Ce quatrième album de
Throneum, bien qu'enregistré en septembre 2005, ne sortira que deux ans plus tard, en juin 2007. En fait, le groupe sera retourné en studio un mois seulement après la sortie de
Pestilent Death. C'est pour cela que je trouve que
Deathmass of the Gravedancer et
Pestilent Death sont deux disques assez proches dans l'esprit.
On y sent toujours un même
Throneum qui n'a rien perdu de sa rage au ventre et nous balance un death metal toujours un peu proto sur les bords qui s'influence de tout un tas de groupes des années 1988 /90. Dans les moments les plus rageurs ("The Witnesses", "
Baptism Of
Fire"), on pense toujours à une sorte de mélange entre du vieux
Merciless et
Necrovore. Sur le morceau "
No One Fears The
Union", le groupe franchie d'ailleurs allègrement la limite du grindcore à la
Assück. Sinon, outre un "
Rotten To The
Core" qui pue le
Deicide à plein nez, quand
Throneum lève un peu le pied ("Memories"), c'est surtout du côté de
Asphyx que le groupe va lorgner.
Encore du grand
Throneum.
Notez pour terminer que le groupe sur cet album se retrouve en duo (Tomasz /
Morbid), Marek étant retourné dans les rangs d'
Anima Damnata et
Thunderbolt. Les parties de basse ainsi que les deux ou trois solos de guitare de l'album sont joués par un musicien de session du nom de Necrosodom.
Petite coquille dans le texte Raph, Marek = Necrosodom. Et j'avais même pas capté que ce type là était aussi le guitariste vocaliste des deux derniers Azarath, en plus d'être bien sur le leader de Anima Damnata. En tout cas, un putain d'album, même si un peu court pour le coup, car en otant les deux covers de 11 minutes en fin de galette, le skeud ne fait plus que 20 minutes, outro comprise, soit la durée d'un EP confortable. Du coup, je pige mieux pourquoi il est sorti deux ans après Pestilent Death, apparaissant un peu comme les chutes de l'album précédent. Mais quelles chutes ! Du putain de death (/thrash) urgent, crade et raw, qui blast à t'en retourner la tête, avec un chant hurlé bien vindicatif, qui rappelle effectivement Necrovore et tout le proto death de la fin des années 80. Ça m'évoque Abhorer aussi, vite fait. On a vraiment l'impression d'écouter un truc qui date de 87, par là. Les riffs sont bien evil et accrochent méchamment malgré leur apparente simplicité, et les deux covers sont excellentes.
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