Quand en ce début d'année 78 arrive dans les bacs des disquaires, le 1er album éponyme de
Van Halen, ce n'est pas le 1er disque d'un nouveau groupe qui y débarque, c'est la première page flamboyante d'un nouveau chapitre de l'Histoire du Rock qui est mise en vente.
Alors que tournant depuis déjà 5 ans sur la scène Californienne et 2 sous sa forme définitive VH qui s'est déjà taillé une solide réputation de virtuosité et de prestance scénique, rentre enfin en studio pour y enregistrer une bonne partie des morceaux figurant déjà 2 ans plus tôt sur la démo devenue mythique "
Zero", produite par un certain
Gene Simmons, impréssionné par une préstation du groupe dans le célébre bar de Sunset
Boulevard à Hollywood, le "
Whisky a Go-Go" et qui leur ouvrira grand, les portes de la Warner Brother Company ( ayant rejeté l'offre surement intéressante mais aussi surement contraignante de signer chez
Casablanca dirigé par le duo, Bogart/ Simmons (officieusement))
Gene figurera en tête des "Special Thank"
En ce début 78 le monde est il prêt à recevoir cette bombe atomique, de génie et de charisme un groupe qui comporte en son sein réuni, surement le plus grand guitariste de sa génération et un des meilleurs de tout les temps, qui a élevé au rang d'art le tapping ! Edward
Van Halen, dit Eddie ; un chanteur au charisme des plus grands, et jamais égalé depuis :
David Lee Roth ; un bassiste monstrueux de classe et de force : Michael Anthony : et un batteur véritablement hors du commun : Alex
Van Halen, tout quatre réunis sous le logo ailé et chromé, tel celui d'une moto de forte cylindrée, d'un nom fusant comme un changement de rapport sur un Corvette....
Van Halen
Le tout, transposé sur les surfaces noir d'une rondelle de vinyl, produit par celui qui peu être considéré comme le cinquième
Van Halen, Ted Templeman qui produira tout les albums de VH, jusqu'au départ de son ami
David Lee Roth.
Tedd fera aussi office de chaperon aux frères
Van Halen, trop fougueux et volubile, Eddie verrait bien des soli de 10mn sur tout les titre et Alex idem avec ses tambours (les génies, sont rarement futés) Michael, se révélera, le Leader pour la direction musicale, David celui de l'"Artistique".
Mais que contient cette album gainé dans une superbe pochette représentent sur des photo individuels le quatuor, rendu incroyablement dynamique par une pause longue, et des couleurs saturées, présageant assez bien de la folie et de la force dégagé par ce premier opus....
Bah!! Justement, beaucoup de force et énormément de folie.
Après l'atterrissage de l'ovni commence le tonitruant "
Runnin' with the Devil" qui déjà, par son rythme lourd et pesant, nous indique un franc penchant Heavy
Metal très américain de par le son, et nous fait déjà entrevoir par son déroulé très travaillé et varié, la qualité assez exceptionnel de ce combo chevelu.....sauf Michael. David est impressionnant, sa voix est d'une richesse et d'un grain unique, englobant plusieurs octave, pouvant aussi bien être limpide et, plus généralement, drapée dans un léger voile charmeur, poussant de-ci de-là des cris jouisseurs, Eddie avec son attaque franche et son son à la fois retenu et explosif vous séduit déjà en rythmique avant de vous trancher net des son premier solo, d'une architecture inconnue et attractive, on avait jamais entendu une guitare et un groupe sonner comme ça, oui, un son frais, riche...plein et aussi, desuite, une autre grande signature de VH, les Chœurs, d'une finesse et d'une clarté rarement atteinte.
"
Eruption", surement le solo le plus hallucinent de cette époque. Non, ce n'est pas une démonstration pour épater la galerie, c'est 1mn 42 de pur bonheur de jouer de la guitare un pur délire, et dieu que c'est beau.
D'emblée, Eddie rentre au panthéon des Guitar Héro, tellement il en est la quintessence....une étoile est née, et elle entrainera dans son sillage l'album qui sera quintuple platine avant la fin de l'été.
Suit l'indéboulonnable et éternel tube des Kinks "
You Really Got Me" qui connaitra 14ans après sa création un second souffle tout aussi retentissant devenant aussi attaché à l'image et l'Histoire de VH qu'à celle de son géniteur.
Avec ses sonorité de sitar et son accent assez grave et poignant, "Ain't Talkin' 'Bout Love" vous transporte et vous élève, pour moi le meilleur titre de l'album (qualitativement) avec "Little
Dreamer" un superbe morceau lent et où Dave est déchirant de justesse et de feeling. Soutenu par une guitare acérée et discrète et des chœurs aériens.
C'est vrai que "I'm the One" est assez décousu et bizarre, une espèce de "
Hard Swing" surement inspiré par la fibre Jazz paternel, qui se révèle être un véritable feu d'artifice plein de gaîté et d'entrain
"Jamie's Cryin'" nous conforte dans l'idée que "décidément, ce groupe n'est pas sérieux" un sucrerie suave et sexy, une basse qui vous attire, une guitare qui vous caresse et une voix qui vous pénètre...un régal.
L'"
Atomic Punk" un toboggan géant dans un cyber monde électrique et froid, de l'Indus avant la lettre.
"Feel Your Love Tonight" un très sympathique "
Power Surf" que ne renieraient pas les Beach Boys. Très....Californien.
Et un Eddie très inspiré par les 60s West Coast.
Avant-dernier titre..."Ice Cream Man" un vieux Rhythm’n’blues de John Brim, un véritable Bœuf où tout le monde est là pour s'amuser et tout le monde est ...parfait, peut être le titre où après une chaleureuse intro à la guitare sèche Edward est le meilleur à l'électrique de l'album, et qui deviendra la marotte de
David Lee Roth, qu'il reprendra même encore sur scène et sur son album solo "Daimond Dave" et pour finir, le titre le plus faible de l'album, mais ça ne veut surtout pas dire mauvais "
On fire" un tempo et un construction très Punk où Michael est ébouriffant, David ahurissant mais Edward un peu trop "avant gardiste".
Avec cet album, VH se met la barre très haute. Véritablement, rien à jeter, cet album se révélera la référence
Van Halen, mais ce n'est que le début d'une carrière parsemée de véritables bijoux qui commence avec des titres aussi bons, voir meilleurs, mais qui ne tiendrons malheureusement pas la distance avec le mythe de ce premier album.
fabkiss
Un mythe qui n'a pas pris ride encore aujourd'hui. En outre n'oublions pas avec EDDIE, l'autre monstre de l'époque, jeune et au jeu révolutionnaire MICKAEL SCHENKER qui lui aussi en 1978 assomme le monde de sa guitare avec UFO STRAGER OF THE NIGHT. Ecoutez-le vous comprendrez......
Album qui reste dans la légende. La rythmique de Ain't talkin' 'bout love est incroyable. Quelle inspiration et quel son, j'imagine le retentissement à l'époque...
C'est Gene Simmons qui a découvert Van Halen en 1976 et qui les a poussé à enregistrer un album, il a bien fait le bougre !!!
Quel putain d'album, quel festival de riffs et ce David Lee Roth, quellle voix, de rockeur, de crooner, c'est selon.
Et dire qu'Eruption ne devait pas figurer sur l'album, ça servait d'échauffement à Eddie Van Halen, c'est leur producteur qui a insisté: incroyable !!!
Avec ce 1er album, la carrière d'un grand nom du Hard Rock vient d'exploser.
Si vous comptez faire une collection des 50 + grands albums de tous les temps, celui ci est indispensable.
19/20
C'est une honte absolue je n'ai pas encore de disques de Van halen dans ma collection moi qui suis un grand fan de hard et heavy metal mais ce sera chose faite et bien entendu ce premier opus que j'ai écouté sur le net est une bombe du genre à posséder c'est très court mais que c'est bon.
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