Damnation and a Day

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Cradle Of Filth
Nom de l'album Damnation and a Day
Type Album
Date de parution 10 Mars 2003
Labels Epic Records
Style MusicalBlack Gothique
Membres possèdant cet album925

Tracklist

1.
 A Bruise Upon the Silent Moon
 02:03
2.
 The Promise of Fever
 05:56
3.
 Hurt and Virtue
 05:23
4.
 An Enemy Led the Tempest
 06:12
5.
 Damned in Any Language (a Plague on Words)
 01:57
6.
 Better to Reign in Hell
 06:11
7.
 Serpent Tongue
 05:10
8.
 Carrion
 04:42
9.
 The Mordant Liquor of Tears
 02:35
10.
 Present from the Poison-Hearted
 06:19
11.
 Doberman Pharaoh
 06:02
12.
 Babalon A.D. (So Glad for the Madness)
 05:39
13.
 A Scarlet Witch Lit the Season
 01:33
14.
 Mannequin
 04:26
15.
 Thank God for the Suffering
 06:13
16.
 The Smoke of Her Burning
 05:00
17.
 End of Daze
 01:24

Durée totale : 01:16:45

Acheter cet album

 $29.98  4,99 €  6,50 €  £5.99  $52.63  7,99 €  9,22 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Cradle Of Filth


Chronique @ GLADIATOR

06 Novembre 2009
Le Black-Metal Symphonique est une déclinaison du Black-Metal , lequel n'est qu'une branche du Metal extrême , qui lui-même descend du bon vieux Heavy-Metal , etc... Tous ces styles sont liés, et c'est ce que tend à prouver cette Damnation éternelle...

Œuvrant d'abord dans un Black-Metal symphonique simple (mais pas simpliste) d'inspiration "vampirique", Cradle of Filth a ensuite considérablement étoffé sa musique jusqu'à l'album "Midian", qui synthétisait à merveille toutes les facettes de l'identité musicale du groupe. Les vocaux "hors-normes" de Dani Filth (toujours excellents ici) lui ont par ailleurs assuré un succès planétaire .

En cette année 2003, le groupe s'offre le luxe d'un album-concept de grande envergure: "Damnation and a Day" (la damnation éternelle.. plus un jour...).
Les claviers habituellement utilisés sont remplacés par les chœurs et l'orchestre symphonique pour films de Budapest. Et de ce fait, les intermèdes musicaux deviennent carrément majestueux.

Réputé "long et lourd", "Damnation and a Day" est en fait un condensé des différentes approches du metal extrême réalisées par le groupe, un kaléidoscope quasi-exhaustif des quelques styles listés en début de chronique.
Cet album est divisé en quatre parties distinctes, séparées par des interludes orchestraux divins. "The Promise of Fever" ouvre le bal en force, et on retrouve ensuite pendant ces 75 minutes des paysages presque gothiques, mais aussi des riffs "thrashisant", des percées "Black" très vindicatives, et même quelques riffs "Heavy" pour parachever l'oeuvre d'un groupe décidément surprenant.

Le travail réalisé pour cet opus est vraiment très impressionnant.
Inspiré, flamboyant autant que ténébreux, "Damnation and a Day" est un album magnifique, saupoudré du début à la fin de chœurs superbes, magnifié par les vocaux angéliques de la belle Sarah Jezebel Deva qui finissent de marquer ce chef-d'œuvre du sceau de l'excellence.

C'est un album-fleuve à écouter dans son intégralité, un voyage cauchemardesque à faire... "Damnation and a Day" se rapproche d'ailleurs un peu du dernier album du groupe "Godspeed on the Devil's Thunder", par ses orchestrations grandioses et son ambition conceptuelle.

Rétablissons donc la vérité, et (re)découvrez cet album trop méconnu, et honteusement boudé... From Genesis to Nemesis... 18/20. Glad.

Extrait de l'album , "Mannequin" en version live...

14 Commentaires

11 J'aime

Partager

NICOS - 17 Mars 2011: 5 divisions en desous de ses 4 prédécesseurs, de bonnes choses, mais imbuvable. On se consolera en se disant qu'il est deux divions au dessus de ce qui arrive après.
sylvain79 - 07 Août 2011: l'album de cradle of filth qui m'a le plus déçu; ses prédécesseurs étaient bien meilleurs....
 
napalm25 - 21 Fevrier 2014: Aucun titre mémorable dans cet album.
Goneo - 06 Septembre 2021:

J'en ai un souvenir pas super de cet album, complexe, lourd, long, symphonique.....
Je suis très surpris, je le re découvre, il n'a rien avoir avec mon souvenir. Il remet même en question ce que j'ai écouté précédemment. C'est précis, varié et d'une qualité supérieure à Midian.
Les orchestrations n'inondent pas l'album, présentes sur les interludes mais beaucoup plus discrete sur les compositions. C'est bien les guitares qui ressortent le plus.

Passer la premiére compo Thromise of fever qui aurait put se retrouver sur Midian, une des moins intéressante de l'album (mais pas mauvaise non plus), Hurt and Virtue m'accroche bien plus. De par son intro, ses mélodies, et son rifting.
An Enemy Led The Tempest et son intro Death metal surprend, beaucoup plus brutal que la précédente.
Sur Better To Reign In Hell, j'adore ce passage avec cette basse mélodique à 0.20s. Serpent Tongue, malgré son intro mollassonne dégaine un thrash virulent.
Et cela se prolonge comme ça, tous les morceaux sont bons, plus les écoutes passent plus ils se dévoilent. Malgrè une durée d'album relativement énorme, ça qualité me permet de facilement d'en arriver au bout.

 

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ bojart

13 Novembre 2010
Oui ! Oui ! Je sais, je sais ! Le nouveau Cradle of Filth est sorti (comme tous les ans en fait) et l’apposition « les rois du black métal extrême » qui l’accompagne aussi. Ce ne sont pas les rois du genre, n’en déplaise à leurs fans mais on peut les citer comme les empereurs d’un BM à la fois gothique et symphonique alors que leurs éminents collègues de Rotting Christ œuvrent dans un style de black métal plus folklorique. Les deux groupes, talentueux je tiens à le dire, ont un point commun : la vitesse des compositions. Est-ce cela qui fait d’eux, selon leur label, » les rois du black métal extrême » ? Foutre, non ! Ou alors il faut de suite inventer un style de black extrême supérieur pour les généraux 4 étoiles d’Endstille, les bourrins d’Aborym ou les nostalgiques de Watain…en tous cas, revenons en aux britanniques de CoF et à leur cinquième album officiel, le méconnu « Damnation and a Day ».

Car qu’on les hait ou qu’ont les aiment, les anglais de Cradle of Filth ont tout de même signé trois des meilleurs albums de black gothique de la fin des années 90 avec « Cruelty and the Beast », « Midian » ou encore « Dusk...and Her Embrace »... un vent nouveau soufflait sur le black goth comme ce fut le cas pour Rotting Christ avec « Sanctus Diavalos » et « Theogonia ». Oublions la comédie tragicommerciale de « Thornography », la demie-surprise de « Godspeed on the Devil’s Thunder » et laissons le bénéfice du doute à « Darlky, Darkly Venus Aversa ». Explorons plutôt ensemble le premier des deux derniers « bons » disques (l’autre c’est « Nymphetamine ») de Cradle of Filth par cette chronique.

Pour le plus grand bonheur des mordus de CoF, Sarah Jezebel Deva apparait sur l’opus. Souvenez vous de « Malice Through the Looking Glass » ou de « The Twisted Nails of Faith”, brillantes chansons dans lesquels la chanteuse apparaissait, leur offrant un timbre particulier...
Parlant de paradis, d’enfer ou encore du jardin d’Eden, « Damnation and a Day » est très biblique autant dans son écriture que dans les thèmes abordés. Que vaut réellement cette galette ? Est-ce une galette des rois (du black extrême ?) ou une vulgaire galette de fioul ? Eléments de réponses ici.

Commençons par “Babalon A.D. (so Glad for the Madness)”, l’un de mes préférés. Les guitares brulent le fond de l’air qui, minutes après minutes, se consume tel un parchemin dans la gorge d’un volcan, de l’aube au couché du morceau... Paul et son growl s’avancent sur un duo guitare/tambours énergique. Dani s’installe pour nous raconter son pitch sur un rythme voluptueux fait de basse et de notes de piano. Accélération du rythme ! Soudain sans être surprenant ! Dani crie sur le riff impérial de Martin Foul, ombres et lumières se disputent le titre, entre narrations au grand calme et explications à grande vitesse. La batterie, vraie mitraillette (du tec-9, pas plus) guide à l’aide des triggers, le refrain qui, à mesure qu’on approche de la fin, augmente de vitesse et de percussions ; Répercussion ? Dani Filth impose son récit mordicus ! Un moment plaisant de black tonique.

Beaucoup plus symphonique (et bordélique), « The Promise of Virtue » profite d’une ambiance aérienne et à la vitesse s’ajoute ici, force et spiritualité. Les vocaux âpres du chanteur principal ricoche sur la compo black sympho, à la fois mystique et mélodieuse. Dans un esprit doom-gothique, les accélérations et riffs de grattes perdus se multiplient dans un esprit mitigé mais charmant. Le combo guitare/batterie/basse durcit le ton, tout en nuançant avec de jolis instants de féerie poly vocale mêlant chants gothiques et chant black. La composition, elle, est clairement polymorphe, pas le temps de souffler !
Que ce soit les riffs de guitares se mariant aux samples vocaux ou leurs poursuivants ; beau duo entre voix claires et voix gutturales ; tout ici s’entremêle, se métamorphose ! et tout se finit sous une pluie de coups de baguettes... agréable que ce moment de black doom gothique.

Adrian et sa batterie lancent l’impétueux « Better to Reign in Hell » avec, dès le début, la guitare rugissante donnant au tempo moins rapide un supplément non négligeable de férocité. Un morceau mélodique mais clairsemé de vocaux brutaux et black doom. L’atmosphère est parsemée de clairs-obscurs à la fois dark-goth et black death symphonique. Une chanson à la noirceur et l’agressivité des plus envoûtantes, surtout de par le pont musical passant d’une mélodie goth à une ambiance hypnotisante.
« Carrion » démarre sur les braises de l’Enfer avec ce riff guitaristique fichtrement mordant, les tambours et cymbales au garde-à-vous ! De suite, empreinte de puissance et de mysticismes, la compo conduit Dani et Paul vers les tréfonds du monde souterrain grâce au talent d’Adrian, tabassant avec amour ses cuirs! Hymne à l’enfer chrétien, un poil blasphématoire, ce morceau allie brutalité rythmique, chants saignants et production à point !

« The Smoke of her Burning » est un royaume sombre à l’univers emplit de soufre, de sang et de destruction. Très sauvage, l’instru acide et ombreuse s’installe telle la Faucheuse et son tromblon. Presque black brutal dans sa hâte et sa nébulosité, ce morceau jouit d’une ambiance allégée lors de certains moments-clés alors que le reste du temps, l’atmosphère s’alourdit et frise la bestialité des meilleurs groupes de black métal, le tout en alternance…l’intermède musical de fin est bien plus symphonique, nous permettant de reprendre (juste un peu) notre souffle ! Car cette chanson, comme toutes les autres de cet album n’atteindront pas l’ultraviolence d’un Mord ou la barbarie de Hate Forest, et ce n’est pas le but non plus.

Quelques très bons moments que je vous ai cités malgré la redondance de certains morceaux. « Damnation and a Day » n’atteindra jamais la qualité de « Dusk…and Her Embrace » ni l’originalité du MCD nommé « Vempire or Dark Faerytales in Phallustein » (j’aurais pu citer d’autres albums). Dommage, donc, que l’originalité et la créativité ne soit pas à la hauteur de la qualité d’exécution dont bénéficie cet opus, qui, néanmoins, reste de bonne facture.

Bj

5 Commentaires

5 J'aime

Partager
Celldweller55 - 13 Novembre 2010: Je me suis récemment fait la discographie en entier et c'est celui que j'ai le plus aimé. Faut préciser que je ne suis ni fan du groupe ni fan du genre.
dreamofwolve - 14 Novembre 2010: Très bonne chronique, et très bon album aussi.
Celldweller55 - 15 Novembre 2010: Donc c'est le 5ème ^^
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ guitarboss25

12 Juin 2006
Etant à mi-chemin entre le black tel qu'on a pu écouter dans Midian ou avant Dusk... and Her Embrace et le heavy, telle est la direction prise par le groupe depuis Nymphetamine (l'album suivant) Damnation and a Day est à mes yeux l'album le plus particulier de Cradle of The Promise. Ce qu'on peut retenir de cet opus, c'est le style fantastique (un peu repris dans Nymphetamine mais en moins flagrant) tel que chaque morceau pourrait être la bande originale de n'importe quel film fantastique qu'on trouve actuellement. L'album a été séparé volontairement en quatre parties par le groupe.
Depuis le départ du guitariste Gian Pyres, Paul Allender est désormais seul à ce poste. Je le considère comme le meilleur guitariste jamais employé par Cradle of The Promise. Il l'a très bien prouvé dans ce cd. Entres mélodies envoûtantes et enchaînements d'accords à couper le souffle, on ne s'y retrouve plus. Martin Powell fait aussi ses preuves au clavier. C'est ce qui donne l'ambiance fantastique tout au long de l'album. L'arrivée de Dave Pybus au poste de bassiste donne aussi un son encore meilleur pour le groupe. Puis Adrian Erlandson, n'en parlons pas. Toujours des rythmes accrocheurs très rapides. Avec tout ça, on retrouve Dani filth avec une voix plus puissante que jamais et même améliorée puisqu'elle est désormais moins stridente et on peut plus facilement écouter les paroles. Avec un tel groupe on ne peut pas faire autre chose qu’un excellent album.
Dans la première partie "Fantasia Down", on retrouve le groupe comme il le fait souvent, une entrée en force. On commence par une intro (comme à chaque début de partie) avec des sons qui doivent probablement venir d'un orchestre. Puis l'album démarre à partir de The Promise of Fever, une des meilleures chansons de l'album. Puis on se laisse bercer par les mélodies de guitare dans Hurt and Virtue. Cette première partie lance l'album avec des excellents titres. Dès le début on se retrouve à fond dans la musique.
Ensuite s'enchaîne la seconde partie : Paradise Lost. L'intro, Damned In Any Language, est pour moi la meilleur. Elle enchaîne ensuite très bien le morceau très accrocheur Better to Reign in Hell. Cette partie poursuit très bien la première, sans qu'il y ait de véritable bombe, elle passe plutôt bien.
Maintenant nous arrivons à la troisième partie : Poison Side Up. L'intro est carrément de la musique classique! Bien heureusement elle ne dure pas trop longtemps et enchaîne parfaitement sur Presents From the Poison-hearted. C'est une chanson qui dure plus de 6 minutes et l’on n’a aucun moyen de s'ennuyer pendant la moindre seconde. Dans cette partie, on trouve entre autre babylon AD. Je ne me rappelle plus si c'est un single mais le clip est un peu connu.
Enfin la quatrième et dernière partie qui est incontestablement la meilleure. Dès le départ, juste après l'intro, le morceau mythique Mannequin. Ensuite Thank Mannequin For the Suffering (remercier dieu pour la souffrance) qui est très bien dans l'ambiance du titre révélateur. Puis le plus beau est dans The Smoke of Her Burning. Le morceau lui même est pas mal mais le meilleur reste la fin. La clôture de l'album est tout simplement parfaite. Après la fin de ce morceau, il y a End of Daze, une outro qui reprend le thème de l'intro du début du cd.
Damnation and a Day est un excellent album (comme la quasi totalité de ceux de Cradle) mais on peut tout de même regretter l'absence de nuance gothique comme il y en avait avant et de l'approche carrément heavy qui arrive juste après dans Nymphetamine. Ce n'est qu'un album de transition.

0 Commentaire

10 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ Black_Requiem

23 Avril 2009
Des guitares graves, un batteur en pleine forme et surtout une voix unique (alternance entre l'aigu et le grave), j'ai nommé le groupe Cradle of Filth son dernier album en date : "Damnation and a Day".
Bien que je n'aime pas spécialement les derniers albums de Cradle, je trouve celui-ci particulièrement réussi et il m'aura fallu à nouveau une écoute complète de l'album pour faire cette chronique. Premièrement, le groupe a à nouveau changé de musiciens, je parle ici de l'arrivée d'un nouveau bassiste. Le problème c'est qu'en changeant de musiciens il est difficile de garder une cohésion pour le groupe et c'est dommage car les fondations sont à chaque fois à refaire. Bref, malgré cela, la musique est toujours la même et cette fois-ci le groupe a enregistré (à l'instar de Dimmu Borgir) des parties avec chœurs et orchestre. D'ailleurs, il y a beaucoup de ces parties orchestrales à forte consonance moderne, ce qui change du traditionnel arrangement classique présent sur tous les albums de Cradle. En plus, les différents changements dans les morceaux (changements de rythme, de tonalité) qui caractérisent la musique de Cradle sont plus exploités, ils durent plus longtemps que sur les précédents albums.

Donc j'aime bien cet album, il me plaît bien et vraiment pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, cet album convient parfaitement pour faire découvrir cette musique. « I Thank God For this Album ! »

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ Carrion333

12 Juin 2011

un excellent album !

Après l'excellent "Midian", Cradle Of Filth revient avec un nouvel opus tout aussi bon.

Tout d'abord, l'artwork est absolument sublime: on sort de l'ambiance froide et gothique des précédents albums, pour un design ici plus chaud: infernal. la couverture est égalemant magnifique, résumant à elle seule les quatres parties qui composent le concept de l'album.

Ensuite le plus important: la musique. l'album commence avec une habituelle intro instrumentale stressante à souhait, présage d'un malheur imminent: « A Bruise Upon The 12012 », sur lequel s’enchaine dès la dernière note l’imposant « The Promise Of Fever », qui ne nous laisse à peine un souffle de repos du début à la fin. On enchaine ensuite avec le plus soft, mais plus speed « Hurt And Virtue », puis plus lourd, avec « An Enemy Led the Tempest ».

Puis, première accalmie avec l’intro instrumentale à la seconde partie de l’album : « Damned in Any Language (A Plague on Words) ». Puis on repart dans le lourd avec le violent « Better To Reign In Hell ». On continue ensuite, avec le plus reposant « Serpent Tongue », et on achève cette deuxième partie avec l’excellent et oppressant « Carrion ».

La troisième partie s’ouvre à nouveau sur un morceau instrumental : « The Mordant Liquor of Tears », puis le massacre (dans le bon sens du therme) reprend avec « Presents From The Poisonned Hearted », piste plus grandiloquente, moins lourde, mais tout aussi bonne que le reste. On enchaîne ensuite avec l’oppressant « Doberman Pharaoh », puis le grandiose et imposant « Babalon A.D. (So Glad For The Madness), qui termine cette troisième partie.

La quatrième partie s’ouvre sur « Scarlet Witch Lit the Season », suivie par le magnifique
« Mannequin » , ensuite vient « Thank God For The Suffering », et enfin le grandiose et renversant « The Smoke Of Her Burning » suivi de la piste instrumentale «End Of Daze », qui closent cet album en beauté.

En résumé, cet album est une vraie réussite, digne successeur de «Midian » : l’artwork est magnifique, et les pistes s’enchaînent extrêmement bien et sont toutes très bonnes, sinon excellentes. La voix de Dani est quand à elle toujours aussi bonne et a gagné en clarté (bon point pour certains, mauvais pour d’autres). Un des meilleurs albums du groupe.


4 Commentaires

1 J'aime

Partager
Seul - 12 Juin 2011: Une vraie réussite ? Cela dépend pour qui. Pour moi c'est surment le plus raté de C.O.F. Album trop long, la plupart des morceaux servent seulement de remplisage pour l'album. Heureusement que certain morceaux comme The Promise of Fever ou Better to Reign in Hell on reussi à faire remonter ma note jusqu'à 9/20...
Seul - 13 Juin 2011: Nan Midian et Damnation ont beaucoup de point commun. Je comprends cette comparaison. Et puis le faite d'aimer Damnation ne veux pas forcement dire qu'il faut cracher sur Midian. J'adore le tout premier album de C.o.F et j'aime aussi Nymphetamine ! On ne peux donc pas comparer se cas avec Stormblast et In Sorte. Et puis cette rédaction excessive, c'est mieux qu'une rédaction dont on est impossible de savoir l'avis de l'auteur.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire