Chapitre 27
Film retraçant le meurtre de John Lennon, spécialement les trois jours ayant précédé l'assassinat du point de vue du tueur.
Jared
Leto campe un homme malade, fanatique à outrance ne pouvant dissocier l'artiste de l'homme, lui qui prend le musicien pour un dieu autant qu'il trouve que l'homme trahie sa parole, qu'il est riche et opulent. Ayant pris plus de 20 kilos pour jouer le rôle, Jared
Leto est impressionnant, schizophrénique et perturbé, l'acteur ayant injecté le propre dégout de son corps du moment dans son rôle pour que le personnage soit encore plus malade et instable, perturbé et incapable de faire la part des choses, de prendre des décisions rationnelles.
Malade pendant le tournage,
Leto avoue avoir vécu un
Cauchemar mais porte complètement un film désenchanté, lent et beau dans sa photographie, bien que très court (1h20). On se fout du comment, même un peu du pourquoi. Chapitre 27 raconte simplement ce qui s'est passé, sans jugements. A voir.
Mr Nobody Alors là, on entre dans une autre cour, celle des très grands films.
Fresque immense, complexe à outrance mais pourtant fondamentalement très simple, visuellement visionnaire, Mr Nobody est un film comme aucun autre et tout bonnement magnifique.
Difficile d'en raconter réellement, puisque le film se contredit constamment. Pour faire simple, un jeune garçon doit faire le choix entre partir avec son père ou sa mère à l'âge de 9 ans. Ce choix aura une influence majeure sur son
Existence, tout comme une infinité d'autres décisions...et le film prend parti de nous montrer la plupart de ces différentes réalités parallèles si l'un ou l'autre de ces décisions est prise.
On passe donc d'une vie à l'autre, d'un mariage à l'autre, d'une situation à une autre...qu'il soit adulte ou enfant. Il faut donc faire une
Balance constante dans la poésie ambiante, magnifiquement filmée et maitrisée complètement, sans jamais se perdre. La mise en scène est aussi impressionnante car virtuose, passant par de multiples styles, qu'il soit narratif ou ou pas.
Les
Visions du futur montrent également un monde terrifiant de propreté et de perfection...l'immortalité n'étant plus un idéal mais presque une chose à combattre, détestable et honteuse.
Bref, un film à vivre. 2e fois que je le vois et la claque est encore plus grande aujourd'hui. Très grand.
Welcome to the Desert of the Real