Hormis un changement de bassiste, avec l'arrivée de Brian Robinson, le line up est resté stable. Toujours chez Nitro Records et 2 ans après "
Ruiner", le groupe remet le couvert avec "
Career Suicide". L'album reste sur un punk rock mélodique et, grâce au jeu sophistiqué des gratteux et du bassiste, passant de moment virulents à d'autres plus mélodiques,
A Wilhelm Scream se démarque définitivement.
Et cela démarre plein gaz avec "I Wipe My
Ass with a Showbiz ", un titre très évocateur, et comme vous vous en doutez, c'est une critique de l'industrie du disque ; 1min de punk hardcore mélodique rentre dedans! Sur le titre suivant, "5 to 9", l'intensité ne redescend pas, tout comme dans leurs paroles où les rock stars, leurs caprices ou tous les excès que peut entraîner leur notoriété sont pointés du doigt. Sur "The Horse" les guitares sonnent plus metal avec ce tapping sur le couplet accompagné de cette géniale mélodie au chant, qui nous démontre toute la virtuosité des musiciens. A l'instar de "Jaws 3, People 0", on est presque dans un aspect math punk hardcore, très intense, le titre nous offrant en prime un magnifique petit passage à la guitare à 1.50min.
De la technique à 1.25min sur "Get Mad, You Son of a
Bitch", une intro avec des guitares post hardcore emo un peu planantes inhérentes à "Our Ghosts", ou l’énervé "Check Request
Denied" et son petit passage basse/voix d'un très bel effet, c'est dire que cet opus, tout comme le précédent, fourmille d'idées.
Ce "
Career Suicide" se veut moins mélodique que "
Ruiner", mais cristallise une évolution plus mature, une musique plus adulte. Sur l'excellente "We Built This City!", une chanson de 5min (comme The Horse"), le groupe nous prouve qu'il excelle aussi dans des titres plus développés (à noter un très bon solo). Techniquement irréprochable, l'album ne souffre d'aucune faiblesse ; il faudra néanmoins vous investir pour en déceler toutes les subtilités.
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