Fort d’une notoriété déjà conséquente et d’un line up stable, à l’exception du bassiste Paul Adams remplacé par Frank Healy de
Cerebral Fix,
Benediction rentre aux Rhythm Studios en octobre 1992 avec la ferme intention de tout faire péter. Pressentant les dommages d'une future bombe, l’écurie Nuclearblast décide dès lors de mettre le paquet en terme de promotion, commandant notamment une pochette à l’incontournable DanSeagrave, qui livre dès lors une illustration remarquable pour ce bien nommé
Transcend the Rubicon.
Transcend the Rubicon est un album tout en puissance, que ce soit lors de ses passages rapides ou middle tempo, mais délaisse en partie les ambiances sombres de ses prédécesseurs pour délivrer en contrepartie un maximum de punch et d’intensité. Les rythmiques de
Ian Tracy chargées en double grosse caisse sont terriblement écrasantes, tandis que les guitares massives du duo Brookes / Rew assènent des riffs accrocheurs, alternant passages rapides & entrainants à des breaks particulièrement assassins, à l’image des redoutables Unfound
Mortality &
Blood From
Bolt Thrower. Enfin, Dave Ingram gratifie le tout avec ses vocaux d’un guttural toujours aussi limpide et profond.
Benediction se permet également d’enregistrer deux titres studios en condition live, l’excellent
Wrong Side of the Grave, reprise de The Accused avec les backings furieux de Karl & Jan Chris (
Bolt Thrower &
Gorefest), ainsi qu'Artefacted / Spit Forth, mix de deux titres de leur premier album. Ces morceaux insufflent dès lors une fraîcheur débordante, clôturant le disque sur une note des plus dynamiques. Enfin, pour couronner le tout, Paul Johnson capture merveilleusement l’énergie du groupe, lui offrant une production d’une épaisseur et d’une clarté étonnantes.
Signant l’album le plus percutant de sa carrière, après un
The Grand Leveller qui happait par la densité de ses atmosphères,
Benediction met ainsi le feu aux poudres lors de la sortie de
Transcend the Rubicon, en ce beau mois de juin 1993. Le deathmetal de
Transcend n’ayant certes rien d’original et d’exceptionnel, possède en revanche cette authenticité incroyable et cette puissance franchement débordante.
Fabien.
En 3e j avais 1 copie de cet album sur K7 qui tournait dans mon walkman lors des liaisons bus vers le college.Avec Entombed , Benediction m a regalé ..j ai rachete l album par la suite la K7 etait naze....Benediction delivre ici son meilleur album.
La pochette est merveilleuse...
15/20
Suite parfaite à The Grand Leveller, et comme celui-ci, je trouve qu'il s'écoute et se réécoute très facilement.
L'enchainement I Bow to None avec Painted Skulls est excellent, bourré de breaks assassins.
C'est un groupe que j'ai découvert avec la fameuse compil Master of brutality. Ce Transcend the Rubicon confirme le fait de mettre jeter dans leur discographie. 16/20.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire