In Sorte Diaboli

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15/20
Nom du groupe Dimmu Borgir
Nom de l'album In Sorte Diaboli
Type Album
Date de parution 24 Avril 2007
Enregistré à Studio Fredman
Style MusicalBlack Symphonique
Membres possèdant cet album1332

Tracklist

1.
 The Serpentine Offering
 05:09
2.
 The Chosen Legacy
 04:16
3.
 The Conspiracy Unfolds
 05:23
4.
 The Sacrilegious Scorn
 03:58
5.
 The Fallen Arises
 02:59
6.
 The Sinister Awakening
 05:09
7.
 The Fundamental Alienation
 05:17
8.
 The Invaluable Darkness
 04:44
9.
 The Foreshadowing Furnace
 05:49

Bonus
10.
 The Ancestral Fever
 05:51
11.
 The Heretic Hammer
 04:36

Durée totale : 53:11

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Dimmu Borgir


Chronique @ Vinterdrom

15 Fevrier 2009
Il fallait bien que ça arrive un jour …

Et pourtant, qui aurait pu le prédire à la vue ou plutôt à l'écoute d'une carrière entamée sous les meilleurs auspices, culminant sur un "Stormblåst" de toute beauté, empli de tessitures guitaristiques hypnotiques et d'harmonies pianistiques touchantes baignées d'une aura mystérieuse, à la fois nostalgique et mortuaire, assurément l'une des plus belles réussites en matière de black metal atmosphérique, suivie d'un "Enthroned Darkness Triumphant" plus véloce, plus rentre-dedans, moins envoutant certes, mais qui a su frapper juste par ses riffs acérés et ses claviers monumentaux, plus symphoniques et grandiloquents que par le passé.
Rien ne laissait alors présager de la catastrophe, et pourtant … une seconde partie de carrière où le clinquant et l'artificiel prirent progressivement le pas sur la sobriété et l'authenticité avait de quoi mettre la puce à l'oreille. Une orientation estompant la flamme du Black Metal pour jouer de plus en plus à fond la carte du spectaculaire, parfaitement assumée cela dit, ayant trouvé son aboutissement sur un "Death Cult Armageddon" se posant en véritable blockbuster hollywoodien gorgé de riffs pétaradants propulsés à grands coups d'orchestrations massives, parvenant à compenser une inspiration aussi mince qu'un sandwich SNCF, pour peu que l'on ait envie de mettre le cerveau sur off un moment, bien aidé en cela par son soucis du détail permanent et une recherche effrénée de l'arrangement qui tue. Fort sympathique et distrayant. Seulement voilà, le doute commença à s'insinuer en mon esprit : les norvégiens de DB (Dummy Burger ? … non, Dimmu Borgir, mon bon monsieur), autrefois si inspirés, devenaient aseptisés.

Dimmu Borgir, le désormais symbole par excellence du BM grande consommation (BM ? … Big Mac ? … non, Black Metal, mon bon monsieur), référence incontournable d'une génération de trve-evil-méchants ne voyant pas plus loin que les bacs de la Fnac, chantre du surfait et de la musique en polymèr(d)e de synthèse.
Ne pouvant vraisemblablement aller plus loin en termes de débauche symphonique pompeuse, les norvégiens décidèrent alors d'adopter une orientation musicale plus brute, une expression plus spontanée traduite par une production plus roots, c'est du moins ce qu'ils prétendaient. Ils ont voulu changer leurs habitudes … pourquoi pas … au fond, je n'ai rien contre ce principe, bien au contraire, car les habitudes c'est comme les bonnes femmes, il faut savoir en changer de temps en temps.
Mais le problème était ailleurs, et les interrogations fusaient : avaient-ils les moyens de concrétiser leurs velléités ? Les guitaristes Silenoz et Galder, ramollis par des années passées à pondre des riffs et autres leads aussi digestes que des barquettes de frites exhalant l'huile rance, pouvaient-ils supporter à eux seuls toute la charpente en la quasi-absence du claviériste Mustis, excellent arrangeur en son état mais arrivé sur le tard pour les séances de répétitions ? Le départ de Nick Barker et sa frappe de brute parviendrait-il à être compensé par l'embauche de Jan Axel "Playskoolhammer" Von Blomberg et sa frappe de mouche ?
Bien évidemment, ces questions demeuraient très inquiétantes, et je craignais franchement le résultat, je me disais qu'il fallait bien que ça arrive un jour. Et c'est arrivé … Le malaise, même si peu apparent, était trop profond. Dimmu Borgir, malade à en crever, tiraillé à s'en tordre, ballonné à en exploser, se retenant jusque-là au nom de la sacrosainte Bienséance, a fini par craquer … et la prophétie se réalisa en ce jour du 27 Avril 2007 : Dimmu Borgir largua un monumental étron dans un tonnerre de flatulences pestilentielles. Nom de code de la chose : ISD (Immonde Selle Dégoutante ? … non, In Sorte Diaboli, mon bon monsieur).

Un ISD déboulant à grands renforts de riffs pseudo-black de bouffon échappé du cirque Pinder, de bourrades thrash poids plume et de cavalcades heavy boiteuses, tournant à vide, s'enchaînant interminablement, interchangeables d'un morceau à l'autre, dégoulinant comme une mauvaise diarrhée que nos deux gaillards S&G s'acharnent à mouliner à grands coups de tremolos-branlettes au rythme de plans de batterie aussi plats que la poitrine de Jane Birkin : rien, absolument rien qui ne justifie de balancer la purée dans son falzar.
Parlons-en justement de cette batterie et du bonhomme aux manettes de la mécanique. Alors, oui, Hellhammer est doté d'un bon niveau technique et a su en son temps apporter rigueur et précision à un Mayhem qui en avait fichtrement besoin au vu de ses toutes premières prods. Mais là, ça sent l'usure. Le manque de puissance est flagrant. Et comme si ça ne suffisait pas, l'usage outrancier du trigger, accentuant l'aspect artificiel et aseptisé de l'ensemble, confère aux percussions un apparat de boîte à rythmes aussi stérile qu'un eunuque.
Rien à retenir de côté-là non plus, si ce n'est du mauvais, comme les breaks laborieux de "The Ancestral Fever" ou le roulement en intro de "The Chosen Legacy" sonnant comme un gamin passant sa crise de nerfs sur son kit en plastoc King Jouet : désolant et crispant.
Sans parler des interventions de Vortex au chant clair, que j'ai failli oublier d'aborder, tant elles m'ont marqué. Aussi déplacées qu'un poil de cul atterrissant dans la soupe, elles se sont retrouvées parachutées là sans trop de raison, certainement pour faire joli ou parce que les fans en réclament. Perdues au beau milieu du massacre, elles n'ont eu d'autre choix que de périr lamentablement, sans pouvoir se défendre. Peuchère…
Un massacre qui n'est cependant pas total, une catastrophe que le claviériste Mustis, tel l'invincible Sangoku surgissant du marasme post-apocalyptique provoqué par l'abominable Freezer, est parvenu à contenir in extremis.
Ses interventions, malheureusement trop sporadiques, parviennent pourtant à redonner vie au revêtement plastique de la carcasse dimmuborgienne, y insufflant un semblant d'élan épique, profilant à elles seules la personnalité de chacun des morceaux de ISD. Le cardiogramme s'emballe enfin au son des arrangements de cordes grandioses de "The Sacrilegious Scorn", je me sens enfin transporté au son des chœurs de "The Conspiracy Unfolds".
Mustis, le sauveur, et qui comme à son habitude, excelle dans les parties de piano de virtuose : "The Sinister Awakening" et "The Sacrilegious Scorn", certainement le titre le plus potable de l'album avec "The Fallen Arises" où le maestro nous propose un instrumental symphonico-médiéval dépeignant une ambiance cinématographique convaincante, voire même ponctuellement envoûtante lors de l'intervention des chœurs angéliques.
Mais si par le passé, son rôle de locomotive du TGV Dimmu Borgir lui permettait de tracter efficacement ses boulets de coéquipiers qui lui servaient de wagon, son positionnement en queue de convoi sur ISD lui coupe toute efficience, le contraignant à commettre quelques fautes de gouts. Forcément, c'est toujours la nullité qui finit par déteindre sur le reste. Je pense aux harmonies bal-musette de "The Invaluable Darkness" ou aux orchestrations hilarantes de "The Serpentine Offering" rappelant les plus grands moments de Goldorak contre les Golgoths, quoique la puissance dégagée évoque plutôt l'OVT d'Alcor (vous savez, cette espèce de frisbee jaunâtre qui se fait dézinguer à chaque épisode).

Voilà pour tout ce qui concerne l'aspect purement technique et compositionnel : pas grand-chose à en sauver, et c'est bien triste. Mais ce n'est pas le plus grave, loin de là. Car Dimmu Borgir a oublié un point essentiel, vital, capital : un album doit être réalisé avec le cœur, les tripes et les couilles. Et cette lacune ne pardonne pas, chaque élément de la Triarchie pointant aux abonnés absents. Dimmu Borgir veut paraître, mais n'est pas, dans ce ISD où tout n'est qu'esquissé, suggéré, caricaturé. C'est beau la volonté, mais contrairement à ce que prétend le célèbre proverbe, vouloir n'est pas toujours synonyme de pouvoir.
Ils entendent nous faire griller vif dans les flammes des Enfers, malheureusement il y a un con qui leur a coupé le gaz (et oui, c'est la crise pour tout le monde).
Point de fournaise ? Alors pourquoi pas une petite séance de blizzard des terres nordiques. Même en restant attentif, je ne perçois que le léger souffle d'une clim Ecotherm. Raté là aussi.
Dimmu Borgir espère nous transformer en passoire sous une pluie de balles tombant dans un tonnerre de détonations assourdissantes, mais je n'entends que les claquements agaçants du AK Paratrooper Jouéclub de mon gentil petit neveu.
Ils aspirent à invoquer le Grand Cornu rompu à toutes les techniques d'étripage en règle, brûlant de nous assommer d'un coup de boule ravageur, de nous perforer d'un coup de corne magistral, de nous achever dans une ruade implacable. Mais que diable, le rituel aurait-il merdé ?! Pourquoi n'ai-je en face de moi qu'une vulgaire vachette emboulée tout droit sortie des joutes épiques d'Intervilles ?!
Ils se sont escrimés à tourner le mythique Diablesses affamées prises en DADV par une meute de cerbères en rut dans un tonnerre de hurlements de souffrance et de jouissance explosant en geysers d'hémoglobine, de mouille et de foutre incandescents. Mais ça joue Ta mère mugissante en jarretelles se tapant son chihuahua dans un flot de menstruation dégueulaxative.
Bienvenue dans le monde du satanic-porno à deux balles et du plastoc en toc, transpirant jusque dans l'artwork et sa figurine au bâti digne d'un éthiopien crevant de famine et aux airbags gonflés à la silicone. Chapeau à l'auteur de cette merde picturale sensée être inquiétante, mais à défaut de chier dans mon froc, je me pisse de rire.

Et comment ne pas parler du summum de l'artificiel et du superfétatoire, j'ai nommé : le miroir. Cet accessoire livré avec la version limitée de ISD, permettant de lire les paroles imprimées dans le livret et dont des hordes de fans ont chanté les louanges, y trouvant un je-ne-sais-quoi de mystérieux et d'énigmatique. Comment peut-on se laisser berner à ce point ? C'est simple : une version Deluxe, un bon coup de pub, de la poudre de perlimpinpin et vas-y que j't'embrouille … Et ça fonctionne, pour peu qu'on soit un tantinet fragile du cigare … ou aficionado des gadgets offerts avec chaque Picsou Magazine. Navrant.
Et derrière tout ça, il y a un concept parolier, une histoire. Ai-je eu l'envie de m'y plonger ? Non. En ai-je eu la patience ? Non plus. Mais qu'importe, un concept en soi n'a jamais fait un album. Il faut aussi et surtout une base musicale solide et cohérente, et au vu de celle que me démontre ISD, le concept, je m'en fous comme de ma première chaussette.
Alors, oui, je ne m'y suis pas intéressé, oui, je ne suis qu'un Trve du Kvlt de la mort qui n'a rien compris à rien, alors oui, traitez-moi comme tel, oui, chatiez-moi, torturez-moi, éviscérez-moi, oui, faites-moi subir les pires tourments de l'Enfer. Oui, mille fois oui, je ne demande que ça. Offrez-moi tout ce que ce fadasse ISD a été incapable de me faire ressentir.

Un ISD qui montre au grand jour les limites et les carences des créations dimmuborgiennes modernes qui, allégées de leurs atours ultra-symphoniques et de leur toute-puissante superproduction, ne sont plus rien.
Des créations d'un orchestre en jupette que le courageux et talentueux Mustis a tenu à bout de bras, permettant de faire illusion le temps de trois albums. Mais tel Messi paumé au beau milieu d'une équipe de CFA, il n'a pu éternellement faire des miracles, surtout en ne jouant qu'une mi-temps. Allez, Must', là tu t'es bien économisé et le prochain match, tu le joues en entier et à fond. On compte sur toi !

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svad - 23 Fevrier 2013: ah ah que d'avis très partagés sur ce groupe !! Pour ma part, je ne suis pas un fan de Dimmu Borgir, et je possède un seul album, acheté à sa sortie, celui-ci.
...Et bien moi je l'aime bien, il y a de très bon morceaux. Un bon album de metal extreme un peu marketé... Je pense que le pb vient du fait qu'il faut prendre ce groupe avec du recul, à l'évidence lui m^me ne se prend pas trop au sérieux.
Pour moi, c'est du "Hollywwod Black Metal" !!
... mais ca n'en fait pas forcement de la mauvaise musique, au contraire. Sur ce...
Morgart - 03 Octobre 2013: hahaha excellente chronique, assassine et marrante au possible.

Je crois que tout a été dit, cet album est plat et je suis content de l'avoir revendu. For All Tid est mon premier album de black et même si on s'aperçoit rapidement que c'est un premier jet pour le groupe, il reste largement plus envoutant que ce cd contenant qu'un premier titre bien senti (fallait bien avoir qqch de potable pour le clip aussi).

Bravo encore pour ce style et cette chronique.
alastaz - 11 Mai 2015: J'arrive après la guerre mais moi j'ais adoré cette album il est clair que ce n'est plus du BM c'est du SBM. Mais si on écoute bien les album de DB à la suite chronologiquement on s'aperçois de l'évolution en bien ou en mal vous seul êtes juge. Début du True Black Metal, Black Metal pour finir sur du Symphonique Black Metal. Sur ce bonne chro quand même \o/
nemesisirae - 08 Mars 2020:

Je pense que le chroniqueur est ....sourd, et qu'il n'a jamais ni touché une guitare ni frappé une cymbale, içi la création de l'album, le concept et les soit disant gadget Picsou forment un tout, qu'il faut savoir apprécier à leurs justes valeurs, après plusieurs écoutes attentives et pas machinalement après une demi écoute et un jugement tout sauf objectif! Parfois, Mr les chroniqueurs vous oubliez que la musique est le sentiment d'une émotion, que l'on perçoit ou pas, et pas une analyse calculée et une théorie basée sur l'attente ou l'obligation qu'à un groupe (d'artistes) de créér ce que tout le monde (en tout cas une bonne partie) en attend!

Et l'évolution de DB jusque EONIAN est simplement géniale! Celui qui ne la comprend pas, n'a pas le droit de la critiquer négativement, tout au plus exprimer son mécontentement sur l'attente qu'il en avait, sans plus.

 

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Chronique @ Eternalis

11 Novembre 2008
« Absolument génial » : tels sont les mots me venant à l’esprit après maintes et maintes écoutes du dernier méfait de Dimmu Borgir.
Ayant quitté l’hystérie de la découverte, je peux affirmer que la critique livrée ici est parfaitement objective et notée uniquement pour la grande musicalité qui le compose.
« P.E.M » mettait les choses aux claires, les démons norvégiens étaient uniques. Eux seuls pouvaient alors se vanter de réaliser un métal si noir et si esthétique à la fois, ce mélange unique de beauté et de laideur, de haine et d’art. « D.C.A » enfonçait le clou voilà quatre ans maintenant dans une direction encore plus symphonique, à la limite de l’excès (ayant pour principal défaut d’infléchir cette haine caractéristique du genre justement). Mais après un succès amplement mérité pour certains et incompréhensible pour d’autres, comment garder son identité sans se répéter mais en gardant une ligne de conduite qui permettrait aux fans de ne pas se sentir lésés ?

La réponse se nomme « I.S.D » et je dois dire que les Norvégiens réalisent avec ce chef-d’œuvre, sans doute une de leur plus grande réussite à ce jour. Mettant quelques peu les atmosphères grandiloquentes des trois précédents albums de côté, Dimmu Borgir revient plus noir, plus malsain, diabolique et possédé que jamais. Le supersonique et jouissif The Choosen Legacy en est la preuve : un énorme « beat » de Hellhammer (ayant remplacé Nick Barker et gratifiant tout l’album de son jeu inimitable et unique de batterie) et un hurlement cauchemardesque de Shagrath, appuyé par des guitares incisives et hypnotiques. Un sentiment de puissance et une ampleur sans pareille mesure émane de ce son produit une nouvelle fois au Friedman mais disposant indiscutablement d’un côté plus sombre que précédemment (malgré le fait que l’on puisse considérer cela comme très propre aux vues de certaines réalisations actuelles du genre), notamment au niveau de la batterie qui dispose d’une profondeur incroyable.

Le morceau The Conspiracy Unfolds va encore plus loin avec cette symbiose unique de noirceur et de lyrisme, se partageant des vocaux hurlés glaçant à des chœurs féminins tourmentés.
Les sporadiques, mais indispensables, interventions de Vortex sont simplement extraordinaires et apportent encore un surplus de mélancolie et de noirceur à un groupe que l’on avait pas vu si dérangeant depuis de nombreuses années (les parties solos de Galder sur The Sinister Awakening), à l’instar de sa splendide pochette.

Il y a fort à parier que les fans les plus « accessibles » du groupe risquent d’être quelques peu démunis face à un tel disque, mais il deviendra probablement avec le temps un album de référence dans le monde obscur du black metal.
Apprenez à connaître l’autre vérité du satanisme : l’art de la sincérité.

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GLADIATOR - 15 Fevrier 2009: Tout à fait d'accord...on en vient même à se demander si c'est bien le même groupe qui a réalisé I.S.D....Glad.
AmonAbbath - 11 Mars 2009: Quelqu'un, plus haut, a demandé 'doit-on, pour faire du vrai true black, un son enregistré dans un garage?' et ce car certains trouvaient le son de In Sorte Diabolis trop aseptisé, ce qui est tres vrai, surtout pour la batterie.

Le son du Puritanical Euphoric Misanthropia est lui aussi tres travaillé, loin (à 1000 lieues, oui) des productions à l'origine du black! Pourtant cet album est considéré comme un (LE?) point culminant de la disco de Dimmu par beaucoup.

Quand un son lasse et ne convient pas, ça se remarque. Ce ne fut pas le cas sur P.E.M., ici par contre...
Ma2x - 27 Mai 2010: Alors, là je sais, je ramène ma fraise très très en retard, mais il se trouve que j'ai acheté cet album pour voir il y a quelques temps déjà et j'ai uen toute petite remarque à faire sur la production, en particulier de la batterie.
Oui cette prod est hyper aseptisé et dans tout les cd's que je possède, je crois que c'est la pire, mais il faut savoir une chose, Hellhammer est un ultra du trigger, et ça s'entend déja sur Mediolanum Capta Est le live de Mayhem, je pense donc que ce son de batterie est un peu sa marque de fabrique...
Ceci dit, comme certains le précise dans les chroniques, Hellhammer à une toute petite frappe, et donc l'usage de triggers semble inévitable...Vous me direz, c'est pareil pour Inferno de Behemoth, et même pour Barker dans les anciens Dimmu, à la différence que ces derniers savent trigger avec subtilité, voir uniquement les grosses caisses (pour Inferno).
Je pense donc que si vous voulez, le son de la batterie n'est pas vraiment une volonté du groupe, mais plutôt de Hellhammer, à voir avec le son du prochain Dimmu sans Hellhammer.
Concernant l'album, ce n'est pas le meilleur, c'est sur, mais je pense qu'il est meilleur que DCA tout de même... moins pompeux en tout cas...
Sur Ce....
Morgart - 26 Septembre 2013: "Il y a fort à parier que les fans les plus « accessibles » du groupe risquent d’être quelques peu démunis face à un tel disque, mais il deviendra probablement avec le temps un album de référence dans le monde obscur du black metal.
Apprenez à connaître l’autre vérité du satanisme : l’art de la sincérité"

Pari perdu car il s'agit de l'album qui marque la fin du Dimmu Borgir intéressant. Cet album est vraiment dans l'ombre de ce qu'ils ont fait prédécemment malgré quelques bons riffs et un très bon premier titre.
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Commentaire @ Julien

30 Mars 2007
Mieux vaut être direct dans ce genre de chronique. Pour ma part et c’est purement personnel, je n’avais pas du tout accroché à Death Cult Armaggedon. Trop clean peut-être, ou tout simplement pas assez Dimmu Borgir. Résultat je ne savais pas trop comment aborder ce nouvel album. Malgré l’arrivé du légendaire frappeur de Mayhem et un Stormblast 2005 intense dans sa réinterprétation, la capacité à écrire de nouveau quelque chose de bon restait à démontrer. Annoncer comme un concept album In Sorte Diaboli me faisait de plus en plus peur, a tord...

Commençons par le concept qui finalement se situe plus autour des paroles que de la continuité musicale. Plantons le décor, nous voilà donc plongés dans un Moyen Age ou l’on retrouve un jeune homme en proie à des interrogations concernant sa foi. Disciple d’un prêtre il se détournera peu a peu du christianisme pour allez du coté des ténèbres. Voilà donc en gros l’histoire qui nous est racontée. Même si musicalement il n’y a pas de liens forts entre les titres, on retrouve quand même des petites connections comme une ligne de chant par exemple (merci Silenoz). Mais ce qui est le plus appréciable c’est que le coté trop grandiloquent qu’avait Death Cult Armaggedon a disparu. Fini l’abus de l’orchestre symphonique à 1 million de dollar. Ici le coté symphonique soutient parfaitement les compos sans les noyer dans un flot mielleux. Comme quoi il ne faut pas abuser des bonnes choses, un c’est bien, trop c’est mal. Résultat l’ensemble dégage nettement plus de noirceur et prend aux tripes. Entre DCA et In Sorte Diaboli, il n’y a pas photo. L’un est un album de black et pas l’autre. Je plains les personnes qui ont découvert le groupe il y a deux ans avec un album aussi médiocre. Les riffs de guitares sont eux aussi plus cinglants, on retrouve une bonne cohérence d’un titre à l’autre et même si ce n’est pas un concept album au sens le plus commun, il est bien difficile d’en tirer un titre. Mieux vaut se garder 40 minutes et l’écouter d’un seul et unique trait, le plaisir n’en sera que plus grand.
Et que dire de Hellhammer ? Il fallait y arriver mais sans faire offense à ces prédécesseurs, il faut avouer que son apport est colossal. Tout le monde sait que c’est un batteur de génie et ce n’est pas cette prestation qui va le discréditer. Agressif et groovy en même temps, il développe son jeu avec sérénité. L’intro à la batterie sur The Chosen Legacy est monstrueuse et ravit les aficionados du genre.
Toujours en comparaison avec DCA, on note une bien meilleure exploitation du chant clair de Vortex. Plus discret mais également de meilleure qualité, ses interventions s’accordent parfaitement avec le chant de Shagrath. Pour faire simple on va dire qu’il est plus-dedans.
Juste pour finir, on peu dire que l’on retrouve un interlude symphonique/médiéval au milieu du disque qui est de toute beauté.

Voilà, sans dire que le disque rivalise avec les premières productions du groupe, on peut tout de même dire que Dimmu Borgir a regagné ses galons de vrai groupe de black symphonique. Reste que l’album peut tout de même postuler au rang de troisième meilleur album dans la discographie du groupe.

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Gonkkar - 27 Avril 2009: Album uniquement a but commercial.

Dimmu est mort depuis longtemps
King_Sathanas - 07 Juillet 2009: Un bon album, c'est pas le meilleur de leur discographie, le meilleur c'est Enthrone avec PEM
Matai - 01 Octobre 2009: J'aime beaucoup Dimmu Borgir mais je préfère Death Cult Armageddon, que j'ai trouvé plus brutal que In Sorte Diaboli justement ... moi je trouve que ça fait plus "commercial", il est bien plus facile à écouter que "Enthrone Darkness Triumphant" ou même "Puritanical Euphoric Misanthropia" (je dis pas que cet album est pas bien, non non, il est même trèd bon, mais l'essence même de Dimmu...je ne l'ai pas trouvée)
Baal666 - 06 Mai 2012: beaucoup plus cru que son predecesseur Death Cult Armageddon ,avec moins de morceau accrocheur à mon gout,mais il reste de tres bonne facture par ça qualité sur le son super bien travaillé ,surtout au niveau la batterie qui me fait halluciner.(son entré sur the serpentine offering)
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Commentaire @ Nagotar

02 Mai 2007
Il est tôt pour faire un article sur cet album. Trop tôt, je le sais. Je n'ai écouté l'album que 3 ou 4 fois, mais ça m'a suffit. Autant le dire tout de suite : si ça n'avait pas été Dimmu Borgir, je n'aurais jamais écouté cet album jusqu'à la fin. Une déception.
Je ne suis pas un fan de Dimmu Borgir, juste un amateur qui reconnaitra volontiers le talent du groupe. J'avais bien accroché à la première version de Stormblast, à Spiritual Black Dimensions, et aussi à Death Cult Armaggedon, et il ne me restait plus qu'à écouter Puritanical Euphoric Misanthropia pour pouvoir faire cet article en toute légitimité, mais voilà, j'ai été tellement déçu que je ne peux pas me retenir...
Peut-être que j'en attendais trop du groupe ? Ce doit être ça, car, en fin de compte, l'album, d'un point de vue objectif, n'est pas si mal que ça. Mais personnellement, je ne reconnais plus Dimmu Borgir, je ne reconnais pas le Black Metal Symphonique qu'il avait l'habitude de servir.
Mis à part The Serpentine Offering, qui doit être le meilleur titre (ce qui expliquerait que ce soit l'extrait mis à disposition, ainsi que la première piste de la tracklist...), je n'ai accroché à aucune chanson. Tout tourne autour des guitares, des gros riffs metal et de la batterie. Exceptée la voix si spéciale de Shagrath, on ne reconnait rien : les claviers, si chers à mes yeux (et mes oreilles) sont trop effacés, et la plupart du temps complètement absents ! Du Black Metal Symphonique sans claviers ? Peut-être, mais pas sur cet album en tout cas. Dimmu Borgir sombre dans les influences Metal diverses, exactement comme a pu le faire Cradle Of Filth sur son dernier opus. Et je pèse mes mots.
Le retrait des claviers est le principal reproche que je ferai. Étant claviériste, je suis très sensible à cet instrument et lorsqu'un groupe sait l'utiliser, en général, j'aime bien. Là, les rares bons passages sont ceux où les claviers se font entendre, le reste est complètement vide de mélodie, de symphonie, de profondeur. Ça devient du Metal presque banal, à la limite du désagréable pour l'amateur de sincérité, d'authenticité et de profondeur musicale ; c'est à des milliers de kilomètres de la pureté et de la majesté du Black Metal Symphonique par excellence, comme Dimmu a pu le faire dans le temps.
Autre chose qui a fait polémique et le fera encore : le chant de Vortex. Les passages où le bassiste s'exprimait étaient jadis majestueux, uniques, et apportaient une dimension considérable aux compositions. Ces passages ont été comme bâclés sur ISD. Dimmu Borgir, les (très) rares fois où Vortex chante, tombe dans la mélodie facile et prévisible, la niaiserie grotesque, la routine peu inspirée, bref plus rien à voir avec ces passages, véritables marques de fabrique du groupe, qui nous ont transportés si loin...

Heureusement, et malgré la comparaison, je vous rassure, du point de vue qualitatif, cet album est supérieur au dernier Cradle Of Filth. Il y a de bons passages, tout n'est pas strictement à jeter, loin de là. Ma déception réside surtout dans le fait que les claviers soient éloignés et ne mènent plus les compos, comme c'était le cas sur Enthrone Darkness Triumphant par exemple. Ils n'ont plus, quand ils sont présents, qu'un rôle d'accompagnement, ils sont là "pour faire beau". Et heureusement d'ailleurs, car sans clavier, ça fait pas beau. Je suis déçu aussi parce que je m'attendais à trouver dans cet album un gros coup de cœur, et mettre au moins 18 / 20, mais là je ne peux mettre plus de 9 / 20. En regrettant la prégnance des guitares et de leurs gros riffs dans les compos, et presque l'absence d'ambiances, de symphonie et de rêverie du fait du retrait des claviers.

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narco - 12 Août 2007: Je trouvais DCA très bon malgré "la perte de vitesse" sur certains morceaux qui auraient pu ne pas être. Mais sur le dernier-né, je trouve qu'il manque trop de choses pour être satisfaisant, enfin il ne s'agit que de mon avis, vous en conviendrez : les riffs ne sont plus aussi percutants et les "gimmicks" sont légions ce qui ne surprend plus et lasse vite. Comme l'a dit Nagotar ça devient "du métal presque banal".
ArchEvil - 08 Décembre 2007: L'album de DB le plus mauvais jamais sorti, je craignais cela depuis le médiocre DCA, c'était inévitable. Cette batterie est immonde, sonne comme une boîte à rythme Playskool. Ben normal puisque trop triggée, ça influe beaucoup sur le rendu studio.
Les parties sympho sont bof et même si Mustis est bon arrangeur, les riffs sont très moyens.
8/20 parce que notre claviériste est là, mais qu'il se barre enfin! Mais je rêve de trop, l'appât du gain l'emporte toujours chez les "artistes" sans inspiration.

Cela dit, DB ne sont pas nuls. For All Tid était prometteur et Stormblast un petit chef d'oeuvre.
mickette - 23 Fevrier 2008: mouais...pas terrible je met 8/20 j'ai pas accroché a part sur "the serpentine offering" sinon bof...
AmonAbbath - 11 Mars 2009: C'est quoi ce batteur culte qui se répète sans cesse (mis à part quelques plans surprenants)?

Et ce son de batterie qui lasse (on dirait celui du Doomsday Machine d Arch Enemy, sauf qu'ici ça ne colle pas à la musique)?

Quelques excellents passages ne parviennent pas à rendre un album génial. Si l'on effaçait tout l'inutile de cet album, on pourrait certainement reconstruire 2 ou 3 chansons superbes.

Album manquant grandement de saveur, sans être nul.
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Commentaire @ Darkkeeper

06 Mai 2007
Je sors de mon vendeur de disques (dont je ne préciserais pas le nom) avec l'édition deluxe de l'album "In Sorte Diaboli" de Dimmu Borgir. A première vue, il a des allures de livre. Et c'est bien plus qu'un livre. Arrivé chez moi. Insertion du CD audio dans le lecteur.

Des enceintes me parvient la musique du morceau "The Serpenting Offering". Je me rappelle que j'ai déjà entendu ce morceau sur le net. C'est à ce moment qu'il choisit de prendre fin. Maudissant mon oubli de l'activation de la relecture automatique d'une piste, et ne trouvant nulle part la télécommande, je me lève donc pour la remettre au début... Et m'arrête en plein mouvement. Et pour cause. Je sens la musique de "The Chosen Legacy" rentrer en moi. Je comprend ainsi que tout l'album s'écoute d'une seule fois.

Pendant que les enceintes continuent à me produire le son divin, je me ré-intéresse à la pochette... Et celle que celle-ci contient. j'ouvre donc la pochette "dans la pochette d'album" après l'avoir tournée comme la page d'un... livre. J'y trouve le livret accompagnant (comme dans n'importe quel album) et le "survole". Je constate très vite qu'il s'agit d'un véritable petit grimoire! (avec 8 double page contre 3 au maximum dans les autres album que j'ai eu l'occasion d'écouter). Je décide de le lire "normalement". Déchiffrant la langue de Shakespeare à peu près aussi facilement que les Hiéroglyphes, Je ne comprend (presque) rien au neuf premières pages (sauf la première constitué d'une image). Dans les pages qui suivent, les portraits des membres du groupe sont entrecoupés de texte en apparence illisibles. J'ai mis environ deux minutes à comprendre que ces textes était imprimé de droite à gauche et retournés. Je reporte mon attention sur la pochette "miraculeuse" et en sort... Un miroir : pour lire les textes décrits plus haut. La classe. Il s'avère en fait que ces textes sont les paroles.

La sonorité de la musique continue à parvenir à mes oreilles. Voilà quatre fois que j'ai écouté cet album et, s'il y a une petite chose que je peux regretter, c'est que le chant de vortex ne soit pas assez présent. Un nouveau coup d'œil dans la pochette m'apprend qu'il reste un papier sur lequel est présenté les objets en rapport avec l'album (vêtements, etc). Je porte mon attention (qui ne pèse pas trop lourd, malgré tout) sur la droite de la pochette pour contempler le pentagramme inversé qui orne la page "porte DVD". j'insère donc celui qu'il contient. Le clip de "The Serpentine Offering" : superbe. Les "making of" sont bien réalisés et la galerie de photo (en noir et blanc) est assez complète (environ trente-cinq photos).

L'édition deluxe de "In Sorte Diaboli"; avec ses huit excellents titres, son illustration de couverture bien pensée (et remplie de symboles), sa pochette présentée de manière originale et son livret accompagnant (tout deux illustré de façon moyenâgeuse) avec son miroir pour lire les paroles, ainsi que le DVD et son contenu; est un album hors du commun qui mérite amplement la note de 20/20 que je lui ai attribué.

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Darkkeeper - 06 Août 2008: Je possède partiquement tous les albums de Dimmu Borgir, dont For All Tid, Enthrone Darkness Triumphant, ou encore la réédition de Stormblast (désolé pour l'orthographe de Stormblast, je n'ai pas le "°" pour le "a"), et je puis t'affirmer sans conteste que In Sorte Diaboli n'a rien d'une "misérable galette". Bien que je reconnais la radicale différence entre In Sorte Diaboli et Enthrone Darkness Triumphant par exemple, j'estime que je ne dois pas noter un album en fonction du déja produit par le groupe, mais en fonction de la qualitée elle même du son. Le son de Dimmu Borgir m'a toujours envoûté, malgré les tournents qu'a pris ce groupe.

Et parlons en, de ce groupe. Le groupe fait de la musique qui lui plait et surtout fait de la musique pour lui : dans le cas contraire c'eut effectivement été un "album à fric". Shagrath dans son chant, Silenoz dans l'écriture des lyrics, et tous les autres ne peuvent lire nos pensées, nos attentes, nos esperances, et faire en fonction. Ils ne sont pas sous le joug des attentes de leur publique. Alors maintenant si l'album ne te plait pas, ignore le plutôt que de cracher dessus.

Selon mon avis, je pense que tu ne l'as pas assez écouter : la musique c'est comme une langue : ça se comprend. Si tu l'écoute, que tu la laisse te pénétrer, que tu ne lui oppose pas tes premières impressions, alors tu la comprendras, et elle te paraitra plus agréable qu'elle ne l'était auparavant.

Si maintenant tu en est dégouté, range le et prend le temps de l'oublier. Il te sera plus agréable à redécouvrir.

Je te souhaite un agréable moment à écouter les meilleurs moment ce magnifique album, notamment la fin de The Fundamental Alienation, le chant de Vortex dans The Serpentine Offering, et bien d'autre moment qui ont contribués à la note que j'ai décerné à In Sorte Diaboli.



Darkkeeper



PS: Steelhammer : j'adore ton avatar
Lovecraft - 25 Avril 2009: Tout comme DarkKeeper, je ne comprends pas la nostalgie de beaucoup par rapport à "Enthroned Darkness Triumphant" et les premiers albums, car depuis, "Puritanical Euphoric Misanthropia", le groupe fait une musique beaucoup plus noire et hargneuse, et même apocalyptique. Cela va aussi pour "In Sorte Diaboli".



Mais je ne comprends pas l'intérêt de DarkKeeper pour la pochette de la version deluxe ! Ce miroir est lourd et encombrant, et surtout peu amusant.
Darkkeeper - 26 Avril 2009: C'est vrai que pour lire les paroles, le miroir n'est pas ce qu'il y a de mieux. Certain penserait peut-être que l'édition deluxe est exagèrement symbolisé parce que ce n'est pas subtil. Mais l'absence de finesse dans la présentation n'est pas pejorative. Mon interêt pour la pochette de l'édition deluxe est qu'elle m'inspire dans mes créations (écrits, image, etc).

Darkkeeper
severedship - 06 Mai 2012: moi j'adore ta chronique ;) continu comme ça !
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Commentaire @ Dimmu

01 Mai 2007
En décembre 2006, après une petite pause suivant la sortie de Stormblast MMV, Dimmu Borgir annonçait la préparation d'un nouvel opus. Il s'ensuivit d'un grand mystère: on savait qu'il s'agirait d'un album concept avec Hellhammer (toujours pas membre officiel du groupe) à la batterie puis silence jusque 2 mois avant la sortie où ils dévoilèrent la tracklist, la pochette et le clip ("The Serpentine Offering") ; un trop bref aperçu pour pouvoir répondre à la question que tout le monde se pose : "retour musical vers Enthrone Darkness Triumphant ou symphonie encore plus soporifique que Death Cult Armageddon ?"
Ce n'est que fin Avril (sauf pour les privilégiés qui auront pu se procurer l'album parfois 1 mois et demi avant la sortie officielle) que le suspense pris fin pour laisser place au soulagement. Le groupe a réussi à trouver le juste milieu concernant le côté symphonique, fort présent lors des intros et les parties plus calmes et très peu lorsque que le reste de l'instrumentation se déchaine afin de ne pas atténuer la puissance/brutalité musicale, le principal défaut de DCA.
Au niveau du reste de l'instrumentation : première fois que Hellhammer pouvait composé au sein de Dimmu Borgir (étant donné que, lors de sa contribution dans Stormblast MMV, il s'agissait d'adapter d'anciens morceaux donc pas de nouvelle composition). Ça s'entend, le jeu de batterie de Hellhammer s'adapte parfaitement à la musique de Dimmu Borgir.
Le chant de Shagrath semble moins soigné, sûrement pour donner une sensation de revenir à la bonne vieille époque du black au son bien crade, le chant de Vortex est quand à lui beaucoup plus propre afin de donner une vision encore plus magistrale de son chant épique.
On notera que les cordes semblent aussi avoir gagner un coté plus technique (mais qui savent quand même continuer à envoyer la sauce quand il le faut).

Le dvd (pour le Ltd) en anglais:
- Le clip "The Serpentine Offering" n'offre rien de spécial car il est facilement disponible sur internet. Il n'en reste pas moins qu'il s'agit du 1er qui ait un sens, une histoire. Il annonce la couleur d'entrée de jeu et a subi une réalisation impeccable.
- Le Making Of du clip est très peu intéressant, ça casserait presque l'image du clip. Ce n'est pas ma tasse de thé mais je comprend que ça puisse intéresser certaines personnes (Interview du réalisateur, de l'acteur principal et report sur la partie du groupe et des figurants).
- Le Making Of de l'album: Interview principalement de Silenoz, de Mustis et du producteur, etc.

En bref, le Ltd a principalement été créé pour les fans. L'album en général quand à lui devrait soit convaincre ceux qui ne voyaient en DB qu'un groupe à fric, soit faire en sorte que les trve tournent définitivement le dos au groupe.


ps: Un petit truc bien sympa (bien que légère prise de tête pour rien): le miroir pour pouvoir lire les lyrics qui sont inscrites à l'envers et la tête en bas. Ça a le mérite d'être original sans pour autant être innovant, ça rajoute un petit je ne sais quoi.

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Darkkeeper - 02 Mai 2007: Excellant chronologie dans le temps pour le début.
Il n'y a aucune allusion (positive ou négative) sur la gallerie.
Le fait d'utiliser le mirroir pour lire les paroles à pour avantages qu'aucun anglophone ne peut les lires "par hasard". Cela aurait eu l'air stupide d'avoir mis juste les paroles "la tête en bas". Et puis lorsque l'on trouve un mirroir, la première chose que l'on fait, c'est que l'on ce regarde dedans. Je pense que c'est une sorte de remise en question, que le groupe nous demande par le biais du mirroir : Qui est tu?, Et le fait d'utiliser un mirroir pour lire les paroles donne une sentation de lire "un message dissimulé" de la vue des autres, d'avoir résolu une énigme.
Dimmu - 03 Mai 2007: Je n'y ai pas songé (et surtout pas pris la peine d'y réfléchire). La théorie est intéressente (je suis du moin en accord avec la derniere) mais il ne faudrait peut etre pas aller chercher des symbolles là où il n'y en a pas (sauf si tu as tes informations concretes).
Darkkeeper - 12 Mars 2009: Pour quoi la note s'élève-t-elle à 1/20 alors que la chronique donne une impression plutôt positive?
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Commentaire @ Al7426

22 Juillet 2008
Il est d'abord nécessaire de comparer cet album de Dimmu aux anciens : il y a encore une fois une évolution notable, l'album est moins violent que le précédent (mais tout aussi bon). On peut noter que les parties symphoniques sont bien plus majestueuses (on est bien loin de Puritanical Euphoric Misanthropia et ses résonances futuristes - Carnival Of King Creation-), comme le démontre The Serpentin's Offering et sa grandiloquente intro.
Les orchestrations posent ainsi une ambiance religieuse (bien que sataniste) et médiévale (le petit passage de clavecin de the Sacriligeous Scorn).
Le petit morceau ambiant nous offre une pause bienvenue dans cette album (comme il y a bien longtemps, à l'époque du black ambiant-For All Tide-).
Niveau des musiciens : Sagrath possède une voix qui va de mieux en mieux (surtout en live), on peut regretter le manque d'opérette de la part de Vortex car elle sont magnifiques, pas de grands changements au niveau des guitares (bien que quelques riffs trash sont à noter), le clavier de Mustis est bien plus présent.

Finissons avec le must : Hellhammer à la batterie.
L'ancien batteur de Mayhem nous prouve encore une fois sa dextérité et se rapidité (The Heretic Hammer - US bonus).
Les blasts (bien que sous-mixés) sont délicieux et on en oublierait presque ce bon vieux Nicholas et sa leçon de blasts sur Puritanical Euphoric Misanthropia !

Bref un album de Dimmu comme on les aime, bien qu'un (tout) petit peu différent mais tout aussi bon que les autres...

Votre fidèle serviteur Al7426

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Commentaire @ vincent

31 Janvier 2009
Bonjour à toutes et tous,

Il était temps. Après de nombreuses écoutes, je suis enfin prêt à rédiger ma modeste chronique pour cet album. J'écoute Dimmu depuis 1999. Et seul le track Serpentine Offering me procure un frisson, surtout les grandiloquentes premières notes. Il est clair que Dimmu a changé de trajectoire avec le Puritanical que l'on pourrait presque considérer comme leur "black album". "DCA" a enfoncé le clou. Plus brutal, moins (beaucoup moins... ) atmosphérique (ou sympho) que le magnifique "Spiritual" ou "Enthrone", Dimmu est désormais un peu brouillon, puissamment dévastateur et plus malsain que jamais et rameute surement d'autres fans. Mais le problème est là : à trop vouloir en faire, j'y décèle une certaine homogénéité, un son continu, parasité, un côté destructuré si bien que j'ai un mal fou à fredonner un riff, un refrain. à retenir.. grand dieu... quelque chose de toute cette bouillie. C'est répétitif au possible. Allez allons-y : un morceau peut se composer de 3-4 parties différentes sans ligne de conduite et ce track adopte un titre à la limite du compréhensible (de toute façon c'est jamais très important un titre, faut que ça sonne bien, point final) ce morceau se fait passer pour une chanson. Ca commençait à devenir intéressant et hop on change de rythme, ça breake à tout va, des idées pas abouties, des cassures surprenantes. Alors, fan de DCA, vous allez y trouver votre compte, mais pour les autres, je vous propose vivement de l'écouter avant de l'acheter. Je cherche, je cherche quelque chose de positif, un élément qui me fasse remettre ce CD sur la platine, mais à part une soirée peu inspirée, il n'y a rien. Et la voix déshumanisée de Shagrath, désolé, je reste ouvert à tout, mais là on frise le robot-metal et je sature moi-même... Salut à tous.

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