Pestiferum : Solstice d'Hiver
Las palabras
1. HARUSPICE
Il est le porte-parole des dieux;
En plongeant ses mains dans les entrailles,
Il peut déterminer si ou non vous aurez de
Beaux lendemains.
Que tu prospères ou défailles, ton avenir
Dépendra de quel coté un intestin tournera.
Plus le foie sera gros et marron,
Plus le sang coulera de mille façons.
Quand son ombre frêle passe la porte d'une
Hutte, les braillements et saouleries cessent
Immédiatement. Face à ce vieillard, les plus
Grands guerriers se muent dans le silence, de
Peur de déclencher les colères célestes.
Il agite les éléments et sème le trouble dans
Les esprits par son macabre chant et l'aide des
Démons.
L'hermite déclenche les tempêtes,
Les raz de marée, les flammes,
Les guerres et les fléaux !!!
Nul ne peut échapper à l'oracle.
C'est dans un chapelet de tripaille qu'il fait son
Office, gare à ce que ça ne soit pas les vôtres
Qu'il choisisse.
2. CASUS BELLI
Juste après les méandres de la bataille, une fois les
Blessés achevés, tenant la main des frères mourants
Jusqu'à leur dernier soupir, et alors que nos épées
Ont encore pour fourreaux les dépouilles de l'ennemi,
On entendra résonner les cris des braves jusqu'à
L'horizon !
Notre barbarie et notre colère sont en train de
Rendre nos noms immortels,
La victoire était à portée de glaive et nous l'avons
Arrachée dans la fange et les entrailles.
Le fer est avide de sang, il a enfin pu s'abreuver.
Chaque guerrier, qu'il ait chuté ou vaincu,
Chaque mort mis sur le tableau de chasse divin,
Chaque coup d'épée donné l'a rapproché du
Panthéon des héros !
La patience, les stratèges et l'usure ont permis
La victoire et ne la rendent que plus honorable.
Courage frères, c'est la dernière chevauchée
Héroïque, elle sera le coup de grâce pour les
Derniers bastions résistants.
Lorsqu'il voit la lumière de la victoire au fin
Fond des ténèbres, un guerrier en vaut deux, son
Panache et sa rage lui décuplent ses forces, il ne
Sent plus les éléments qui s'agitent autour de lui,
La souffrance, les blessures, le froid et la fatigue
Sont devenus une accoutumance plutôt agréable car
Elle signifie que ceux d'en face ont la même et sont
Épuisés.
Nous vaincront grâce à notre force et notre unité
Spirituelle car nous sommes l'élite, des seigneurs de
Guerre envoyés chez les mortels pour leur rappeler
Que la terreur tient dans une poigne de fer
Gare à celui qui déclenchera notre courroux, les
Océans s'abattront sur lui, les vents l'emporteront
Et le démembreront, la terre s'écartera et l'avalera
Au fin fond de ses abysses, les flammes du grand
Soleil noir le brûleront jusqu'à ce qu'il vienne à en
Regretter les flammes des enfers !
3. APPEL AUX ARMES
Juste avant le chant du coq,
Dans un paysage bucolique,
Le jour frappe déjà les cimes de ses rayons
Naissants ; en tendant l'oreille, on entend au loin
Retentir les trompettes héroïques des peuples unis
Sous des drapeaux menaçants.
Dix milles tambours de guerre en armures martèlent
Le sol, rien ne ralentira l'inexorable avancée.
Soufflez vents, caressez mon visage et répondez à
Mes prières, grondez tonnerres, saluez notre passage
Et faites place aux conquérants !
Disparus sur ces champs de bataille
Témoins de leurs exploits passés ;
Leur seul souvenir fait trembler les murailles,
Et retentit dans l'air, le cri rauque des guerriers.
A leur approche, passez votre chemin ou périssez,
Car d'un revers de main vous seriez vite balayés.
Lorsque les épées auront parlé,
Et si dans cette tourmente je péris,
Les miens attendront mon retour dans les cieux.
J'espère y retrouver la paix et jouir du calme de
L'autre vie, quoi qu'il advienne,
Ils me gardent une place parmi eux.
Il est temps de brandir mon épée en ce jour de
Gloire,
Car à l'avance tout est écrit et je n'ai point peur
D'y rester.
Les dieux sont avec nous et nous aideront à vouloir
Combattre jusqu'au dernier, vers le sentier des
Lauriers.
4. SOLSTICE D'HIVER
Guidé par les étoiles, déambulant entre les
Ombres de la lune et une obscurité totale,
Il faut se préparer à célébrer la nuit la plus
Longue, la plus belle...
Le solstice d'hiver.
Chaque constellation rayonne à son firmament,
On devine les arbres courbant leurs cimes
Sous le vent, par humilité ;
Ce soir la voûte céleste restera plus longtemps,
Son éblouissante noirceur recouvre tout tel un
Manteau de charbon.
Sous le solstice d'hiver, un genou à terre,
On ne peut s'empêcher de verser une larme,
Emerveillé par la noirceur infinie de l'univers.
5. TERRES RAVAGÉES
En ces vallons prospères,
Où la guerre avait arraché
Bien des enfants et des pères
Des affrontements chaotiques ont encore lieu !
Membres tranchés volant dans des
Gerbes de sang ;
Les galops des chevaux résonnent tel
Un orage furieux,
Mélangés au bruit des fléaux
Fracassant les heaumes.
La boue est maculée du sang des braves,
Les épées qui s'entrechoquent créent un
Opéra métallique,
Tandis que le sifflement des flèches nous frôle :
Fonce dans le tas et batifole!
Le grand bal de l'acier est ouvert,
Il faut choisir prestement sa cavalière.
C'est sur le champ de bataille que
Tout va se régler !
Diplomatie au pilori et politicards au brancard,
Seule la guerre sait trouver la vraie voie!
Valse du glaive et danse de la hache
Sont au goût du jour ;
Aujourd'hui ou demain,
Peu importe de crever,
Mais le plus possible avec soi,
Il faut en emporter.
6. SUR VOS CARCASSES FÛMANTES...
Le ciel est assombri par les cendres
Qui hument encore la chair de femme ;
Aujourd'hui la catin des enfers a brûlé.
Consume le malin, qu'il ne reste de lui
Que poussières noirâtres.
C'est un jour de deuil pour tous
Les démons et sorciers.
Le doux seigneur de ce royaume ne pouvant
Tolérer l'accouplement de la damoiselle avec la bête,
La fit tout simplement cramer au bois de hêtre.
Sur le bois en fagots est disposé l'abomination,
Attachée à un pieu.
Le bourreau expert des raffinements dans la
Cruauté, réussissait dans tout son art à consumer
Progressivement la condamnée .
D'abord les mollets, les cuisses et les mains
Partaient en fumée,
Les râles étaient similaires à ceux
D'une truie qu'on égorge.
S'en suivaient le torse, les avant-bras,
La poitrine, et enfin le visage,
Puis survenait la mort comme la
Conclusion d'un poème.
Les hurlements qui s'échappent des flammes,
Douce mélodie au relent âpre.
Ne manque plus qu'à piétiner les restes,
S'il y a, des carcasses fûmantes
7. DÉCOMBRES, RUINES ET POUSSIÈRE
Prostré devant ces ruines affreuses et
Ces cendres fumantes,
A perte de vue on ne voit plus que
Peine et désolation.
La rage pure gravée dans la pierre et le paysage .
Toute vie totalement éradiquée.
Tout ce qui fût n'est plus, ne reste que ruines et
Décombres ; une foi dévastatrice vaut tous les plus
Furieux fléaux réunis.
Celle de la destruction
Pour que tout redevienne poussière.
Qu'il ne reste que l'immonde boue qui
Colle et souille tout.
Après le tonnerre des piétinements incessants,
Demeure un pesant silence.
Même les oiseaux semblent porter le deuil
Le calme après la tempête.
En observant l'étendue des dégâts,
Et le bilan des pertes catastrophique,
On peut deviner la violence de l'affrontement,
Une véritable tuerie symphonique !
La vallée est recouverte du sang des hordes
Déchues,
Il sera l'engrais pour une nouvelle végétation
La marque pure et indélébile des plus forts !
Tout ce qui fût n'est plus, ne reste que ruines et
Décombres ;
Ne reste que l'immonde boue qui colle et
Souille tout.
Ne reste que décombres, ruines et poussière !
8. LE BANNI
Entendez donc la folle complainte de l'homme
Égaré lui autrefois un grand guerrier, il est
Réduit au statut de vagabond, de renégat, de
Pestiféré désormais, il erre sans but sur ces
Terres désolées.
Le fourbe a été chassé des siens pour avoir trompé
Et volé au plus grand déplaisir de tous,
Nul ne veut s'abaisser à l'occire, jugeant d'une
Mort trop douce.
C'est un parasite qu'on se contente d'expulser
À tort plutôt que de le condamner à mort
Les sages estiment que le statut de banni,
Suffira à lui gâcher la vie ; sa présence dans
les parages est signe de mauvais présage.
Derrière sa triste allure et ses haillons déchirés
Se trouve une âme errante, une sinistre raclure à
L'affut du moindre denier ou de la moindre chose
Appétissante.
Sous un pont ou dans un tronc, tel un animal
Malade, cette vermine s'est retirée. A l'affut le
Cochon, le fripon guette, se ballade, se dissémine
Partout prêt à planter. Pour pouvoir survivre, il
Est prêt aux pires bassesses ; tuer par derrière
Comme respirer est devenu un réflexe.
Il est le courant d'air que l'on n'entend pas,
Lombre qui par derrière se faufile,
Le pénitant judas, qui sort de la pénombre et
Qui tranche la gorge à la faucille.
Fin stratège toujours dans la misère, maîtrisant
L'art des mots, subtil et tournant les phrases tel des
Vers, si vous l'écoutez, il ne vous laissera qu'une
Main devant et derrière et transformera
Votre existence en vrai calvaire.
Fermez les portes des chaumières car d'une simple
Poignée de main à un inconnu, vous risqueriez de
Croiser le chemin de ce saugrenu,
Et risquant fort de déplaire, il vous ligoterait à
Terre, vous volerait votre butin et mangerait
Vos vivres jusqu'à ce qu'il soit repu.
Il est le porte-parole des dieux;
En plongeant ses mains dans les entrailles,
Il peut déterminer si ou non vous aurez de
Beaux lendemains.
Que tu prospères ou défailles, ton avenir
Dépendra de quel coté un intestin tournera.
Plus le foie sera gros et marron,
Plus le sang coulera de mille façons.
Quand son ombre frêle passe la porte d'une
Hutte, les braillements et saouleries cessent
Immédiatement. Face à ce vieillard, les plus
Grands guerriers se muent dans le silence, de
Peur de déclencher les colères célestes.
Il agite les éléments et sème le trouble dans
Les esprits par son macabre chant et l'aide des
Démons.
L'hermite déclenche les tempêtes,
Les raz de marée, les flammes,
Les guerres et les fléaux !!!
Nul ne peut échapper à l'oracle.
C'est dans un chapelet de tripaille qu'il fait son
Office, gare à ce que ça ne soit pas les vôtres
Qu'il choisisse.
2. CASUS BELLI
Juste après les méandres de la bataille, une fois les
Blessés achevés, tenant la main des frères mourants
Jusqu'à leur dernier soupir, et alors que nos épées
Ont encore pour fourreaux les dépouilles de l'ennemi,
On entendra résonner les cris des braves jusqu'à
L'horizon !
Notre barbarie et notre colère sont en train de
Rendre nos noms immortels,
La victoire était à portée de glaive et nous l'avons
Arrachée dans la fange et les entrailles.
Le fer est avide de sang, il a enfin pu s'abreuver.
Chaque guerrier, qu'il ait chuté ou vaincu,
Chaque mort mis sur le tableau de chasse divin,
Chaque coup d'épée donné l'a rapproché du
Panthéon des héros !
La patience, les stratèges et l'usure ont permis
La victoire et ne la rendent que plus honorable.
Courage frères, c'est la dernière chevauchée
Héroïque, elle sera le coup de grâce pour les
Derniers bastions résistants.
Lorsqu'il voit la lumière de la victoire au fin
Fond des ténèbres, un guerrier en vaut deux, son
Panache et sa rage lui décuplent ses forces, il ne
Sent plus les éléments qui s'agitent autour de lui,
La souffrance, les blessures, le froid et la fatigue
Sont devenus une accoutumance plutôt agréable car
Elle signifie que ceux d'en face ont la même et sont
Épuisés.
Nous vaincront grâce à notre force et notre unité
Spirituelle car nous sommes l'élite, des seigneurs de
Guerre envoyés chez les mortels pour leur rappeler
Que la terreur tient dans une poigne de fer
Gare à celui qui déclenchera notre courroux, les
Océans s'abattront sur lui, les vents l'emporteront
Et le démembreront, la terre s'écartera et l'avalera
Au fin fond de ses abysses, les flammes du grand
Soleil noir le brûleront jusqu'à ce qu'il vienne à en
Regretter les flammes des enfers !
3. APPEL AUX ARMES
Juste avant le chant du coq,
Dans un paysage bucolique,
Le jour frappe déjà les cimes de ses rayons
Naissants ; en tendant l'oreille, on entend au loin
Retentir les trompettes héroïques des peuples unis
Sous des drapeaux menaçants.
Dix milles tambours de guerre en armures martèlent
Le sol, rien ne ralentira l'inexorable avancée.
Soufflez vents, caressez mon visage et répondez à
Mes prières, grondez tonnerres, saluez notre passage
Et faites place aux conquérants !
Disparus sur ces champs de bataille
Témoins de leurs exploits passés ;
Leur seul souvenir fait trembler les murailles,
Et retentit dans l'air, le cri rauque des guerriers.
A leur approche, passez votre chemin ou périssez,
Car d'un revers de main vous seriez vite balayés.
Lorsque les épées auront parlé,
Et si dans cette tourmente je péris,
Les miens attendront mon retour dans les cieux.
J'espère y retrouver la paix et jouir du calme de
L'autre vie, quoi qu'il advienne,
Ils me gardent une place parmi eux.
Il est temps de brandir mon épée en ce jour de
Gloire,
Car à l'avance tout est écrit et je n'ai point peur
D'y rester.
Les dieux sont avec nous et nous aideront à vouloir
Combattre jusqu'au dernier, vers le sentier des
Lauriers.
4. SOLSTICE D'HIVER
Guidé par les étoiles, déambulant entre les
Ombres de la lune et une obscurité totale,
Il faut se préparer à célébrer la nuit la plus
Longue, la plus belle...
Le solstice d'hiver.
Chaque constellation rayonne à son firmament,
On devine les arbres courbant leurs cimes
Sous le vent, par humilité ;
Ce soir la voûte céleste restera plus longtemps,
Son éblouissante noirceur recouvre tout tel un
Manteau de charbon.
Sous le solstice d'hiver, un genou à terre,
On ne peut s'empêcher de verser une larme,
Emerveillé par la noirceur infinie de l'univers.
5. TERRES RAVAGÉES
En ces vallons prospères,
Où la guerre avait arraché
Bien des enfants et des pères
Des affrontements chaotiques ont encore lieu !
Membres tranchés volant dans des
Gerbes de sang ;
Les galops des chevaux résonnent tel
Un orage furieux,
Mélangés au bruit des fléaux
Fracassant les heaumes.
La boue est maculée du sang des braves,
Les épées qui s'entrechoquent créent un
Opéra métallique,
Tandis que le sifflement des flèches nous frôle :
Fonce dans le tas et batifole!
Le grand bal de l'acier est ouvert,
Il faut choisir prestement sa cavalière.
C'est sur le champ de bataille que
Tout va se régler !
Diplomatie au pilori et politicards au brancard,
Seule la guerre sait trouver la vraie voie!
Valse du glaive et danse de la hache
Sont au goût du jour ;
Aujourd'hui ou demain,
Peu importe de crever,
Mais le plus possible avec soi,
Il faut en emporter.
6. SUR VOS CARCASSES FÛMANTES...
Le ciel est assombri par les cendres
Qui hument encore la chair de femme ;
Aujourd'hui la catin des enfers a brûlé.
Consume le malin, qu'il ne reste de lui
Que poussières noirâtres.
C'est un jour de deuil pour tous
Les démons et sorciers.
Le doux seigneur de ce royaume ne pouvant
Tolérer l'accouplement de la damoiselle avec la bête,
La fit tout simplement cramer au bois de hêtre.
Sur le bois en fagots est disposé l'abomination,
Attachée à un pieu.
Le bourreau expert des raffinements dans la
Cruauté, réussissait dans tout son art à consumer
Progressivement la condamnée .
D'abord les mollets, les cuisses et les mains
Partaient en fumée,
Les râles étaient similaires à ceux
D'une truie qu'on égorge.
S'en suivaient le torse, les avant-bras,
La poitrine, et enfin le visage,
Puis survenait la mort comme la
Conclusion d'un poème.
Les hurlements qui s'échappent des flammes,
Douce mélodie au relent âpre.
Ne manque plus qu'à piétiner les restes,
S'il y a, des carcasses fûmantes
7. DÉCOMBRES, RUINES ET POUSSIÈRE
Prostré devant ces ruines affreuses et
Ces cendres fumantes,
A perte de vue on ne voit plus que
Peine et désolation.
La rage pure gravée dans la pierre et le paysage .
Toute vie totalement éradiquée.
Tout ce qui fût n'est plus, ne reste que ruines et
Décombres ; une foi dévastatrice vaut tous les plus
Furieux fléaux réunis.
Celle de la destruction
Pour que tout redevienne poussière.
Qu'il ne reste que l'immonde boue qui
Colle et souille tout.
Après le tonnerre des piétinements incessants,
Demeure un pesant silence.
Même les oiseaux semblent porter le deuil
Le calme après la tempête.
En observant l'étendue des dégâts,
Et le bilan des pertes catastrophique,
On peut deviner la violence de l'affrontement,
Une véritable tuerie symphonique !
La vallée est recouverte du sang des hordes
Déchues,
Il sera l'engrais pour une nouvelle végétation
La marque pure et indélébile des plus forts !
Tout ce qui fût n'est plus, ne reste que ruines et
Décombres ;
Ne reste que l'immonde boue qui colle et
Souille tout.
Ne reste que décombres, ruines et poussière !
8. LE BANNI
Entendez donc la folle complainte de l'homme
Égaré lui autrefois un grand guerrier, il est
Réduit au statut de vagabond, de renégat, de
Pestiféré désormais, il erre sans but sur ces
Terres désolées.
Le fourbe a été chassé des siens pour avoir trompé
Et volé au plus grand déplaisir de tous,
Nul ne veut s'abaisser à l'occire, jugeant d'une
Mort trop douce.
C'est un parasite qu'on se contente d'expulser
À tort plutôt que de le condamner à mort
Les sages estiment que le statut de banni,
Suffira à lui gâcher la vie ; sa présence dans
les parages est signe de mauvais présage.
Derrière sa triste allure et ses haillons déchirés
Se trouve une âme errante, une sinistre raclure à
L'affut du moindre denier ou de la moindre chose
Appétissante.
Sous un pont ou dans un tronc, tel un animal
Malade, cette vermine s'est retirée. A l'affut le
Cochon, le fripon guette, se ballade, se dissémine
Partout prêt à planter. Pour pouvoir survivre, il
Est prêt aux pires bassesses ; tuer par derrière
Comme respirer est devenu un réflexe.
Il est le courant d'air que l'on n'entend pas,
Lombre qui par derrière se faufile,
Le pénitant judas, qui sort de la pénombre et
Qui tranche la gorge à la faucille.
Fin stratège toujours dans la misère, maîtrisant
L'art des mots, subtil et tournant les phrases tel des
Vers, si vous l'écoutez, il ne vous laissera qu'une
Main devant et derrière et transformera
Votre existence en vrai calvaire.
Fermez les portes des chaumières car d'une simple
Poignée de main à un inconnu, vous risqueriez de
Croiser le chemin de ce saugrenu,
Et risquant fort de déplaire, il vous ligoterait à
Terre, vous volerait votre butin et mangerait
Vos vivres jusqu'à ce qu'il soit repu.
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