Vous prenez un grand mixer, vous mettez dedans, une cuillère de Toto, du
Foreigner en poudre, un sachet de
Deep Purple, une branche d'Ultravox, quelques pétales
Def Leppard, 20 gouttes de
Bon Jovi, une dose de Chicago, une pincée d'Elton John, 2 feuille de Yes, une larme de
Judas Priest, une bouteille de Simple Mind et vous obtenez "
Three at Last" de
Drop-O-Rama.
Ou si vous préféré, cet album, est une machine à remonter le temps, calée sur les années 80.
Voila...4 lignes et la chronik est pliée, ça c'est du boulot vite fait, ouf, j'vais pouvoir dormir.
Ce serait sûrement le cas si "
Three at Last" était un disque quelconque
Mais voila, ce ,n'est pas du tout le cas.
Bon, soyons claire, ce n'est pas par l'originalité des compos que
Three at Last, m' a accroché (quoi que), mais c'est par l'interprétation de ces dernières, et une production léché, que je suis littéralement tombé sous le charme de ce groupe de Frenchy, chacun des morceaux, ouvrant la porte à des souvenirs et des émotions d'un autre âge.
Drop-O-Rama nous offre un
Hard franc et assez massif, qu'en une autre époque aurait été sûrement qualifié de FM.
Donc, bien sur
Three at Last est un album très facile d'accès, cet air de déjà vu, qui pourrait être un point négatif, est justement, plutôt attractif, car ce qui pourrait servir à un groupe à camouflé un manque d'inspiration et d'originalité, vous tiens, ici, en haleine, car il en va des ambiances comme des reprise, si c'est pour faire du notes à notes, un copié collé, un Faq similé, cet exercice, n'a aucun intérêt. Mais si comme dans ce cas, vous vous inspirez d'une ambiance, d'une époque, en y apportant toute votre personnalité, votre talent et sans renier l'époque actuelle, vous pouvez la magnifier, voir la transcender, et
Drop-O-Rama, est certes et c'est évident, très inspiré par les 80s, mais pas que dans 1 style, bien que principalement orienté
Hard Rock, comme le très bon "Half
Past Drunk", rapide et mélancolik.
Three at Last, nous offre un panel de genre, comme le très dansant et sombre "Hero", très Simple Mind dans la forme avec une basse vive et entraînante, une guitare wouah wouah qui tourne et vous fait décoller...superbe, les adjonctions de clavier, la basse, et cette impression de monté constante, ce titre est tout bonnement le meilleur de l'album....comme d'autres XD . Avec "Bewildered", là on est dans le FM à la
Bon Jovi du début, mais en meilleur... non, mais, en autrement, en tout cas un morceau qui tourne bien et lui aussi, entraînant.
quand "Not
That Long
Ago" commence, on se dit tiens "Cocaïne", et puis non, ça embraye un très bon morceau, avec un quelque chose à la croisée de Def Lepp et
Foreigner, ou plutôt de Robert "Mute" Lang :), très entraînant aussi, la basse les arrangement clavier, le piano la voix, tout est "parfait", les guitare idéales fines et précises. Le titre qui suit "Electric Light"est une superbe ballade, un peu môle certes, ceux qui connaissent l'Electric Light Orchestra, y seront sensible. "Dont
Kill Your
Idols", c'est la larme de
Judas Priest, mais j'exagère, c'est surtout pour le coté très British du morceau, mais c'est pour le moment, le titre le plus
Metal, et il font ça très bien, et on continus dans le
Hard Rock pur jus avec "
Head Rolls" une espèce de revisite de "
Hush", le célèbre titre de Billy Joe Royal superbement repris par
Deep Purple, sauvagement Vintage, le solo psychédélique, rajoute du cachet, à la touche final....très bon.
"
Visions In Black
And White" est plus actuel, mais malgré tout, avec un touche de
Bon Jovi, un titre mid-tempo avec guitare rythmique tranchante et basse groovante, la basse est d'ailleurs un des point fort du groupe, "Pink Is For Girls" que l'on pourrait croire Goth, est carrément New Wave, très efficace, avec un bridge superbe où la basse s'exprime avec classe et groove.
"Porcelain
Girl" la pincé d'Elton John, une magnifique ballade (qui ressemble aussi à ce que
Slade pouvait nous faire, point de vu voix aussi d'ailleurs) un peu triste, et où tout le monde est vraiment très bon, mené par la voix et la basse, les choeurs et le piano, renforcent, la tristesse du titre. "
Angel And Devil Revisited", n'est pas mauvais, mais c'est le titre faible de l'album, le moins "original", mais bien exécuté, j'aime surtout la basse et c'est ici, que la guitare est la plus
Hard, et la fin est très belle.
et pour finir, le très purplien "Saints" du moins au début, le titre le plus Prog de l'album, une basse entêtante, et une guitare aérienne et torturé, un titre de grande qualité, bon les synthé auraient mieux été en violon que comme présentement en accordéon, mais c'est un point de vu personnel
Bon donc, pour conclure,
Drop-O-Rama, n'est pas très original dans le fond, mais malheureusement, c'est le cas de 95% de la production actuel (tout genres et horizon différents), mais la forme est tout simplement superbe, ce que je retiens surtout, un gros travail d'arrangement, très efficace, une basse virtuose, et un chanteur caméléon, qui s'adapte, à chaque ambiance, et qui surtout, n'imite personne, parfois une inflexion peu rappeler un tel, mais reste trés personnelle quand même
un album donc, pas indispensable, mais que je ne regrette absolument pas de posséder
fabkiss
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