Haven

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16/20
Nom du groupe Kamelot
Nom de l'album Haven
Type Album
Date de parution 05 Mai 2015
Enregistré à Lala Mansion Studios
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album125

Tracklist

Original Album
1.
 Fallen Star
 04:37
2.
 Insomnia
 04:11
3.
 Citizen Zero
 05:47
4.
 Veil of Elysium
 03:52
5.
 Under Grey Skies
 04:50
6.
 My Therapy
 04:24
7.
 Ecclesia
 00:44
8.
 End of Innocence
 03:48
9.
 Beautiful Apocalypse
 04:24
10.
 Liar Liar (Wasteland Monarchy)
 05:52
11.
 Here’s to the Fall
 04:03
12.
 Revolution
 04:47
13.
 Haven
 02:13

Bonus
14.
 At First Light (vinyl Bonustrack)
 05:07
15.
 The Ties That Bind (Japanese Bonustrack)
 03:51

Durée totale : 01:02:30



Limited Mediabook & Deluxe Earbook
1.
 End of Innocence – Piano Version
 03:35
2.
 Veil of Elysium – Acoustic Version
 03:07
3.
 Fallen Star – Orchestral Version
 04:53
4.
 Here’s to the Fall – Orchestral Version
 04:05
5.
 My Therapy – Orchestral Version
 04:22
6.
 Fallen Star – Instrumental
 04:40
7.
 Insomnia – Instrumental
 04:12
8.
 Citizen Zero – Instrumental
 05:51
9.
 Veil of Elysium – Instrumental
 03:54
10.
 Under Grey Skies – Instrumental
 04:52
11.
 My Therapy – Instrumental
 04:26
12.
 End of Innocence – Instrumental
 03:50
13.
 Beautiful Apocalypse – Instrumental
 04:27
14.
 Liar Liar (Wasteland Monarchy) – Instrumental
 04:54
15.
 Revolution – Instrumental
 04:49

Durée totale : 01:05:57

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Kamelot


Chronique @ Eternalis

03 Mai 2015

Kamelot reste furieusement ancré dans ses acquis, ses prises de risques sont savamment calculées et millimétrées.

Comparer, analyser, échanger, conceptualiser... L’âme humaine est curieuse et analyste par essence et l’art n’y échappe pas, constamment scrutée, dépouillée dans ses moindres détails pour en extraire chaque parcelle afin de le juger et le codifier.
Difficile de ne pas regarder en arrière quand les œuvres passées sont fondatrices et quand les anciens bâtisseurs ne sont plus là, ayant laissé la place à de jeunes loups prompts à les remplacer et à assouvir leur soif de domination.

Kamelot avait, en effet, vécu un moment difficile avec le départ du Norvégien Roy Khan suite à "Poetry for the Poisoned", de plus un album décrié par la critique et en-deçà des productions précédentes, notamment la sainte trinité "Epica"/"The Black Halo"/"Ghost Opera", pour beaucoup, intouchable et presque parfaite.
"Silverthorn" avait donc pour prétention de montrer au moment Tommy Karevik, jusqu’ici chanteur de Seventh Wonder, au monde et de démontrer que même si Roy était un frontman et une voix à part dans le monde du metal mélodique, le compositeur géniteur du groupe restait bel et bien Thomas Youngblood depuis les débuts. S’ensuivit donc un album puissant, conservateur et fort, sans surprises mais suffisamment bien exécuté et écrit pour qu’il puisse nous prévoir un futur rayonnant tout en intronisant en douceur un chanteur talentueux, physiquement ressemblant à son illustre prédécesseur et usant d’un jeu de scène étrangement similaire également au romantique Norvégien.

Le challenge de "Haven" aujourd’hui est de faire avancer le groupe, sans le dénaturer tant son propos est aujourd’hui à part dans le style, mais en intronisant suffisamment d’éléments nouveaux pour ne pas lasser les fans. Thomas et Tommy furent d’ailleurs catégoriques en promotion de ce nouveau disque, "Haven" est plus sombre, désabusé et évoque une société en perdition, constamment sous contrôle, en proie à la peur, la paranoïa et constamment sous la sellette d’un apocalypse social.
Cela peut faire peur mais ce n’est pas la première fois que Kamelot se fait plus ténébreux. Le groupe nous a habitués depuis quelques années à des guests souvent extrêmes et des ambiances parfois plus sombres, notamment sur "Ghost Opera" et "Poetry for the Poisoned".
"Fallen Star" débute l’album sur la voix pure et délicate de Tommy, sans préambule, avant qu’une épopée symphonique ne débute afin de lancer le disque. Une mélodie de Thomas très traditionnelle accompagne le titre, ponctué d’un riff assez saccadé sur les couplets et d’un Casey Grillo de gala jouant beaucoup de ses toms intermédiaires pour instaurer une ambiance martiale et sombre. Vocalement, Tommy reste dans un registre similaire à celui qu’on lui connaissait sur le précédent disque, très proche de Roy mais toujours fidèle à l’esprit de Kamelot, peut-être avec quelques incartades supplémentaires dans des parties plus brutes. Ceux qui pensaient, avec "Haven", que Tommy changerait radicalement seront déçus car, non seulement ce n’est pas le cas, mais en plus le Suédois use et abuse énormément de multiples vocodeurs et filtres vocaux qui ternissent et travestissent parfois sa véritable voix et sa sensibilité naturelle. Effet dommageable selon moi car si cela instaure une noirceur et une possession en phase avec le disque, cela ne fait que masquer sa performance naturelle.

On reste sur des acquis que Kamelot maîtrise parfaitement. "Insomnia", comme premier single, opère un power puissant et sans surprises mais délivre un superbe refrain qui, s’il est proche de certains autres titres, fait tout de même mouche. On notera également un solo en question/réponse entre Oliver et Thomas, fait pas forcément commun chez le groupe qui fait plaisir à entendre.
"Veils of Elysium" hausse nettement la vitesse d’exécution et se rapproche, par la même occasion, beaucoup d’un titre comme "Ghost Opera". A l’instar de cet album, "Haven" renoue véritablement avec une emphase symphonique sur ses titres et c’est quelque chose de flagrant sur ce morceau où les cuivres et les orchestrations se font massives et imposantes. On pourra regretter, en revanche, un refrain si convenu et toujours ce besoin de terminer les phrasés par des effets sonores saturant la voix. Le solo de Thomas est en revanche une petite pépite de vitesse et de mélodie qui rebondit directement sur un break orchestral saccadé qui pourra faire l’effet d’une bombe en concert.
Cependant, il faut se le dire, Kamelot ne surprend pas, ou peu, et déçoit même dans sa totale absence de prise de risques alors que le moment semblait opportun pour le faire. Certes, on reconnait le groupe entre mille mais "Haven" se confond beaucoup trop avec les précédents opus dans une bonne moyenne, sans transcender les codes du groupe, ni les porter plus haut. Un titre comme "Liar Liar", par exemple, est en tout point excellent, rapide, orchestré et d’un haut niveau d’exigence mais il manque quelque chose. Pourtant, on sait, là encore, que le titre sera sûrement impérial en live (cette mélodie qui revient constamment sur les coups de caisse claire) mais en studio, les frissons ne sont que partiels. Tommy chante parfaitement bien, on secoue la tête mais on ne ressent pas la sensation magique que nous offrait "Ghost Opera" ou "The Black Halo" et nous ne pouvons-nous cacher derrière les balbutiements d’un nouveau line-up qui nous forçait à être partial sur le précédent opus.

"Haven" parvient parfois néanmoins à ses fins. "Citizen Zero" contient cette fameuse ambiance sombre et lourde (digne d’un Dream Theater époque "Six Degrees of Inner Turbulence" sur l’intro) et montre ce que Thomas a voulu faire de l’album. Le riff est plus sec, la ligne vocale est inventive et ne suit pas du tout la mélodie initiale, pondant un refrain impressionnant et très surprenant, presque narquois, ironique. Les chœurs du break renforcent considérablement l’atmosphère mystique, effet encore renforcé par un solo de claviers tout ce qu’il y a de plus étrange et tortueux. On pense forcément à l’ambiance de "Poetry for the Poisoned" mais en bien plus aboutie. De même, comme sur "Silverthorn" avec "Song for Jolee", Tommy se surpasse sur la ballade "Under Grey Skies", bouleversante et partagée avec Charlotte Wessels (Delain). On sait Kamelot très doué dans le registre mais il est vrai que ce titre apparait comme l’une des plus belles réussites pour le groupe et l’un des plus beaux moments de "Haven". Impossible de ne pas mentionner également l’autre ballade, "Here’s to the Fall", où Tommy chante purement et simplement comme Roy, l’effet étant saisissant tant on doute sur la nature réelle du chanteur (sauf quand il monte réellement dans des aigus très sensibles où il montre sa « vraie » voix). Dommage et finalement inutile car on en ressort frustré.
Puis arrive "Revolution". LE morceau dont Thomas parle dans chaque interview, étendard et symbole de la violence du discours parcourant "Haven". Un morceau agressif, presque extrême, partagé avec Alissa White-Gluz (déjà présente sur "Silverthorn") qui, elle-aussi, se retrouve complètement noyée dans un vocodeur excessif qui modifie complètement son timbre (à ce niveau, n’importe qui pouvait être à sa place, le résultat serait le même) et le sature à outrance. On reconnait évidemment la jolie Canadienne hurlée mais on est loin du naturel qu’elle utilise dans Arch Enemy où jadis dans The Agonist. Ajoutons à cela que, finalement, le morceau use d’effets cinématographiques (pensons à Hans Zimmer) pour rendre le titre imposant et pose une grosse partie de double pédale pour intensifier le propos mais ne fait que rendre son titre boursouflé, étouffé et synthétique. Violent pour violent, sombre pour sombre...sans forcément y croire. On a la curieuse sensation que cela est faux, en comparaison d’un "March of Mephisto" ou d’un "The Great Pandemonium" qui s’inscrivaient complètement dans leurs albums respectifs.

Étrange sensation donc quand ce havre, loin d’être de paix, se termine. Celle que Kamelot reste furieusement ancré dans ses acquis, que ses prises de risques sont savamment calculées et millimétrées. On ne ressent que peu de passion, peu de chaleur...et là où "Poetry for the Poisoned" avait déçu car il n’était pas cohérent, celui-ci déçoit car il ne remplit pas son marché. Il est loin d’être aussi novateur, sombre et vindicatif qu’annoncé, en notant que les titres les plus sombres sont parfois bancals (excepté le génial "Citizen Zero"). Après un "Silverthorn" plein de promesses et jouant logiquement la sécurité, "Haven" ne transforme pas l’essai et peine à retrouver son souffle. Trop de superficialités, trop d’effets, trop de bidouilles pour un groupe pourtant réputé pour sa sensibilité, sa finesse et sa délicatesse. Comme si quelque chose était cassé et que le groupe cherchait, par n’importe quel moyen, à réparer une âme partiellement évanouie aux quatre coins de la création...

13 Commentaires

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edenswordrummer - 09 Mai 2015: J'ai pu faire un tout d'horizon de l'album. Pour l'instant j'accroche totalement, des titres comme "beautiful apocalypse", "citizen zero" ou "my therapy" sont très réussits et communicatifs. Ils ont mît la dose sur l'électronique aussi, c'est sympa. Pas mals de growl également, ça fait plaisir à entendre ! Dans l'ensemble c'est très bien, plus accessible que les autres, sauf que je rejoint l'avis d'eternalis sur un point :
Lorsqu'ils ont écrit les chansons, qu'ils voulaient plus sombres, ils ont du se dire "ok les gars, on veut que ce soit sombre ? On oublie la délicatesse. On met du growl et de l'électronique en déformant la voix de Tommy !!" Révolution en est la preuve. Le refrain est assez imbuvable, et finalement, la mélodie en elle même manque d'originalité...c'est du bourrin pour être bourrin.
Mais le reste des titres j'ai accroché, plus que silverthorn...
 
winger - 15 Fevrier 2016: Pour ma part, je suis d'accord sur le fait que Kamelot est reconnaissable sur cet album, dans la lignée du précédent. Prise de risque ou pas, c'est excactement ce que j'attends de leur part et je kiffe cet album. Maintenant, j'aurai préféré un autre titre que "my therapy" qui reste très classique en comparaison de "revolution" ou "cityzen zero". Mais cet album reste un petit bijou pour moi et je met un bon 17 à cette galette !
pielafo - 15 Fevrier 2016: Je comprend pas les fans du morceau Revolution... Pour moi ce morceau est vraiment merdique...
MrJackRyanValentine - 30 Mai 2017: Oui les Albums post-Roy Khan sont... poussifs, sans âmes voir de pâles copies d'un passée maintenant révolu. C'est mon groupe préféré, enfin moins sans RK mais je m'accroche, j'espère le renouveau du groupe, un retour à sa gloire. Enfin tout n'est pas encore perdu, le petit Tommy va prendre de la bouteille, Thomas devra lui fera confiance avec le temps. Pour le moment c'est de la répétition de choral. Un retour aux choses simples et aux fondamentaux avec leur nouveau chanteur est souhaitable, et ne pas continuer sur les ruine laissée par l'immense Roy K. Car personne pourra le remplacer il faut le dire.
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Chronique @ nicko11

14 Mai 2015

« Haven » se présente comme une œuvre compacte, moderne et équilibrée

Certains groupes seront toujours sujets à controverse. Surtout quand, dans un certain passé, ils ont réussi à se démarquer de la masse, voire à devenir une référence dans leur style en sortant quelques albums qui ont marqué les esprits. Kamelot se retrouve exactement dans cette position. Thomas Youngblood, guitariste/fondateur et principal compositeur du combo le sait : il est d’autant plus attendu au tournant depuis la réussite totale de l’intronisation de Tommy Kaverik au poste de chanteur laissé vacant par Roy Khan en 2011. En effet, Silverthorn a été salué par la critique et a rassuré les fans, dont certains avaient été déçus par « Poetry for the Poisoned ». Aussi, bien qu’étant fort proche de Khan par de nombreux aspects (look, physique, tessiture vocale), le jeune chanteur suédois a également convaincu sur scène lors de la tournée qui a suivi.

L’intégration de Kaverik parfaitement réussie et le premier essai discographique digéré, il est temps de voir ce que Kamelot peut nous proposer en 2015. On est en droit de se poser quelques questions légitimes avant de se lancer dans la découverte de « Haven », car « Silverthorn » ne comportait aucune prise de risques et marquait la volonté de rassurer les fans après le départ de Khan.

Alors, Kamelot fait-il toujours du Kamelot ? Oui, les éléments qui ont fait le succès du groupe sont toujours présents.
Kamelot prend-il des risques ? Pas vraiment, mais il ne s’enlise pas dans l’immobilisme pour autant. Pas de révolution, donc…mais une évolution qui, je l’espère, sera encore plus présente dans le futur.
Tommy Kaverik arrive-t-il à affirmer sa vraie personnalité et marquer de son empreinte « Haven » ? Oui et de fort belle manière, tout en ne restant pas éloigné du style Roy Khan malgré tout.

Ok, mais tout cela ne nous dit pas si cet opus en vaut la peine, me direz-vous…
Et bien il y a deux manières d’appréhender « Haven ». Soit vous êtes vite lassés de la marque de fabrique du groupe et vous regrettez qu’il n’y ait pas une plus grande prise de risques, soit vous êtes séduits par la qualité des compos et les petites touches plus modernes qui apparaissent un peu partout.

Après une trentaine d’écoute, mon ressenti est clair : « Haven » se place juste derrière « The Black Halo » et « Epica » dans ma liste, ex-aequo avec « Ghost Opera » ! Tous les éléments que j’aime dans ce groupe sont ici réunis: une voix magnifique sur des textes travaillés, des riffs heavy, des solos mélodiques techniquement impeccables, une section rythmique puissante et une maîtrise impressionnante des orchestrations et des claviers.

L’album démarre de façon surprenante avec la voix de Tommy, pure et mélodieuse, qui ouvre le titre « Fallen Star ». Ce dernier ne brille pas par son originalité, mais se veut néanmoins parfait pour une entrée en matière. Kamelot place la barre assez haut sur toute la première partie de l’album (jusque « My Therapy ») et ne laisse aucun répit, tout en variant intelligemment les ambiances. C’est d’ailleurs la force principale de «Haven » : une grande variété dans les tempos et les émotions grâce à un choix judicieux de l’ordre des titres proposés. On passe ainsi du refrain imparable d’ « Insomnia » à l’intro cristalline de « Citizen Zero », dont la lourdeur évoque ce côté malsain qu’on retrouvait dans « March Of Mephisto » (bien que différent du titre phare de « The Black Halo »). Une des plus belles réussites de l’album assurément et un titre assez inhabituel pour Kamelot. Les paroles évoquant un monde en perdition et sous contrôle ne sombrent toutefois pas dans un délire dépressif exacerbé. Le romantisme est d’ailleurs toujours bien présent, comme sur l’entraînant « My Therapy ».

Malin, Youngblood donne aussi aux fans ce qu’ils attendent comme sur « Veil of Elysium », un titre classique dans la veine d’un « Center Of The Universe » (construction assez similaire) et taillé pour la scène. Les riffs sont heavy et modernes, ce qui donne un côté plus « agressif » et plus puissant que sur « Silverthorn », par exemple. L’excellente production de Sacha Paeth renforce cette puissance tout comme le jeu de Casey Grillo qui délivre ici une de ses meilleures performances.

Album plus orienté “guitares” que jamais, « Haven » propose tout de même deux ballades, dont une absolument superbe avec la participation de Charlotte Wessels (Delain) et Troy Donockley (Nightwish) pour un moment de grâce au cours duquel Tommy atteint des sommets : « Under Grey Skies ». L’autre, par contre, (« Here’s To The Stars ») est un peu inutile, surtout que, sur ce titre, le chanteur suédois sonne exactement comme Roy Khan.

Outre une approche plus moderne dans les riffs, Kamelot ajoute ici et là des subtilités électroniques, notamment sur certains passages vocaux. Rien de choquant selon moi et, même si je ne suis pas fan de ce genre d’ajout, force est de reconnaître que cela sied bien à l’ambiance générale et au thème de l’album. Les apparitions d’Alissa White-Gluz s’intègrent bien mieux que sur « Sacrimony » de l’opus précédent, que ce soit ses growls (malheureusement dénaturés en studio) ou son chant clair sur l’excellent « Liar Liar (Wasteland Monarchy) ». Enfin, le dernier vrai titre, « Revolution » fait l’effet d’un uppercut inhabituel chez Kamelot…puissant, moderne et agressif !

Au bout des 53 minutes, on a envie d’y retourner et c’est bon signe. Cependant, il manque à « Haven » deux choses selon moi pour se faire une place entre « Epica » et « The Black Halo ».
Tout d’abord, un titre phare comme « Sacrimony », « Forever » ou « March Of Mephisto », car, si l’ensemble des titres de « Haven » sont des singles potentiels, aucun ne sort vraiment du lot.
Ensuite, un morceau plus long et épique comme « Memento Mori » en lieu et place de « End Of innocence » et « Here’s To The Stars », qui m’ont moins marqué que le reste. Et je vous assure que là, le gang de Tampa aurait frappé très fort !

Sans grosse prise de risques, Kamelot fait mouche et atteint son objectif avec « Haven » en délivrant un très bon disque, contenant des aspects « classiques » du groupe, mais aussi parsemé d’éléments nouveaux dans le son et les ambiances. Varié, puissant, aussi beau que sombre et riche en émotions, « Haven » se présente comme une œuvre compacte, moderne et équilibrée. Il marque le début d’une nouvelle ère pour le groupe et, pour autant que ce line-up se stabilise, le futur de Kamelot ne peut qu’être brillant.

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ericb4 - 14 Mai 2015: Analyse complète via cette chronique agréable qui donne un très bon aperçu de l'album. Je vais donc aller jeter une oreille attentive à l'oeuvre, et sûrement me la procurer. Merci à toi.
nicko11 - 14 Mai 2015: Merci Eric. Mon ressenti étant tellement différent de celui d'Eternalis, que je comprends pourtant dans son raisonnement, que ça m'a motivé à écrire une chronique qui présente l'album différemment. Je ne me lasse pas de Haven...il tourne en boucle chez moi, dans la voiture, dans le train, au taf
workflame90 - 08 Septembre 2015: Super album d'une grande richesse donc je ne me lasse pas, un bon 16/20 sans hésité
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