Devilution

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
18/20
Nom du groupe Apostasy (SWE)
Nom de l'album Devilution
Type Album
Date de parution 19 Septembre 2005
Style MusicalBlack Mélodique
Membres possèdant cet album21

Tracklist

1.
 Malignant
 03:48
2.
 Sulphur Injection
 07:06
3.
 Virus
 05:25
4.
 Supreme Architecture
 05:28
5.
 Vengeance
 03:51
6.
 Salvation Denied
 04:31
7.
 Soulgrime
 04:50
8.
 Suicide Breeze
 05:49

Durée totale : 40:48

Acheter cet album

 $99.00  32,92 €  99,00 €  £82.47  $55.99  99,00 €  33,50 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Apostasy (SWE)


Chronique @ leclavierlugubre

07 Novembre 2010
Bonjour à tous,

Une étape de plus dans le processus créatif d'Apostasy: Devilution.

Rappelons le contexte : leur dernier album Cell 666 (chroniqué par votre serviteur, par ailleurs) m'avait assez impressionné par le niveau technique et la qualité d'écriture de ce long-length, bien que comportant certains positions perfectibles (le son... entre autres).

Un premier constat est à faire dès le départ: le groupe a encore gagné en maturité d'écriture, avec l'arrivée de riffs techniques lorgnant vers le death. On sent que le groupe a parfaitement digéré ses influences car on pense à pas mal de groupes (Naglfar, Dimmu Borgir...) tout en constatant l'identité prédominante du groupe. L'aisance des musiciens a considérablement augmenté, rendant leur musique plus fluide et plus ample.
En outre la production a fait l'objet de pas mal d'attention, elle est plus ample, plus sombre, en un mot plus adaptée à leur musique.

Ce côté appuyé Death metal est d'autant plus flagrant sur le troisième morceau "Virus", où l'ombre de Behemoth se fait assez présente, et à l'écoute entière de l'album on se rend compte que cela représente l'évolution proprement dite du groupe sur cet album.
Mais le groupe n'a pas renié ses fondamentaux, on retrouve avec plaisir ces quelques parties de claviers/piano très inspirées, virtuoses et parfois typées "horror", faisant par là même penser avec nostalgie à ce monument du black sympho suédois qu'est "Nightwork" de feu Diabolical Masquerade. Les musiciens d'Apostasy (les anciens comme les nouveaux) n'ont rien perdu de leur verve technique et l'exploitent toujours aussi judicieusement: les solos et rythmiques de "Malignant" et "Sulphur Injection" vous le confirmeront.
Mention au morceau "Soul Grime" aux atmosphères variées et complémentaires et à "Suicide Breeze" et son superbe final au piano.
A noter le morceau expé très réussi "Salvation Denied", que Dimmu Borgir n'aurait pas hésité à faire apparaître comme petit camarade de jeu déviant à "Puritania" sur "Puritanical Euphoric Misanthropia".

Après, la base reste tout de même très classique, les harmonisations de guitares, la batterie tout en blast et double confirment bien l'identité géographique du groupe: la Suède. Et c'est malheureusement là où le bât blesse, le fait d'avoir fait évoluer leur musique vers un death/black typiquement suédois, les rend encore plus impersonnels que sur leur dernier album. Un titre comme "Supreme Architecture" en est le plus parfait exemple avec son riff d'ouverture et son solo qu'on croirait presque sorti des méninges de Michael Amott (fondateur d'Arch Enemy)en plus sombre toutefois.
Et puis... quel manque d'originalité dans les structures, celles-ci tournent quasiment toujours autour de:
couplets brutaux/ passages atmosphériques au piano/couplets brutaux de fin.
Ah c'est très carré, très efficace... très (trop) suédois en fait.
C'est assez evil pour intéresser le fan de black et assez technique et propre pour attirer le fan de death suédois.
En plus, les vocaux (criard et gutturaux) manquent cruellement de relief (sauf sur "Vengeance") et n'apportent ni l'agression ni la puissance qu'on attend d'un bon album de black.

Apostasy a beaucoup progressé d'un point de vue global et a voulu voir si l'herbe Death metal était plus verte que la leur. Mais autant une hybridation avec un Death sombre et lourd correspondant à leur aspirations techniques (Behemoth... au hasard) aurait vraiment valorisé leur musique, autant reprendre les fondamentaux de leur contrée les rend trop peu originaux pour espérer surprendre. Mais en avait-ils vraiment envie quand on voit le peu d'effort de variété dans la structuration des morceaux ?

Toutefois, cet album reste hautement recommandable pour tout métalleux avide de faire ses premiers pas dans le monde merveilleux du black/death à la scandinave, car il est bien fait, cohérent, puissant et efficace.
Pour les autres, un bon album qui n'apporte pas grand chose de nouveau: riffs entendus dans plein de groupe, manque de variété dans les structures... Malheureusement.

14/20.

A votre service,

Le Clavier Lugubre

P.S : Aurait-on déjà tout inventé dans le style black symphonique? Où sont les nouveaux Emperor, Arcturus, Diabolical Masquerade? Je n'en finis plus de les chercher.Existent-ils aujourd'hui des groupes audacieux qui font avancer le genre? Carach Angren, peut-être mais après...?

0 Commentaire

1 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de Apostasy (SWE)