Après son départ de la formation non moins connus
Napalm Death, le chanteur Lee Dorian est parti fonder le groupe
Cathedral avec Mark Griffiths à la basse et Gary Jennings à la guitare. C’est en 1991 que sort leur premier méfait du nom de «
Forest of Equilibrium ». Une galette mettant en scène un
Doom des plus lourd et des plus malsain, permettant ainsi à
Cathedral de devenir un des précurseurs de cette scène.
C’est donc en 1993 que la bande à Lee Dorian remit le couvert avec «
The Ethereal Mirror », toujours signé sur le label anglais « Earache Records ». Et là grosse surprise !!!!!
Cathedral abandonne son
Doom pour un Stoner
Metal encore légèrement teinté de
Doom. Ceci étant maintenant leur marque de fabrique puisqu’ils continueront à évoluer dans ce style avec les albums suivants. N’aimant pas leur premier opus, j’avoue préférer nettement ce coté de
Cathedral.
Après une intro mettant déjà en évidence l’évolution du groupe arrive le morceau «
Ride ». Ce dernier est très rythmé et assez sautillant, à des année lumière de l’album précédent. Impossible de ne pas remuer la tête d’avant en arrière à l’écoute de cette chanson. Cet effet est en grande partie produit par le jeu de batterie de Mark Ramsey Wharton.
« Enter the worms » est un peu plus lent mais non dénué d’un groove évident. Impossible de ne pas chanter le refrain avec Lee Dorian. Comme sur la majorité des titres composants «
The Ethereal Mirror », Garry Jennings nous balance de courts solis merveilleusement bien exécutés et de toute beauté.
Le titre suivant est du même acabit. C'est-à-dire qu’il est composé de grosses rythmiques, de refrains mémorables et se terminant en apothéose.
On souffle un peu avec « Fountain of Innocence » qui nous offre une alternance entres passages atmosphériques (guitares acoustiques à l’appuie et chant clair) et passages écrasants de violence. Encore une fois, Jennings nous concocte un soli des plus magnifiques qui clôture ce magnifique morceau.
Le seul point faible de l’album est sans conteste le titre «
Grim Luxuria » qui sans être complètement mauvais, n’égale pas les autres titres par sa linéarité et son manque d’inspiration. Heureusement, il ne dure que 4mn47, ce qui affecte peu la qualité du reste de la galette.
«
Jaded Entity » renoue légèrement avec le passé de
Cathedral en nous proposant un titre lourd et lent mais non dénué d’intérêt, coupé au milieu par un court intermède acoustique.
Le groupe continue sur sa lancée doomique avec «
Ashes you Leave » que je trouve un peu trop long pour un titre pas assez varié mais le travail de Lee Dorian avec sa voix rattrape le tout. En effet, Il passe aisément d’un registre agressif à un registre plaintif, mélancolique.
Arrive ensuite le titre le plus long de l’album : «
Phantasmagoria » qui reprend le schéma déjà établie par le groupe avec les précédente chansons. Peut ètre pas assez varié pour sa durée mais on ne s’ennuie pas une seconde et c’est ça le plus important.
En conclusion de l’album,
Cathedral sert une courte plage acoustique de toute beauté montrant que Lee Dorian est également à l’aise dans un registre clair. Ça finit donc sur une bonne note.
«
The Ethereal Mirror » est selon moi la plus grande réussite de
Cathedral à ce jour. Il devrait facilement plaire à tous ceux qui ont déjà apprécié la musique du groupe avec le reste de sa discographie. Pour ceux qui ne connaissent pas, je ne vous conseillerai que trop de découvrir le groupe anglais avec cette galette.
Un mot sur la pochette CD de l'édition d'origine avec ce format dépliant permettant de voir en entier le dessin fantasmagorique dans sa globalité.
Sans doute mon préféré du groupe, et un style propre aux Anglais immédiatement identifiable.
Mon préferé du groupe, celui qu m'a permis d'apprecier le groupe! La pochette est juste magnifiqe.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire