas tout pourri (rires).
Ils se battent vraiment pour sortir ce type de produit (ndlr : il montre l’earbook bleu) et ça a quand même plus de gueule qu’un fichier. Ils créés de la qualité et c’est une récompense qu’ils nous fassent confiance sur ces projets, qu’ils pensent que nous sommes capable de les
vendre. Nos relations sont parfaites.
14 – Vous êtes devenus une véritable influence dans le genre aujourd’hui. Avais-tu imaginé qu’un jour, de jeunes groupes veillent monter un groupe grâce à vous, en s’influençant d’Edguy ?
Non, du tout (éclats de rires). Quelque part, j’en rêvais mais je ne pouvais pas dire que je deviendrais une rockstar. Il faut avouer que notre évolution a quand même été très progressive, étape par étape et que nous n’avons jamais senti qu’à un moment, tout allait trop vite et devenait ingérable.
Chaque album a été une pierre supplémentaire à l’édifice avec des tournées plus grandes, de meilleures ventes, de plus grandes salles, de plus en plus de festivals. Il faut aussi avouer qu’il y a une part de chance, être au bon endroit au bon moment et sortir du lot quand la demande est présente.
Nous avons commencé en s’inspirant de Kai Hansen, d’Helloween et Blind Guardian et c’est génial de savoir que la roue tourne et que d’autres s’inspirent désormais de nous. Mais nous n’avons pas fini et continuant à grandir, à évoluer et je sais que cela peut encore aller plus loin. Musicalement aussi, nous allons sur de nouveaux terrains, avec de nouveaux éléments et des influences différentes. Ce n’est pas encore terminé (rires).
15 – Il ne faut pas oublier que vous avez en plus le même line up depuis 15 ans. Ce qui est extrêmement rare aujourd’hui mais permet de fidéliser les fans.
Ouais, nous avons de super pouvoirs (rire général). Tout le monde dans le groupe connait exactement sa place et sait ce qu’il doit faire. Tout le monde peut parler et écouter. Evidemment, nous avons des opinions parfois différentes mais quand une situation ne convient pas à quelqu’un, on lui dit simplement « Viens, assis-toi et nous allons discuter de la meilleure solution possible pour tout le monde ».
Nous sommes tous vraiment content de vivre dans ce groupe et nous ne voulons pas détruire ça pour des futilités. C’est effectivement très rare et nous voulons le garder !
16 – Qu’est-ce que tu écoutes dans la scène metal aujourd’hui ?
Beaucoup de choses. Les deux derniers albums que j’ai beaucoup écouté sont le dernier Unisonic bien sûr et le nouvel In Flames que j’aime beaucoup, avec une belle évolution et une maitrise de leur nouveau style. Après, je découvre de temps en temps de nouveaux groupes mais je n’ai pas vraiment le temps d’écouter beaucoup d’albums dans leur intégralité.
17 – Aujourd’hui, beaucoup de groupes sortent des albums mais ne peuvent vivre de la musique à cause des difficultés du téléchargement notamment. Qu’est-ce qui fait que les gens achètent, par exemple, un album d’Edguy et pas un autre ? La chance ? La qualité ? Le nom du groupe ?
Je ne sais pas trop, c’est difficile à dire. Certains fans sont fidèles et vont acheter quoiqu’il arrive, d’autres attendent de connaitre. Il y a aussi des différences culturelles entre les pays qui vont préférer acheter des disques de tels genres ou tels artistes.
Ceux qui téléchargent en masse ne recherche pas forcément une bonne qualité et n’achètent pas de toute façon mais cela peut permettre de les faire venir aux concerts et d’acheter du marchandising. C’est un ensemble et il ne faut rien laisser de côté, ni les cds ni les concerts car même des fans qui n’achètent pas repartent plus facilement avec un cd en concert que dans un magasin. Je pense qu’il faut beaucoup jouer, se montrer et c’est ainsi que l’on grandit, en jouant devant de plus en plus de monde et faire circuler son nom. C’est une évolution naturelle. C’est un style de vie, une profession et il faut faire des sacrifices parfois pendant des années, partir pendant deux ans, etc…
18 – Et tu comprends les groupes qui sortent constamment les mêmes albums ou qui ont peur de se renouveler car ils redoutent l’échec commercial ?
Oui je comprends car la musique est un environnement très difficile. Il est très facile de prendre un risque et de se planter derrière. Quand tu as une famille, tu veux garder une certaine sécurité autour de toi et prendre des risques est parfois compliqué. Mais cela peut aussi être contreproductif et il n’en ressortira rien de bon. Il n’y a pas de solution miracle et je peux comprendre les musiciens qui ont peur de ne plus pouvoir jouer et de devoir arrêter la musique.
19 – Dernière question plus légère. Tobias est un grand supporter du Bayern Munich. Le reste du groupe aussi ou était-il seul à fêter les trophées la saison dernière ?
Nous étions tous devant la coupe du monde à la place d’enregistrer le disque (rires). Certains membres du groupe sont supporters du Borussia Dortmund donc cela donne quelques combats lors des confrontations (rires).
14 – Vous êtes devenus une véritable influence dans le genre aujourd’hui. Avais-tu imaginé qu’un jour, de jeunes groupes veillent monter un groupe grâce à vous, en s’influençant d’Edguy ?
Non, du tout (éclats de rires). Quelque part, j’en rêvais mais je ne pouvais pas dire que je deviendrais une rockstar. Il faut avouer que notre évolution a quand même été très progressive, étape par étape et que nous n’avons jamais senti qu’à un moment, tout allait trop vite et devenait ingérable.
Chaque album a été une pierre supplémentaire à l’édifice avec des tournées plus grandes, de meilleures ventes, de plus grandes salles, de plus en plus de festivals. Il faut aussi avouer qu’il y a une part de chance, être au bon endroit au bon moment et sortir du lot quand la demande est présente.
Nous avons commencé en s’inspirant de Kai Hansen, d’Helloween et Blind Guardian et c’est génial de savoir que la roue tourne et que d’autres s’inspirent désormais de nous. Mais nous n’avons pas fini et continuant à grandir, à évoluer et je sais que cela peut encore aller plus loin. Musicalement aussi, nous allons sur de nouveaux terrains, avec de nouveaux éléments et des influences différentes. Ce n’est pas encore terminé (rires).
15 – Il ne faut pas oublier que vous avez en plus le même line up depuis 15 ans. Ce qui est extrêmement rare aujourd’hui mais permet de fidéliser les fans.
Ouais, nous avons de super pouvoirs (rire général). Tout le monde dans le groupe connait exactement sa place et sait ce qu’il doit faire. Tout le monde peut parler et écouter. Evidemment, nous avons des opinions parfois différentes mais quand une situation ne convient pas à quelqu’un, on lui dit simplement « Viens, assis-toi et nous allons discuter de la meilleure solution possible pour tout le monde ».
Nous sommes tous vraiment content de vivre dans ce groupe et nous ne voulons pas détruire ça pour des futilités. C’est effectivement très rare et nous voulons le garder !
16 – Qu’est-ce que tu écoutes dans la scène metal aujourd’hui ?
Beaucoup de choses. Les deux derniers albums que j’ai beaucoup écouté sont le dernier Unisonic bien sûr et le nouvel In Flames que j’aime beaucoup, avec une belle évolution et une maitrise de leur nouveau style. Après, je découvre de temps en temps de nouveaux groupes mais je n’ai pas vraiment le temps d’écouter beaucoup d’albums dans leur intégralité.
17 – Aujourd’hui, beaucoup de groupes sortent des albums mais ne peuvent vivre de la musique à cause des difficultés du téléchargement notamment. Qu’est-ce qui fait que les gens achètent, par exemple, un album d’Edguy et pas un autre ? La chance ? La qualité ? Le nom du groupe ?
Je ne sais pas trop, c’est difficile à dire. Certains fans sont fidèles et vont acheter quoiqu’il arrive, d’autres attendent de connaitre. Il y a aussi des différences culturelles entre les pays qui vont préférer acheter des disques de tels genres ou tels artistes.
Ceux qui téléchargent en masse ne recherche pas forcément une bonne qualité et n’achètent pas de toute façon mais cela peut permettre de les faire venir aux concerts et d’acheter du marchandising. C’est un ensemble et il ne faut rien laisser de côté, ni les cds ni les concerts car même des fans qui n’achètent pas repartent plus facilement avec un cd en concert que dans un magasin. Je pense qu’il faut beaucoup jouer, se montrer et c’est ainsi que l’on grandit, en jouant devant de plus en plus de monde et faire circuler son nom. C’est une évolution naturelle. C’est un style de vie, une profession et il faut faire des sacrifices parfois pendant des années, partir pendant deux ans, etc…
18 – Et tu comprends les groupes qui sortent constamment les mêmes albums ou qui ont peur de se renouveler car ils redoutent l’échec commercial ?
Oui je comprends car la musique est un environnement très difficile. Il est très facile de prendre un risque et de se planter derrière. Quand tu as une famille, tu veux garder une certaine sécurité autour de toi et prendre des risques est parfois compliqué. Mais cela peut aussi être contreproductif et il n’en ressortira rien de bon. Il n’y a pas de solution miracle et je peux comprendre les musiciens qui ont peur de ne plus pouvoir jouer et de devoir arrêter la musique.
19 – Dernière question plus légère. Tobias est un grand supporter du Bayern Munich. Le reste du groupe aussi ou était-il seul à fêter les trophées la saison dernière ?
Nous étions tous devant la coupe du monde à la place d’enregistrer le disque (rires). Certains membres du groupe sont supporters du Borussia Dortmund donc cela donne quelques combats lors des confrontations (rires).
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interview réalisée par Eternalis
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