Minutes to Midnight

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13/20
Nom du groupe Linkin Park
Nom de l'album Minutes to Midnight
Type Album
Date de parution 30 Avril 2007
Enregistré à NRG Recording Studios
Style MusicalNéo Metal
Membres possèdant cet album632

Tracklist

1.
 Wake
 01:40
2.
 Given Up
 03:09
3.
 Leave Out All the Rest
 03:29
4.
 Bleed It Out
 02:44
5.
 Shadow of the Day
 04:49
6.
 What I've Done
 03:25
7.
 Hands Held High
 03:53
8.
 No More Sorrow
 03:41
9.
 Valentine's Day
 03:16
10.
 In Between
 03:16
11.
 In Pieces
 03:38
12.
 The Little Things Give You Away
 06:23

Bonus
13.
 No Road Left
 03:52
14.
 Across The Line
 03:10
15.
 What I've Done (Distorted Remxi)
 03:47

Durée totale : 54:12

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Linkin Park


Chronique @ Kovalsky51

16 Janvier 2009
Je vais ici tenter de chroniquer de la manière la plus objective dont je suis capable, cet album qui m'a littéralement fait lâcher l'affaire Linkin Park.

Tout d'abord il faut savoir que c'est avec ce groupe que j'ai commencé a écouter du metal et que même si je me suis orienté par la suite vers des sons plus violents, je gardais toujours une certaine affection pour ce groupe. Il est bien vrai qu'il n'a jamais brillé par son intégrité et que son coté pop est assez gonflant a la longue. Mais voila j'ai toujours pas mal de plaisir a me passer quelquefois leurs deux premiers albums.
Alors que déjà j'avais commencé a me dire que LP devenait plus mercantile que musical après l'atroce Collision Course, c'était donc avec une certaine appréhension assez prononcée que j'attendais de voir ce que donnerait ce troisième album.

Après plusieurs écoutes et le temps nécessaires pour passer outre mes idées préconçues (a savoir que cet album était une daube sans nom), je l'ai pris pour ce qu'il était: un album de rock mainstream a mort mais plutôt bien composé et joué.

Alors oui c'est pas metal, et non je ne l'affectionne pas mais je reconnais quand même que le groupe a du talent pour trouver des belles mélodies et arrive toujours a faire passer des émotions dans sa musique.

Donc musicalement qu'avons nous ici? Et bien un album de rock dont le style pourrait rappeler certaines chansons douces de 30seconds to mars. Des mélodies superbes a même de faire monter le quota de roulage de pelles de n'importe quel campus US. Du chant magnifique et très bien interprété même si il est a regretter que Mike Shinoda ne pose quasiment plus son flow (a part sur Bleed It Out qui est un de meilleurs morceaux de l'album). des guitares tout sauf incisives (mais ce n'était pas le but). Bien sur quelques morceaux sauvent le tout et sont la pour montrer qu'on écoute bien du Linkin Park (Bleed It Out, Given Up) mais on est ici dans un album résolument rock. Le groupe enchaine les balades et les tubes comme des perles (ce qui n'est pas donné a tout le monde non plus) et offre un album tout en douceurs et en nuances.

Au final que dire de cet album? Que Linkin Park a définitivement tourné sa veste qu'il ne me procure plus aucunes sensations et que les metalleux n'ayant pas encore écouté leur nouveau style (est-ce possible avec le battage médiatique?) vont finir de les détester. Pour ma part et bien je n'ai pas accroché d'où la note, mais je reconnais volontiers que cet album est loin d'être mauvais pour quiconque cherche de belles balades.







19 Commentaires

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ChazyMetal - 04 Juillet 2012: Bonne album moi Pop Electro même si le son le4s encore pas mal mais dans l'emssemble bien meilleur que A Thousand Suns alors voila la note qu'il mérite 17.5/20
ChazyMetal - 04 Juillet 2012: Moin Pop*
kiss33 - 04 Septembre 2012: given up, no more sorrow, bleed it out... des bombes !!!
lovemedo - 20 Octobre 2013: Je suis bien loin d'être un spécialiste de métal comme les éminents prédécesseurs aux commentaires ci-dessus, mais pour ma part, je ne peux pas écouter "shadow of the day" sans chanter les textes de "with or without you" de U2. Et ça colle parfaitement ! Même structure, même montée, bref, une pâle copie de la plus belle facture ! Y'en a qui se sont pris des procès de plaggiat pour moins que ça ! Pour le reste, même si je dois passer pour un indécrottable "rockeux" aux yeux de certains, je préfère de loin le "breaking the habit"
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Chronique @ thetriptych

09 Septembre 2009
C’est en révolutionnant délibérément leur style que les 6 confrères californiens de Linkin Park sortent le 15 mai 2007 le tant attendu Minutes to Midnight. Pas moins de quatre ans auront été écoulés entre leur précédent album studio Meteora et ce dernier opus (sans compter Collision Course en collaboration avec Jay-Z), c’est dire combien les fans ont attendu pour acheter ce 12 titres surprenant. Cet album détache de façon presque radicale le groupe de l’étiquette neo-metal qu’il portait depuis le succès planétaire du premier album Hybrid Theory (14 millions d’exemplaires vendus et meilleure vente d’album de l’année 2000).

Cet album semble orienter la musique de Linkin Park vers un rock plus accessible que jamais où les particularités qui en faisait autrefois un groupe hors du commun se sont dissipées dans la probable volonté de se fondre dans la masse des groupes populaires de musique actuelle. C’est bien ce qui semble d’ailleurs déranger à l’écoute de cette galette, construite sur une idée de simplicité. Linkin Park ne se sont certes jamais présentés comme des virtuoses en tant qu’instrumentistes - c’est du moins ce que diront les musiciens exigeants – mais ils furent autrefois un groupe phare du mouvement neo-metal qui connaissait son apogée dans les années 1990 avec des groupes comme KoRn et Limp Bizkit dont Linkin Park se sont parfois inspirés. Dans Minutes to Midnight, le rap ne tient plus qu’une place mineure, Mike Shinoda nous faisant ouïr son chant plutôt séduisant notamment dans les morceaux In Between et The Little Things Give You Away. Même le rap de Hands Held High n’a rien à voir avec l’énergie de Papercut, Figure 0.9 ou bien Forgotten. Le jeu de batterie de Rob Bourdon est devenu très classique, quand à Joseph Hahn, il semble que son travail de DJ ait été oublié sur cet album. Le bassiste Poenix comme d’habitude ne fait preuve d’aucune originalité ni de virtuosité et ici, suit simplement le pas des autres instruments. Brad Delson et sa guitare sont définitivement bien loin de lécher ne serait-ce qu’une cheville de John Petrucci mais se résigne enfin à jouer dans les aigus plutôt que de gratter constamment des power chord sans intérêt technique comme autrefois.

Les structures des morceaux sont elles aussi très simple. Prenons pour plus flagrant exemple le morceau phare de l’album sorti en single peu avant le 15 mai : mesures binaires et constantes tout le long du morceau, pas la moindre modulation ni même la moindre altération accidentelle, une suite d’accords platement répétée et surtout déjà entendu des centaines de fois, une rythmique basique et elle aussi répétitive, des couplets et refrains très courts sans transition particulière et enfin un semblant de solo de guitare on ne peut plus convenu.

Et malgré tout, What I’ve Done constitue un morceau très sympathique que nombre d’entre nous humains ne se lassent pas d’écouter et de fredonner. C’est là le secret de Linkin Park, celui de savoir plaire à beaucoup d’oreilles. Il faut admettre que cet album contient quelques idées artistiquement abouties bien que rien ne fasse preuve d’indéniable génie. D’autant plus que cette musique un tantinet emo transporte son auditeur parmi les émotions (sans doute ce qui fait qu’elle se laisse si bien approcher par le grand public) avoisinant majoritairement la tristesse et la mélancolie, ce qui peut éventuellement se voir dans les nouvelles façons de se vêtir des musiciens. Les morceaux sont d’ailleurs de ceux qui composent avec les états d’esprit comme avec l’agressivité et la vivacité d’une valse (No More Sorrow), ou avec sobriété et apaisement (comme The Shadow of the Day que l’on entendrait volontiers pour se réveiller). Les textes sont quelque peu engagés et plus lyriques qu’auparavant, traitant du thème de la repentance dans What I’ve Done (« let mercy come and wash away what I’ve done »), des conflits de guerre dans Hands Held High ou de sentiments de regret et de tristesse dans Valentine’s Day ou The Shadow of the Day.

Linkin Park a évolué en cette année 2007. C’est le moins que l’on puisse en conclure et ceux qui reprochait à Meteora d’être une copie conforme de son prédécesseur devront changer de discours. Minutes to Midnight perd énormément de l’agressivité qui faisait des premiers albums qu’ils étaient classés dans les rayons metal des distributeurs de musique. Pas moins de poésie et plus d’occasions de se poser et d’explorer des sonorités encore inconnues à ce groupe sont offerts par cet album. Sans être l’album du siècle, Minutes to Midnight s’assure tout du moins de prendre un place de premier plan dans le rock populaire et laisse découvrir ce dont on ne serait jamais attendu de Linkin Park.

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Chronique @ Ririss

16 Juin 2012

Un énorme écart par rapport à Hybrid Theory.

Peu après la sortie de Meteora, le combo planifie une tournée habituelle pour la promotion de l'album cité. Il fait également l'objet d'une réédition incluant quelques morceaux lives de la tournée. Pour conclure, le groupe sortira aussi un album live intitulé Live in Texas.

Ensuite, nos américains lâchent un Collision Course plutôt bien apprécié par le public général. En effet, il est le deuxième EP le plus vendu de toute l'histoire du Metal, après Jar of Flies de Alice in Chains. Le rappeur Jay-Z le produira avec le groupe et posera son rap tout le long. Enfin, le groupe respire un peu. Shinoda forme Fort Minor, un projet Hip-Hop, et Bennington forme Dead By Sunrise, peloton de rock.

1 an et demi plus tard, Linkin Park retourne en studios pour le 3ème album. Selon Bennington, l'album sera beaucoup plus Rock et que Shinoda sera beaucoup plus présent au niveau des instruments qu'au niveau du chant. What I've Done, premier single de l'opus, débarque et étonne les fans par son feeling Pop Rock. En mai 2007, le 3ème rejeton est envoyé chez les vendeurs et disquaires.

Après l'écoute de celui-ci, on remarque l'influence des groupes de Rock comme U2, à l'image de Shadow of the Day et Valentine's Day. Heureusement, la bande n'a pas complètement oublié ses fans et son style averti, en faisant connaître Given Up et No More Sorrow, deux morceaux qui envoient du lourd et qui gardent une certaine agressivité. Par ailleurs, l'album sera étiqueté de l'écriteau Parental Advisory par la cause de mots choquants incorporés dans leur nouvelle musique. Bleed It Out et Hands Held High sont les seuls morceaux où Shinoda pose son rap. Sur Bleed It Out, on retrouve la hargne Néo des débuts, sans toutefois l'égaler. Leave Out All the Rest nous transporte néanmoins dans une sublime ambiance romantique. Cet album reste certes une petite pause par rapport à l’agressivité des 2 premiers, mais qui sera vraiment de courte durée et pouvant rapidement lasser.

Nos californiens ont à présent divisé les fans avec d'un côté ceux qui restent dans le Néo, et le nouveau grand public plus susceptible d'apprécier. Pour ma part, Linkin Park a délibérément abandonné ses fanatiques en expérimentant trop loin. Malgré cela, il faut bien avouer que Meteora n'apportait pas grand chose à Hybrid Theory. Si vous avez un goût pour le Pop Rock classique, passez l'oreille sur cette galette.

Les américains alignent leur 3ème méfait et écoulent plus de 8 million d'exemplaires, ce qui est régressif par rapport à ce qu'ils faisaient précédemment. Ils continueront d'expérimenter en apportant des éléments Electro à leur Rock, en contrastant complètement avec leurs préambules. A prendre ou à laisser concernant Minutes to Midnight.

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Silent_Flight - 16 Juin 2012: Ouais, on a beau être ouvert d'esprit, la p'tite pilule pop-rock de Minutes To Midnight a toujours eu du mal à passer.

Par contre "Meteora n'apportait pas grand chose à Hybrid Theory", ça doit faire la centième fois que je vois/entend ça alors que pour ma part, il y a tant de choses qui différencient ces deux albums: la production, le côté plus "pro" de Meteora, j'sais pas, y'a un truc qui m'échappe depuis toutes ces années ...
Ririss - 19 Juin 2012: Meteora a pour ma part suscité pratiquement le même intérêt qu'Hybrid Theory par son côté calqué sur certains plans, mais sonne moins Néo et moins Pop que son grand frère.

Minutes to Midnight est vraiment un album chiant et difficile d'écoute pour les fans de guitares saturées. Malgré cela Given Up reste un excellent morceau de Metal Alternatif avec un superbe break !
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Chronique @ Game_system

26 Mars 2022

On a plus l’impression d’avoir affaire à une compilation de raretés qu’à un véritable album

Eté 2007, alors en vacances avec ma famille au centre-ville de Paris, je me précipite vers Virgin Megastore pour aller faire une visite à la section musique. En visitant cette section, plein d’albums intéressants, j'ai dégoté celui que je cherchais depuis le début : "Minutes to Midnight" de Linkin Park. Faisant partie de ceux qui ont été bercés par "Hybrid Theory" et "Meteora", albums que je vénérais à l’époque au point de les connaître par cœur et de m’avoir fait découvrir une nouvelle passion, celle de la musique, inutile de vous dire que j’attendais ce nouvel album après quatre ans d’absence avec ferveur. Avec le très peu d’argent de poche que j’avais, j’ai quand même fait le sacrifice de payer toute la somme d’un album neuf récemment sorti, convaincu du bienfondé de mon investissement ; après tout, Linkin Park ne pouvait me décevoir avec deux premiers albums m’ayant marqué à jamais. Mal m’en a pris! J’allais faire face à une désagréable expérience qui jusqu’alors m’était complètement étrangère, celle de la déception.

Malgré tout, j’étais bien au courant des intentions de Linkin Park de vouloir se défaire de leur formule à succès mélangeant néo-metal à refrains puissants et passages rap. J’avais déjà vu à la télévision le clip musical de la nouvelle chanson « What I’ve Done », qui montrait bien ce changement et qui m’avait plutôt plu mais sans que cela ne soit particulièrement mémorable ou du même niveau que les prédécesseurs. Mais malgré tout ça, je n’étais guère inquiet, j’étais convaincu que Linkin Park était un groupe très talentueux capable de toujours faire de la bonne musique et l’idée de voir le groupe sous une nouvelle forme me paraissait excitant. J’étais loin d’imaginer ce qui allait m"attendre, et la mauvaise impression débute avant même de mettre le CD dans le lecteur. La pochette est horriblement moche, semblant être celle du best of d'un boys band has been des années 90's qui tente de revenir sur la scène en jouant sur la nostalgie. L'intérieur de l'album n'est vraiment pas plus ragoûtant : tout est gris, ce qui fait que l'artwork est moche, triste et froid. Les photos sont de banals clichés et des plus oubliables du groupe en session de studio ou dehors ; il n'y a aucun parti pris artistique, aucun message, si ce n'est celui de l'ennui et de la banalité du quotidien. D'habitude, l'artwork donne un aperçu de l'univers musical auquel on va pénétrer, mais là le message flirte avec le néant. Un message digne du contenu musical de l’œuvre.

Pourtant, "Minutes to Midnight" commence très fort. Après l’intro instrumentale « Wake » certes sans intérêt, débutent les premières notes de « Given Up », et c’est une grosse tuerie ! La piste débute par un riff saccadé typé punk accompagné par des applaudissements en rythme avant de bien monter en puissance, soutenue par une section rythmique bien dense. S’ensuivent les vocaux de Chester Bennington, qui tente quelque chose d’inédit, en chantant des couplets en harmonie avec la section rythmique avec cette approche punk, suivi par un très puissant refrain qui nous fout une claque droite dans la gueule. Le pont est d’une énergie indescriptible, avec Chester qui nous montre son hurlement le plus impressionnant et brutal qu’il n’ait jamais fait, pour ce qui est l’un des meilleurs moments musicaux de la carrière de Linkin Park. Oui, je m’étais pris une avalanche de puissance dans ma tronche, et je m’en souviens encore avec beaucoup de bonheur ; cette chanson est une ode à la puissance, qui plus est, montrant un réel sens de la créativité. Car oui, de bonnes chansons cet album en a quelques-unes. Et « No More Sorrow » en est une autre. Avec son intro suivant de forts roulements de tambour, et son intéressant effet de guitare comme fond sonore, cette chanson se distingue également par la superbe et puissante voix d'un Chester bien enragé, citant des paroles plus matures sur la corruption politique. « Bleed It Out » reprend la formule couplets rappés/puissant refrain rock des précédentes œuvres, mais encore une fois en faisant preuve de créativité, notamment au niveau du tempo de la batterie et d'un fond sonore travaillé, pour donner un effet de concert punk du bar local d’à-côté, et eu égard à la façon de mettre en valeur l’aspect fédérateur du refrain avec des chœurs à la fin. Redoutable et efficace. « What I’ve Done » marque aussi, quoique dans une moindre mesure, pour la puissance de ses paroles mises en avant par son efficace refrain. Le reste des chansons…c’est une autre histoire, cette fois-ci plus douloureuse.

Quelle fut ma désagréable surprise de découvrir le pathétique « Leave Out All the Rest » juste après la claque magistrale de « Given Up » ! Comment peut-on passer d’une chanson aux intenses influences punk et metal à une espèce de pop-électro fade et absolument soporifique ; le genre de titre que l’on entend passer 10 fois dans chaque centre commercial sans que personne n’y fasse plus attention que ça ? L’ennui montre son visage dès les premières secondes et rien ne ressort de ce titre si ce n’est de l’endormissement, un titre qui sort de nulle part entre deux bonnes chansons tel un moucheron tombé dans une délicieuse soupe. Mais c’est très loin d’être la seule mauvaise surprise, oh non. « Hands Held High » pousse l’art de l’ennui un peu plus loin, en proposant un titre quasi-exclusivement rappé par Mike Shinoda avec une instrus à la batterie et quelques chœurs lors des moments de pause de Mike. Une chanson qui n’a strictement aucun intérêt dans l’univers musical de Linkin Park, celui-ci étant connu pour mélanger le rap à d’autres genres musicaux ; en faire un titre rap classique, et des plus ennuyeux, n’a pas de sens. « Valentine’s Day » confirme le jeu de chaises musicales du groupe et s’aventure dans les terres du rock romantique avec une instrumentation passe-partout qui aurait pu apparaître chez n’importe quel groupe du genre à la Maroon 5 et un chant de Chester avec zéro inspiration et zéro réelle émotion

« In Between » est probablement la chanson qui met le plus le paquet niveau absence d’intérêt, d’ennui total et d’incohérence musicale. Voilà que maintenant Linkin Park s’essaye aux berceuses pour enfants ; c'est au tour de Shinoda de chanter à voix basse avec une instrus derrière qui ne change jamais, à base de contrebasse endormie et de bruitages électro du pauvre. Cette chanson donne la désagréable sensation d’une mauvaise blague qui n’a pas réussi son coup, il n’y a pas moyen de prendre une telle chanson au sérieux. Alors que l’on pensait que « In Between » nous avait achevé d’un ennui mortel, voilà que « In Pieces » en rajoute une grosse couche. Au tour de Chester de nous pondre une berceuse pour faire dormir les enfants les plus turbulents, avec une chanson toujours aussi monotone, musicalement pauvre, et surtout avec encore et toujours cette absence sidérante d’intérêt quelconque qui décidément est la marque de fabrique de "Minutes to Midnight", et cela malgré que Chester chante cette fois. Le calvaire se termine une fois pour toutes avec la tout aussi lamentable « The Little Things Give You Away », qui veut faire les gros durs dans le domaine du rock progressif. Les fans de prog rigoleront devant la pauvreté du titre, les autres s’endormiront et les plus optimistes reconnaîtront une performance vocale intéressante de Chester, mais avec un niveau musical trop pauvre pour la pratique et un énième manque de totale cohérence par rapport au reste de l’album. Dans tout ce massacre de « chansons-exploratoires », j’épargnerais peut-être « Shadow of the Day », qui parvient à travers sa musique pop-électro sombre,s la performance ainsi que les paroles de Chester cette fois-ci cohérente, à dégager quelque chose, sans jamais que cela ne soit rien d’extraordinaire, juste une bonne chanson, rien de plus.

"Minutes to Midnight" m’a fait découvrir à l’époque, pour la première fois, cette désagréable sensation qu’est la déception. Une sensation que l’on veut tous éviter au maximum, à laquelle malheureusement je n’allais y échapper que peu au cours des années suivantes de ma vie. Trop peu même à mon goût. Cet album, "Minutes to Midnight", n’a strictement aucune cohérence musicale. On a plus l’impression d’avoir affaire à une compilation de raretés, de face B ou de covers anecdotiques qu’à un véritable album digne de ce nom. Du début de l’album jusqu'à la fin, on enchaîne des titres qui n’ont aucun rapport entre eux et avec une incroyable et choquante variation qualitative, qui fait que l’on passe parfois du décent au véritablement gênant et ridicule. Aussi a-t-on a l’impression de voir un groupe de jeunes fraîchement sortis du lycée, tout excités à l’idée de se lancer dans la musique au point d’essayer de montrer toutes leurs influences sans se soucier de la cohérence de l’ensemble. En définitive, avec tant de vide, cet album aurait dû être réduit à un simple EP regroupant les 4 ou 5 meilleures chansons, le reste devant être jeté à la décharge.

Malheureusement, "Minutes to Midnight" signe le début d’une longue série d’albums vraiment mauvais de la part de Linkin Park, et ce, dès l’album suivant, le catastrophique "A Thousands Suns", en 2010, qui va pousser l’incohérence musicale et le mauvais goût à des niveaux encore jamais atteints, et rarement explorés dans la musique, au point de définitivement me faire décrocher de ce groupe que j’ai pourtant tant adulé dans le passé. RIP Linkin Park.

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Goneo - 03 Avril 2022:

Linkin Park, leur premier album à tourner en boucle et j'ai laché dés le 2e. Celui je ne l'avais jamais écouté mais c'est sans compter sur ma moitié qui est une fan du groupe et surtout à partir de cet album jusqu'au dernier. Du coup j'en ai mangé du Linkin Park.... A tel point que clairement pour moi le groupe (à par le premier) n'est plus à rangé dans le neo metal, mais plus dans du rock , une sorte de rock pop électro hip hop neo metal. Au fil du temps j'ai apprivoisé ces nouvelles facettes du groupe. A l'époque je l'aurais jeté à la poubelle, mais aujourd'hui je lui accorde ça place. Tout d'abord GIVEN UP, une des meilleurs compo du groupe! rien que pour ce titre l'album vaut le coup.

Leave Out All The Rest est le genre de tube qu'on retrouver sur les albums suivant, très radiophonique mais efficace, comme What I've Done.

Bleed it Out, et No More Sorrow sont 2 autre bons titres.

Shadow Of The Day, une ballade.... bon c'est pas mauvais mais ce n'est pas mon truc. Hands Held High est assez anecdotique aussi.
Et les 4 derniers morceaux sont nuls.

Au final je trouve cindé en 2 cet opus, du coup je vous rejoinds, ya une moitié qui vaut le coup et une autre bien en dessous. 10/20

Game_system - 06 Avril 2022:

@Goneo: Donc on est globalement totalement d'accord sur ça, à l'exception d'un point. Je trouve Leave Out All The Rest absoluent inaudible, pour ne dire carrément dégueulasse. De la soupe pourrie radiophonique sans âme et avec un horrible refrain, c'est pour moi l'un des pires voir la pire chanson de l'album. D'autant plus qu'elle arrive après le chef-d'ouvre Given Up.

Je suis aussi très surpris que tu n'ais pas aimé Meteora, qui est je trouve bien meilleur que le premier album, mieux écrit, plus efficace, meilleur qualité de production et plus solide.

Goneo - 07 Avril 2022:

@Game system : En faite Meteora, je le trouve bien mieux que Midnignt, avec Meteora Linkin Park c'est vus passer un peu partout, tout le monde c'est mis à écouter Linkin Park, partout où j'allé yavais du Linkin PArk ! les gens avait découvert la lune, "tien écoute ça c'est génial, ça devrait te plaire toi qui écoute du Metal". Du coup ce Meteora, je l'ai à peine écouté, que j'en ai était dégouté. Cela m'a fait pareil pour System of Down, quand j'ai arreté d'écouter le groupe, tout le monde (au tour de moi) c'est mis à écouter ça à fond.

Game_system - 09 Avril 2022:

Ah, au moins tu le préfère à Midnight, ça me rassure déjà ! xD Et bien moi à l'époque j'étais content de voir que mon groupe préféré était populaire, et que plein de monde aimait bien alors qu'il si différend de ce que t'écoutes à la radio :D Ce qui, crois-moi, ne s'est pratiquement jamais reproduit dans le futur, sauf pour SOAD que j'ai adoré bien plus que LP. Et puis bon, comme je te l'ai dit, l'album est tellement solide que tu ne peut que l'apprécier si tu l'écoutes en oubliant les a priori.

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Commentaire @ nimadmetal

17 Août 2008
Alors, que dire sur ce nouveau album de Linkin Park tant attendu ? Tout simplement, cet album peu être décrit comme décevant parce qu'il ne reflète pas le vrai talent de ce jeune groupe californien.
Après Hybrid Theory et Meteora, qui restent les meilleurs oeuvres de ce groupe, Linkin Park a essayé de se surpasser et de se faire distinguer sur la scène Metal américaine et mondiale.

Après plus de trois ans d'absence, Linkin Park présente Minutes to Midnight (joli nom pour un album mais le contenu n'est pas du tout convaicant) en 2008.
On trouve, dans cet album, que le groupe a changé radicalement de style et on trouve pas les effets sonores lourdes de la guitare de Brad ni la présence assez remarquable du DJ hahn. Les chansons sont plutôt pales et vides de rythme motivant. Autre chose : on remarque l'absence du fameux Mike Shinoda dans la plupart des tracks (chose qui a influencé négativement l'interprétation de l'album).
Mais même que Minutes to Midnight est un album plutôt médiocre, il contient des chansons bien composées et bien jouées, à l'instar de "What I've Done" et "Leave Out All the Rest" (sans oublier "Shadow of the Day") mais malheureusement ceci n'était pas suffisant pour que Minutes to Midnight soit un vrai succès pour la formation, qui pourrait présenter mieux que ça !

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