Certains groupes plagient, d'autres s'inspirent, certains encore sont tout simplement influencés. Dans le cas d'
Aria, groupe russe directement sorti des 80's, on a un réel clone des célèbres Iron Maiden, période 1988.
Période 1988 ? Mais, c'est le
Seventh Son, ça ?
Oui, oui et oui oui ! Le dernier "classique" de la Vierge de fer, alors au sommet de sa gloire. Et
Aria, qui dans ces années là était considéré comme un groupe largement influencé par nos British, a pondu là son album le plus Maidenien. Il y a eu
Wolf, et beaucoup d'autres groupes qui ont largement copié le groupe cher à
Steve Harris, mais ce fut souvent la période
Di'Anno, soit la partie la moins progressive du groupe.
L'originalité (enfin, si on peut dire) ici se situe plus dans le choix d'
Aria de s'inspirer, que dis-je, de carrément pomper le septième album du groupe de
Steve Harris.
Alors, du
Steve Harris, des cavalcades, ici vous en aurez pour votre argent, l'album ne se trouvant qu'en import russe (et nécessitant à minima un petit crédit à taux zéro), du moins à ma connaissance, avec des titres progressifs, des ambiances réussies, de la basse omniprésente, des riffs typiques en veux-tu en voilà ; bref, on a là un vrai abécédaire du
Seventh Son of a
Seventh Son. Même le son, moins puissant, mais tout aussi adapté, présente des similitudes troublantes.
Cela en fait-il un album de qualité ? Et bien, le pire, c'est que oui. Et trois fois oui.
Les titres sont entraînants, vifs et inspirés. Le chant en russe empêche bien entendu les non-initiés à fredonner les paroles sous la douche, mais c'est vraiment le seul frein. Ainsi, tous les morceaux sont prenants, quasiment du niveau de son modèle, ce qui est une prouesse en soi. Inutile de les citer tous, car l'ensemble est réellement enthousiasmant. Parole de fan de Maiden de cette période.
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