Made for Eternity

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Squealer (GER-1)
Nom de l'album Made for Eternity
Type Album
Date de parution 2000
Labels AFM Records
Style MusicalPower Metal
Membres possèdant cet album27

Tracklist

1. End of the World 04:55
2. The Final Daylight 03:14
3. Nothing to Believe 04:46
4. Don't Fear Your Life 04:22
5. The Eternity of a Day 03:20
6. Show Me the Way 04:39
7. No One to Blame 04:49
8. People Are People 04:17
9. Free Your Mind 04:00
10. Hellcome in Heaven 05:28
Total playing time 43:50

Acheter cet album

 $28.29  24,99 €  4,49 €  £11.23  $36.90  24,99 €  11,77 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Squealer (GER-1)


Chronique @ dark_omens

24 Juillet 2016

Un peu plus homogène...Un peu moins inspiré...

En s'intéressant de plus près à ce quatrième opus des Allemands de Squealer, d'emblée, on ne pourra s'empêcher de se faire la remarque suivante: le remplacement de Tobias Exxel à la basse par Michael Kaspar aura, à minima, l'avantage de lever l'ambigüité quant à une éventuelle consanguinité entre la formation d'Andy "Henner" Allendörfer et celle de Tobias Sammet. Une idée saugrenue que, dans le doute, certains auront pourtant eu à cœur de laisser planer afin de donner un peu plus d'exposition à ce troisième effort de ces natifs d'Essen.

En revanche il n'est pas certain que l'arrivé de Mike Terrana soit de nature à offrir toute la sérénité nécessaire à un album qui, pourtant, après un The Prophecy vendu sur un postulat de départ un peu trompeur, l'aurait grandement mérité. Le batteur au curriculum vitae impressionnant n'est, en effet, pas forcément le plus indiqué pour peu que vous souhaitiez ne pas trop attirer l'attention médiatique tant son aura le précède, l'accompagne et le suit de près. Bref, passons.

Musicalement, le groupe aura décidé de poursuivre son chemin sur les routes pavées de bonnes intentions d'un mélange entre Heavy Metal et Thrash Mélodique là où, autrefois, avant le fatidique The Prophecy, il avait plutôt tendance à s'exprimer plus franchement dans ce style si cher aux Kreator, Sodom et autres Angel Dust du temps, béni diront certains, d'Into the Dark Past et de To Dust You Will Decay. Faire le parallèle entre Squealer et Angel Dust n'est d'ailleurs pas totalement stupide tant il y a quelque chose de commun dans la trajectoire de ces deux entités qui ont abandonné, au fil du temps, leur facette la plus âpre au profit d'une autre plus mélodique. Bref, passons encore.

Globalement, ce disque, à la musicalité plus fluide que celle heurtée de son immédiat prédécesseur, est plus homogène. Il nous donne moins à entendre ces volutes insolites dont Squealer savait parsemer son travail et qu'il allait chercher, au gré de son inspiration, dans d'autres mouvances (Gothique, Black...). Autant dire que si le résultat se tient mieux, il aura cependant perdu en originalité. Peu de titres parviennent donc à s'extraire d'un ensemble certes attachant mais pas transcendant. Citons le belliqueux The Eternity of a Day aux chants incroyables alternant entre suraigus Thrash et gutturaux Death et aux refrains superbes, le lourd et inquiétant Show me the Way que seuls ses chorus vient illuminer ou encore le très vif Free your Mind où, là encore, Andy "Henner" Allendörfer fait un travail vocal splendide.

S'agissant des choses négatives concernant ce disque, il y aura ce People Are People sur lequel il nous faudra dire quelques mots tant cette piste, aux accents Pop inexplicables et aux chants clairs sans intérêt, est complètement dispensable et cette ballade Hellcome in Heaven dont on a du mal à saisir ce qu'elle fait là, et ce même si elle n'est pas totalement ratée. Pour continue sur le sujet des déceptions, parlons aussi de cet artwork et de ses couleurs étranges aux messages proprement abscons qu'on devine plus qu'on ne comprend.

Ce nouvel opus est donc moins enclin à nous offrir de cet éclectisme qui avait quelque peu illuminé The Prophecy. En un sens, il est donc plus réussi. Sauf si, comme moi, vous êtes un adepte convaincu de cet argument consistant à défendre l'idée que nourrir son imaginaire a des sources diverses et variées, et même antinomiques, est salutaire à sa propre créativité.

2 Commentaires

0 J'aime

Partager
Mister_Magoo - 17 Fevrier 2018:

People are people, c'est pas la reprise de depeche mode ?

grogwy - 29 Mai 2018:

"People Are People" est en effet une reprise de Depeche Mode.

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire