In the End of Human Existence

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16/20
Nom du groupe Abominable Putridity
Nom de l'album In the End of Human Existence
Type Album
Date de parution 20 Décembre 2007
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album83

Tracklist

1. Intracranial Parasite 03:10
2. Entrails Full of Vermin 02:45
3. Blindfold Surgery 02:51
4. Skin Removal 02:50
5. Dissected from Within 00:55
6. Throat Fisting Abortion 03:41
7. Intestinal Putrefaction 02:33
8. Victims Stuffed with Nails 02:45
9. Sphacelated Nerves 02:51
10. In the End of Human Existence 01:40
Total playing time 26:01

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Abominable Putridity


Chronique @ Fabien

17 Septembre 2008
Formé à Moscou en 2003, une patrie où le deathmetal de qualité n'est pas forcément monnaie courante, Abominable Putridity obéit, comme son doux nom l'indique, aux codes du brutaldeath gore, principalement nord américain. Plus lourd que Condemned & Inherit Disease réunis, le quintette évolue en effet autour d'un death gras & putride, proche du slamdeath de ses homonymes états-unien Devourment & Cephalotripsy.

Réputé sur la scène, le groupe obtient un deal avec le label tchèque Lacerated Enemy, qui possède aujourd'hui des formations reconnues comme Condemned & Banishment, et apporte toujours un soin particulier à ses produits. Enregistré dans la capitale Russe en été 2006, In the End of Human Existence ne déroge ainsi pas à la règle du label, bénéficiant notamment d'une illustration réussie et sans équivoque de l'incontournable Jon Zig.

Dès l'intro du poétique Intercranial Parasite, Abominable Putridity fixe de suite son atmosphère suintante, annonçant l'imminence de ses rythmiques & riffs écrasants. Le groupe distille en effet un brutaldeath particulièrement visqueux, sur une dominante middle tempo propice à des mosh parts inhérentes au slamdeath, dégageant ainsi un groove appréciable. Par ailleurs, à l'image du bon Intestinal Putrefaction, quelques blasts & accélérations bien dosés évitent de rendre le style trop asphyxiant, malgré sa lourdeur considérable.

En outre, depuis l'interlude pestilentielle Dissected from Within, jusqu'au chant guttural dégoulinant du growler Vladimir, se situant entre les vocaux effroyables de Levi Fuselier (Disgorge US) et les déjections d'Angel Ochoa (Condemned), Abominable Putridity entretient un climat gore durant les 26 -courtes- minutes de son album, apportant dès lors une épaisseur accrue à l'ensemble.

Avec un groove et des harmoniques inhérents au slamdeath, Abominable Putridity surprend par son incroyable lourdeur, grâce à un accordage très bas mais, sans technique exceptionnelle, il reste encore conventionnel pour sortir de la masse et s'affirmer avec une pleine personnalité. Le groupe envoie en revanche un brutaldeath de bonne qualité (fort bien enregistré au passage) et maîtrise bien ses ambiances, tout en réservant quelques passages déboulonnants, à l'image des mosh-parts des bons Skin Removal & Sphacelated Nerves, qui combleront les amateurs de brutaldeath gluant, tout en collant irrémédiablement le disque à leur platine.

FABIEN.

5 Commentaires

7 J'aime

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tonio - 19 Septembre 2008: Groupe que je ne connais pas du tout, mais ta description de leur zique me donne bien envie ! et vue ta légendaire séverité concernant les notes, un 12/20 me met plutôt en confiance, héhé...
En tout cas, leur pochette me rappelle pas mal celle de Brain Drill !
Fabien - 12 Décembre 2010: Ah oui, j’ai déjà lu cette théorie et je me suis également souvent fait la réflexion à l’écoute d’Iniquitous. Bien que l’on soit loin des blast-beats ou autres gravity-blasts grandement aidés à coups de triggs artificiels sur la grosse caisse et la caisse claire, Rottrevore possédait en effet cette saturation à outrance et cet accordage si bas, "low tuned", qui lui donnaient une lourdeur toute particulière. Toutefois, je ne pense pas que Rottrevore visait cette optique de groove délibéré conduisant à ces passages ‘dansants’ dénommés slam de nos jours. J’y vois plus une continuité dans le brutaldeath de Suffocation poussé à son extrême, plutôt qu’un slamdeath à la Molesting the Decapitated de Devourment que j’attache plus volontiers à l’école de Mortician. Mais dans tous les cas, et peu importe la perception, quelle lourdeur cet Iniquitous en 1993 ! Un états-unien m’en offrait 150 USD il y a quelques temps...

Fabien.
17blunt - 05 Avril 2012: Pour ceux qui ne connaissent cet album ils n'ont juste qu'a se fier à ta chronique.
C'est exactement ça du gros death gore et gluant,avec une prod très bien travaillée ultra lourde. Je l'ai reçu hier et perso jadors !!!
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