Tales of the Coffin Born

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17/20
Nom du groupe The Grotesquery
Nom de l'album Tales of the Coffin Born
Type Album
Date de parution 10 Janvier 2010
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album19

Tracklist

1.
 Coffing Birth (Sang Geburt)
 04:36
2.
 Morbul Child
 03:47
3.
 That Thing Which Lurks in Shadows
 03:42
4.
 Necromantic Ways
 04:51
5.
 The Terrible Old Man
 04:12
6.
 Sins of the Father
 05:04
7.
 Spirits of the Dead
 03:15
8.
 Nightmares Made Flesh
 03:40
9.
 Sepulcher Macabre
 05:54
10.
 Fall of the House of the Grotesque
 06:59

Durée totale : 46:00

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The Grotesquery


Chronique @ grogwy

19 Janvier 2022

Avec The Grotesquery Kam Lee est (enfin) de retour !

Alors qu'on n'avait plus eu de nouvelles de Kam Lee depuis son départ de Massacre en 1996 (lors des sessions d'enregistrement de "Promise"), le légendaire vocaliste refait parler de lui à la fin des années 2000.
D'abord discrètement en 2007 lors de la sortie (sur Ibex Moon Records) de "They Rise", le premier l'album de Denial Fiend, une jeune formation de Death Metal formée par le guitariste Sam Williams dans laquelle on retrouve également l'ancien bassiste de Six Feet Under (et auparavant de Massacre et de Death) Terry Butler et l'ancien batteur de Lowbrow et Nasty Savage Curtis Beeson.
Puis surtout en juin 2009 lorsque atterrit dans les bacs "Feast Of Flesh", le premier disque de Bone Gnawer, un vieux projet auquel Kam Lee a redonné vie avec l'aide du guitariste (et bassiste) Rogga Johansson (membre de nombreuses formations telles que Paganizer, Putrevore, et Ribspreader), du guitariste Ronnie Björnström, et du batteur Morgan Lie.
Après la sortie de l'album (qui reçoit un accueil mitigé), et contre toute attente, Kam Lee et Rogga Johansson engagent le bassiste Johan Berglund et le batteur Brynjar Helgetun afin de former un nouveau groupe.
Baptisé The Grotesquery le quatuor enregistre "Tales of the Coffin Born", un disque que le label allemand Cyclone Empire (Demonical, Evocation) commercialise en janvier 2010.

Si "They Rise" et "Feast Of Flesh" n'avaient pas pleinement convaincus, ce ne sera pas le cas avec "Tales of the Coffin Born", un concept album qui raconte l'histoire d'un homme qui, après avoir conclu un marché avec un démon, assassine des personnes afin de nourrir (et donc de maintenir en vie) son fils malade né trois jours...après le décès de sa femme !
En effet dès "Coffin Birth (Sarg Geburt)", qui comme tous les morceaux du disque est intronisé par un texte lu par Kam Lee, The Grotesquery balance un Death Metal rapide et violent qui renvoie à Massacre et Benediction.
Celui-ci est suivi de "Morbid Child", un titre très lourd sur lequel la bande à Kam Lee, tout en continuant à s'inspirer de Massacre (les solos décousus de Rick Rozz en moins) et Benediction, se rapproche du Death Metal poisseux que Six Feet Under pratiquait à ses débuts.
Avec "That Thing Which Lurks In Shadows" et "The Terrible Old Man" The Grotesquery nous offre deux excellents morceaux où certaines parties de guitares de Rogga Johansson (qui tenait la basse au sein de Bone Gnawer, ce qui explique, peut-être, la différence de qualité avec The Grotesquery) renvoient à Bolt Thrower.
Ce qui est paradoxal c'est qu'après avoir influencé Benediction avec Massacre, trente ans plus tard c'est la formation anglaise qui, avec le temps, a développé son propre style qui est devenue l'influence principale du nouveau groupe Kam Lee !
Car hormis "Spirits Of The Dead", un titre sur lequel, à nouveau, The Grotesquery délivre un Death Metal extrêmement gras et "Nightmares Made Flesh", qui voit le groupe adopter ces fameuses lignes de guitares hennissantes propres au Brutal Death Metal, à l'écoute de "Necromantic Ways", "Sins Of The Father", et "Sepulcher Macabre" (des morceaux à la fois puissants et agressifs) difficile de ne pas faire le parallèle avec les albums "The Grand Leveller" (1991) et "Transcend The Rubicon" (1993) de Benediction.
Une impression que confirme "Fall Of The House Of The Grotesque", un titre plus long que les autres qui permet aux membres de The Grotesquery de proposer davantage de passages lugubres.

Premier volet d'une trilogie, "Tales of the Coffin Born" permet, enfin, à Kam Lee de revenir sur le devant de la scène avec un groupe solide et, surtout, avec un disque de très bonne tenue.



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