Alice Cooper nous livre son 8ème album (et non l'un des moindres !!) (9ème si on compte les
Lives) en mars 1975 :
Welcome to My Nightmare
Une réédition de cet album fut enregistrée en 2002 comprenant une version différente des titres suivants :
Devil's food,
Cold ethyl et The awakening. Je n'ai malheureusement pas cette version et ne peut juger de la valeur de ces derniers (si quelqu'un a cette version pourrait-il me dire que valent ces titres bonus ?)
La pochette fut réalisée par Drew Struzan et fait partie du top 100 des plus belles pochettes d'albums de tout les temps dans le Rolling
Stone Magasine. Je trouve qu'une belle pochette donne encore plus envie d'acheter un album et celle ci a atteint son but avec moi, j'avais déjà envie de me procuré ce disque et la vue de cette pochette m'a convaincu.
Cet album est un concept-album (comme
Alice Cooper sait si bien les faire) qui forme une sorte de journal évoquant les cauchemars d'un certain Steven.
Première remarque générale sur ce disque :
Alice Cooper en est peut être déjà à son 8ème album en l'espace de 5 ans mais il ne bâcle pas son travail pour autant Tout ce qu'il entreprend jusqu'à maintenant est réussi ! Cet album n'échappe à la règle.
SI vous chercher un cd de
Hard rock ici vous risquez d'être déçu, par contre si ce que vous recherchez est un bon disque qui regorge de punch et d'émotions alors il est fait pour vous.
Album contrasté par d'un côté des morceaux plutôt lents et étranges (voire angoissant) tels que Years ago et The awakening et d'un autre côté des morceaux qui ont la pêche et qui vous font bouger dans votre salon comme
Some Folks (celui ci est tout simplement énorme, un des meilleurs de l'album pour moi avec son côté musique de cabaret) ou
Cold ethyl.
Que ce soit un style ou l'autre c'est en tout cas toujours réussi,
Alice Cooper maitrise les deux parfaitement.
Des titres plus rock comme Departement of youth ou encore
Escape sont également des monstres d'efficacité.
Tous les titres s'enchainent bien et forment une bonne continuité. Dans cet opus tout est bon, surtout Steven (son intro qui fait penser à un film d'horreur ultra connu) avec ses passages tantôt angoissés tantôt plus rock à l'ancienne comme nous l'a toujours fait le Coop'.
On peut largement affirmer que Mr. Cooper n'a pas travaillé à la va vite.
Alice a passé plus de temps sur la réalisation de cet album que pour les précédents (jusqu'à cet album, ils sortaient à peu près 2 albums par an alors que cet album est séparé par 2 ans de
Billion Dollar Babies) et l'attente en à valut le coup, le résultat est sans faute, on s'approche furieusement de l'album parfait.
L'album débute de manière grandiose, finit en apothéose et entre les deux... et bien, c'est que du bonheur !
Sinon au niveau de la production, Bob Ezrin a fait du bon boulot, le son est impeccable et le mixage est bien fait.
Conclusion :
Alice Cooper signe là un très bon album où rien n'est à jeter. A posséder de toute urgence si ce n'est pas encore le cas.
19/20
Meme si l'album n'est pas mauvais, j'ai toujours du mal avec Alice Cooper.
15/20
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