Enfin, les russes de
Slaughter To Prevail arrivent avec leur tant attendu premier album "
Misery Sermon" ! Dire que tout avait commencé il y a quelques années lorsque le chanteur Alex Terrible s'était lancé dans différentes reprises de classiques du deathcore publiées sur internet, avant de se lancer pleinement dans l'aventure avec
Slaughter To Prevail. Et c'est donc après un contrat signé avec Sumerians Records que les russes nous pondent ici leur premier album:
Misery Sermon.
Au niveau de l'artwork, ce visage monstrueux est en fait une parfaite copie d'un masque que portait déjà Alex Terrible dans certaines de ses anciennes vidéos, et qui est en quelque sorte le symbole du groupe. Un regard noir au sens propre du terme, un air aussi menaçant que diabolique, celui-ci est vraiment à l'image de la musique du disque.
En effet, dès le titre introducteur (et éponyme par la même occasion), les Russes nous font comprendre de mille manières la définition du mot "violence" puisqu'ils nous écrasent méchamment entre les rythmiques dynamiques de "
666", ou les saccades pachydermiques de "
King", le tout soutenu par un hurleur d'outre-tombe au coffre très impressionnant tant par sa rage que par sa lourdeur et sa profondeur.
Alors "violence", "brutalité", "carnage", "martelage". Trouvez tous les synonymes que vous voulez, mais je pense bien qu'aucun n'est assez fort pour décrire cette impression de se prendre un énorme boulet de canon en pleine figure ! Absolument aucune mélodie, que des riffs bien brutaux à la
Impending Doom accompagnés de sonorités angoissantes toutes juste sorties d'un film d'horreur. Attention, car des américains, les russes n'en reprennent que la musique, pas la thématique chrétienne, ce n'est pas le "
God is dead" scandé sur l'éponyme qui me fera mentir.
Au niveau des paroles: Bien que leur musique ne soit pas des plus originales (c'est le gros souci du deathcore), force est de constater que
Slaughter To Prevail tire quand même son épingle du jeu en mélangeant l'anglais et le russe. Mais ne comptez pas sur moi pour vous dire de quoi elles parlent, ma connaissance du russe se limite à Vodka...
Malgré tout, l'album n'est pas exempt de défauts puisque comme pour beaucoup de formations du même style,
Slaughter To Prevail est plus ou moins tombé dans les pièges du style tels que des Breakdowns assez génériques comme sur "
King" ou "
Born to die" voir même la lassitude qui pointe le bout de son nez vers la moitié de l'album puisqu'un tel déchaînement de violence, à un moment, ça commence à saouler.
On passe un bon moment, il ne faut pas croire que tout est mal fait car dire que c'est un mauvais début serait faire preuve de mauvaise foi. On sent de bonnes idées, elles ne demandent qu'à être mieux organisées. Le groupe a toutes les cartes en main pour réussir, il ne reste plus qu'à lui souhaiter bon courage pour la suite.
Alex a un talent inimaginable, il l'a montré à maintes reprises avec les covers deathcore ou même, plus récemment avec le cover de Rammstein. Et avec Slaughter To Prevail, le talent reste mais les instrumentaux sont fades ..
Merci pour la chronique en tout cas
Même s'il s'agit du même genre, je trouve qu'entre les deux, il y a très peu de similitudes. En effet, là où Shadow Of Intent montre des côtés mélodieux/symphoniques avec des touches black/grind, Slaughter To Prevail va chercher la violence et le côté très bourrin. Suffit de voir même les précédents opus des deux formations pour en arriver à la même conclusion.
De toute façon, Shadow Of Intent va être très difficile à détrôner en cette année. Une seule formation (bon, je ne juge que sur une seule chanson) peut faire bouger les choses et c'est Rings Of Saturn
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