Plus qu’un nouvel album,
Peace Breaker » marque le retour des Berlinois de
Skew Siskin. Il faut dire que depuis la sortie de «
Album of the Year », il y a maintenant près de quatre ans, le groupe n’avait pas été épargné par les galères. Pourtant tout avait bien commencé, avec notamment une belle tournée Française. Mais le groupe se fait de plus en plus rare, fait quelques apparitions sporadiques (première partie de Scotland à l’Olympia, un Zénith avec Motörhead), change de musiciens avec s’il vous plaît l’arrivée de
Randy Black, ex
Annihilator à la batterie. Le poste de bassiste sera quand à lui attribué à Henning Menke. Malgré tout, nous n’avions pas fini de ronger notre frein. Et puis tout d’un coup, une tournée s’annonce. C’est dans les bagages de Lemmy et consort que les Skew feront le grand retour dans les principaux Zéniths de France. Et qui dit tournée, dit album, cette petite rondelle de plastique que nous attendions tant. Et si nous avons été patients, le groupe nous en remercie que plus. Car si il y a un album qui porte bien son nom, c’est bien «
Peace Breaker » ! Petit brûlot rock’n’roll qui va vous faire haïr de vos voisins car il est appelé à être écouté fort, très fort. Produit par le tandem Jimi Vox et Nina C. Alice et mixé par Jimi Vox, le son se veut plus metal, plus « in your face », mais toujours avec l’esprit du r’n’r qui hante les compos du combos (écoutez « Who the
Hell are you » pour vous en convaincre) ! Et on peut dire qu’au niveau des chansons, ça envoie sévère.
Pas de chichi, on balance la sauce, on fait péter la disto et la Wha Wha pour accompagner cette voix reconnaissable entre mille, celle de Nina ! Cette dernière s’est également lâchée au niveau des paroles. Car
Peace Breaker » prend également son sens à la lecture du texte («
Trouble Shooter », « Hit you Harder », « Who the
Hell are you » ou « I wanna be me »). Nous retrouverons également sur l’album une petite touche de Lemmy qui a co-signé deux titres, une chansons d’Ivan Karl et Cindy Hudson (qui se sont illustrés avec Pati Smith « I don’care » ainsi que
Wolf Hoffmann qui participera à « Who the hell are you »
Et si A.O.T.Y se voulait un poil trop long avec ses quatorze titres, il n’y aura pas ici de remplissage. Toutes les chansons méritent leur place sur cet album (même si « Eva Braun is back in town » est un peu trop répétitif) et il serait injuste de vouloir nous en faire choisir un. Grosse baffe en perspective à la chaîne, comme à la scène.
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