From One Day to Another

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16/20
Nom du groupe A Light In The Dark
Nom de l'album From One Day to Another
Type Album
Date de parution 05 Mai 2012
Style MusicalBlack Atmosphérique
Membres possèdant cet album9

Tracklist

1.
 Wake Up, It's a Beautiful Day
 
2.
 City Mornings
 
3.
 Outskirts
 
4.
 Bleak Waters
 
5.
 Sunshine
 
6.
 City Evenings
 
7.
 The Sky Is Full of Stars
 

Durée totale : 00:00

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A Light In The Dark


Chronique @ dissikator

15 Mai 2012

Un électro-ambiant-metal enchanteur et enchanté

Impossible de parler de A Light in the Dark sans évoquer Annorkoth, l'autre one-man-band de ce jeune compositeur multi-instrumentiste de génie, le dénommé B.M. Car si ce boulimique de nouvelles compositions nous avait habitué à un rythme hyper-soutenu de sorties (comptez tout de même 16 oeuvres en 2011 si je ne m'abuse!), le stand-by d'Annorkoth au profit d'un nouveau projet laissait les fans dubitatifs et enthousiastes à la fois, se demandant ce qu'il allait bien pouvoir créer cette fois-ci. Mai 2012 et déjà un EP et un album pour cette année, ça commence plutôt pas mal. Voyons quelle direction prend cet opus.

A Light in the Dark, c'est un peu comme si Annorkoth avait rencontré Tuatha De Danann (groupe de folk metal ultra joyeux), comme si B.M. avait été touché par la grâce du Saint-Esprit. Fini donc les ambiances sombres et dépressives, les forêts sauvages et désolées, nous voilà plongés dans la fraîcheur d'une matinée de juillet, le soleil caressant notre peau de sa douce chaleur, l'océan et ses mystères à l'horizon.
Il est intéressant de contempler la manière dont B.M. parvient à conserver sa signature sonore, tout en développant quelque chose de totalement différent. Point de riffs black, mais un clavier et une sorte de flûte électronique qui donne un côté électro-enchanteur aux sonorités metal-ambiant. Cette ambiance des plus magiques nous ravis, nous envahis pour ne plus jamais nous quitter.
Certes, on pourrait reprocher les petites 32 minutes de ce joyau, mais la touche "repeat" de notre chaîne hi-fi s'active automatiquement. On pourrait alors sans difficultés écouter cette musique des heures durant sans jamais se lasser.

Les rabats-joie trouveront peut-être la production un peu crade, mais c'est ce son que le compositeur développe depuis ses débuts et qui fait sa marque de fabrique. Une fois plongés dans son monde, il est impossible de reprocher quoi que ce soit à cette sonorité. Et n'oublions pas que fidèle à ses habitudes, B.M. nous offre gracieusement cette oeuvre comme tout ce qu'il accomplit. C'est en cela qu'il est un véritable artiste : "no money, just art", telle pourrait être sa devise!

Voilà donc ce qu'est le metal dans son immense diversité. Impossible alors de coller une étiquette sur une musique si différente de tout ce qu'il m'a été donné d'entendre. Ces compositions dépassent très largement le cadre du black-ambiant, ou même du metal, à condition de passer au-delà de ce chant black, certes très discret et peu présent, mais plaintif à mourir.



Retrouvez cette chronique et bien d'autres sur mon blog : metaleatme.blogspot.com

9 Commentaires

5 J'aime

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doublecasque - 16 Mai 2012: Après première écoute, je confirme que pour moi c'est quand même plus proche du black ambiant que d'un quelconque côté électro. Mais c'est effectivement difficile à étiqueter... Du black ambiant sans black, et en plus positif? En tout cas c'est plutôt bon, vu que j'ai juste envie de réécouter!
Ce Mr BM il est quand même fort pour construires des atmosphères captivantes. Comme le souligne la chro, ici c'est plus positif que ce qu'il a fait avec Annorkoth, mais c'est tout aussi prenant.
En ce qui concerne la prod, pour moi elle colle très bien au style, sachant que de toute façon en général je n'aime pas les prods trop lisses.
AmonAbbath - 17 Juillet 2012: Heureusement quand même que le disque n'est pas trop long, parce que tout le temps les mêmes percussions c'est vite lourd quand même. Le rythme et le jeu ne changent (pratiquement) jamais...
Sinon, l'ambiance est très bien et la prod' colle superbement. J'ignore si certains instruments sont synthétiques, mais le résultat est là. Ma préférée est sans conteste "Outskirts", elle fait voyager...

Une découverte sympa, mais il faudrait vraiment varier le propos.
dissikator - 17 Juillet 2012: Effectivement, ce n'est pas faux pour une écoute attentive. Mais cet album propice à la rêverie s'écoutera plutôt en laissant vagabonder son esprit et en regardant les nuages passer je pense !
"Outskirts" est également ma préférée, terriblement emballante.
AmonAbbath - 01 Septembre 2012: Ben tiens je parlais d'instruments synthétiques dans mon précédent commentaire, j'ai ma réponse. Je viens d'apprendre que le prochain album contiendra une version remastérisée de "Bleak Waters" et qu'elle sera enregistrée avec une vraie batterie.
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