Dans l’immensité de l’univers
Le savant fou
Arjen Anthony Lucassen
Créa un concept ambitieux à travers
Une symphonie avant-gardiste et malsaine
Bruce Dickinson,
Ralf Scheepers, Russel Allen, Andy Deris
S’embarquèrent dans ce périple intergalactique
Du sceau de l’originalité et de la nouveauté
Leurs prestations seront marquées
Dans les profondeurs de la galaxie s’ouvrira "Chaos"
Des voix narratives, une batterie rapide, et surtout ces claviers bizarroïdes
Peuplent cette intro plongeant le spectateur dans une atmosphère cybernétique et pleine d’hypnose
Puis au loin jaillissent les trompètes (synthétiques) de l’espoir
"
Dawn of a
Million Souls", immense et incroyable pièce musical de sept minutes démarre
Russel Allen impérial
Un solo de clavier magistral
Pour une inspiration que seul
Arjen possède
"
Journey on the Waves of Time", "To the Quasar"
Suivront et subjugueront
Par cette finesse et cette sophistication
Parfaitement mis en valeur par ce si gigantesque son
Un sentiment d’unicité
Parcours votre esprit
Jamais nous n’avions entendu telle beauté
Où les claviers prennent le contrôle sur les guitaristes
Puis vient l’extase musicale
Bruce Dickinson
La légende pour un véritable dédale
Harmonique et splendide
Expérimental et sensible
Fluide et phénoménal
Nommé "Into the
Black Hole"
Si l’initial "The
Dream Sequencer"
Uniquement de chants féminins était composé
Ce "Flight of the Migrator"
Largement plus métal et original est il
Et par une production en béton armé
Il est projeté sur orbite pour faire de toutes autres choses un élément futile
Et que dire de ce malsain et tournoyant
"
Through the
Wormhole"
Fabio Lione dans un rôle plus que dérangeant
Pour un titre unique trempé dans le formol
Un opus indispensable
Pour tous fans d’émotions fortes
Dans les méandres de l’impensable
"Flight of the Migrator" te transporte
Indéfinissable et en marge de quelconques scènes
Ce génie d’
Arjen
Très très loin nous emmène
c'est une MetalOursonne au coeur de nounours qui te le dit .. Allez, à plus xx
Très représentatif en plus, bravo.
L'aventure Ayreon trouve ici son album de métal.
Non, pas un album de métal binaire - bien que les chansons soient principalement construites dans le schéma classique couplet-refrain-couplet-refrain-instrumental avec solo-(couplet)-refrain - mais un métal riche, passionnant, inspiré.
Déjà, le thème de l'astronomie/astronautique me plait (mon avatar peut éventuellement le suggérer de manière subliminale) et en plus les chansons collent parfaitement à cette ambiance spatiale, à ce voyage dans l'immensité cosmique auquel Arjen nous invite.
Après une intro sautillante et trépidante (instrumental carrément magnifique !) ; genre "Les mecs, tous dans le vaisseau : on va se faire un voyage d'enfer comme si on était à Disney Land !!" ; nous partons !! "Dawn of a million souls" démarre : la claque ! Les mecs dans le vaisseau sont calmés ; visiblement, le voyage ne se passe pas vraiment comme prévu ou alors ils prennent conscience du motif grave du voyage. Le chant de Russell est à tomber !! Il chante comme il n'aurait jamais dû arrêter de chanter : clair, habité, l'agressivité maîtrisée... Et alors ce solo de Michael... Intersidéral !
Autant le sire de suite : aucun chant dans tout le reste de l'album n'arrive à la cheville de la performance de Russell délivrée ici !!! Même Bruce dans "Into the black hole" est satellisé ! D'ailleurs, cette chanson me lasse... Je la suppose très appréciée car longue, tortueuse, contrastée et chantée par un monstre sacré. Ben non, pour moi, c'est bof ; la moins réussie de l'album à mon goût.
Le reste, du talent de composition à l'état pur ; de l'or en barre ! Bien que la première moitié soit un poil en dessous (sauf "Dawn of a million souls" qui domine) de la deuxième moitié.
j'apprécie particulièrement "Out of the white hole" avec son riff au clavier époustouflant, "To the solar system" de son refrain enchanteur et "The new migrator" carrément barrée mais, hélas, assez mal chantée ; quel dommage !!
Nous sommes loin des envolées envoutantes avec flûtes diverses et insolites, violons et chœurs féminins habituels, mais le génie de Arjen est bien là !
Les deux demi-albums de ce diptyque "Universal Migrator" sont souvent comparés : personnellement, je les considèrent comme deux albums distincts tant ils sont issus d'approches artistiques volontairement différentes pour y distiller des atmosphères éloignées.
Album palpitant !
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